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Maverick Viñales juge qu'il a fait erreur en quittant Suzuki

Lorsqu'il a rejoint Yamaha en 2017, Maverick Viñales pensait avoir fait le bon choix pour dominer le MotoGP, mais cinq plus tard il a compris que ce n'était pas ce qui lui convenait.

Maverick Vinales, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Arrivé en MotoGP au sein de l'équipe Suzuki, Maverick Viñales s'y est vite affirmé comme un diamant brut. Dans une équipe nouvellement formée, il a appris les rouages de la catégorie reine et a réussi à décrocher une première victoire, célébrée à Silverstone lors de sa deuxième saison. Il s'agissait alors de la confirmation des promesses affirmées depuis le début de cette campagne 2016, qui allait le voir monter trois autres fois sur le podium et se hisser au quatrième rang du championnat.

Dès son premier podium, au Grand Prix de France, le pilote espagnol était au cœur des spéculations, devenu une pièce importante du marché des transferts, et il allait finalement céder aux sirènes de Yamaha et intégrer l'équipe la plus en vue du moment. Son style de pilotage semblait devoir convenir à la perfection à la M1, au point d'être annoncé comme un digne successeur à Jorge Lorenzo, titré pour la troisième fois quelques mois plus tôt. Et ses débuts à son guidon ont semblé le confirmer, Viñales apparaissant début 2017 comme imbattable avec sa nouvelle moto.

La machine s'est pourtant grippée par la suite et, au gré de quatre ans et demi passés dans l'équipe d'Iwata, le pilote espagnol a connu un parcours très irrégulier, ne parvenant jamais à confirmer les grands espoirs placés dans le binôme qu'il formait avec la M1. Le point de non-retour a été atteint en 2021, avec à nouveau des hauts (une victoire en ouverture de la saison ou encore une performance inattendue à Assen) mais aussi de grands bas qui trahissaient son mal-être au sein de son équipe.

Aujourd'hui, malgré le divorce prononcé pendant l'été, Viñales refuse d'exprimer la moindre rancune, mais admet avoir sans doute fait le mauvais choix en rejoignant Yamaha. "Je ne veux pas trop parler du passé, parce qu'il est clair que j'ai fait une erreur [en quittant Suzuki]", déclare-t-il dans une interview pour The Race. "Au final, on a créé une très bonne équipe, mais à ce moment-là la Yamaha était une moto qui gagnait et j'ai choisi cette voie. Était-ce une erreur ou pas, je ne le sais pas, car au final on prend ses propres décisions."

Maverick Viñales lors de sa victoire avec Suzuki, à Silverstone en 2016.

"Je n'ai rien de mauvais à dire", précise-t-il au sujet de Yamaha. "On peut voir que la moto est à un bon niveau et j'ai toujours dit que la moto était fantastique. On ne savait pas pourquoi au juste on n'arrivait pas à faire en sorte que ça marche, parce que parfois je me sentais imbattable et d'autres fois j'étais dernier. Je devenais fou. Mais la moto était à un niveau incroyable. On peut le voir d'emblée, elle était fantastique. En tout cas, ça n'était pas mon challenge, alors j'ai relevé le véritable challenge."

Au cours de l'année 2021, Viñales a donc rejoint Aprilia, où il a retrouvé Aleix Espargaró pour reformer le line-up de l'équipe Suzuki qu'il avait connu à son arrivée en MotoGP. "Aleix a été important pour que ça se fasse, parce que je m'entends bien avec lui et on parle pas mal quand on vole ensemble. Mais je pense que ce qui m'a décidé c'est plus l'ambiance et la passion. C'est une marque qui est assez nouvelle − pas nouvelle dans l'Histoire de la course, mais nouvelle dans ses progrès en MotoGP. Je veux connaître ce processus, ramener une marque au sommet, comme on l'a fait par le passé. Ça me motive beaucoup."

S'il assure avoir eu une bonne relation avec sa précédente équipe, dont la gestion technique est essentiellement japonaise, Viñales admet néanmoins qu'il avait "besoin d'un peu plus de feu autour [de lui]. Un peu plus de soutien sur la moto et en dehors". "Je veux montrer beaucoup de choses, et c'était difficile là-bas", souligne-t-il. Avec Aprilia, le pilote espagnol assure avoir "retrouvé la motivation, la passion pour les motos" et être à nouveau excité à l'idée de se rendre sur une course. "Au final, c'est le carburant qui vous donne l'énergie pour continuer."

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