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Michelin valide ses nouveaux pneus arrière

Le manufacturier de pneumatiques a proposé de nouveaux produits aux équipes à Phillip Island, au niveau du pneu arrière et du pneu avant, et les progrès semblent tangibles, que ce soit en termes de performances ou de longévité.

Nicolas Goubert, directeur technique Michelin Motorsport, et des ingénieurs Michelin

Photo de: Michelin Sport

Nicolas Goubert, Michelin
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Piero Taramasso, Directeur de la branche deux-roues de Michelin Motorsport
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Márquez, Repsol Honda Team
Marc Márquez, Repsol Honda Team
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing, Marc Marquez, Repsol Honda Team
Nicolas Goubert, Directeur Technique de Michelin Motorsport
Jorge Lorenzo, Ducati Team
Jorge Lorenzo, Ducati Team
Jorge Lorenzo, Ducati Team
Cal Crutchlow, Team LCR Honda
Cal Crutchlow, Team LCR Honda
Cal Crutchlow, Team LCR Honda
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3

Les essais de Phillip Island ont été l'occasion pour Michelin de tester de nouvelles solutions pneumatiques en vue de la saison 2017. L'introduction de ces nouveautés s'est faite progressivement, puisque lors de la première journée les pilotes ont utilisé le même pneu arrière que lors de la course de l'an passé, ainsi qu'un nouveau profil de pneu avant mais avec un mélange similaire à celui observé fin 2016.

La principale crainte du manufacturier français a résidé dans les conditions climatiques en Australie. Alors que l'an passé, les essais avaient été perturbés par des intempéries, le plateau du MotoGP a cette fois-ci pu évoluer sous une météo clémente, avec cependant de fortes rafales de vent.

Mais Michelin a surtout dû composer avec les fortes températures de piste tout au long de ces trois jours, qui n'avaient rien à voir avec celles constatées lors de la course en octobre dernier. Le mercure a ainsi régulièrement dépassé les 40°C, avec des pics à 45°C sur l'asphalte australien. 

Conditions de piste exigeantes

Cela combiné au tracé particulier de Philip Island, piste très rapide et proposant de nombreux virages à gauche à haute vitesse, a fait peser de fortes contraintes sur les nouvelles gommes. "Il n’y a pas de gros points de freinage ici", a expliqué Piero Taramasso, responsable du deux-roues chez Michelin, au site officiel du MotoGP. "La vitesse moyenne est très, très élevée, et vous passez beaucoup de temps sur le flanc gauche du pneu. Vous emmagasinez donc beaucoup d’énergie, beaucoup de température, et c’est pour cela que c’est si exigeant pour le pneu."

Des conditions de piste qui ont amené les responsables de Michelin à recommander aux pilotes de bien "cibler" le moment de leurs longs runs et autres simulations de course. "Si vous essayez de faire de longs runs dans ces conditions, en particulier avec les pneus avant, […], avec certains pilotes comme Marc [Márquez] ou Cal [Crutchlow], ceux-ci sont un peu trop tendres", a renchéri Nicolas Goubert, le responsable du programme MotoGP de Bibendum. "Mais ce n’est pas un gros problème, car s’ils veulent faire de longs runs, nous leur demandons de les faire dans la matinée ou juste à la fin de l’après-midi, afin d’éviter des températures de piste trop élevées."

Il est vrai qu'en cette période d'essais hivernaux, la priorité pour les pilotes et les équipes est d'acquérir un bon rythme de course et de procéder à un roulage important afin de tester le maximum de nouveautés techniques - ne comprenant pas que les pneus. Marc Márquez et Maverick Viñales ont par exemple couvert plus de 100 tours en piste, respectivement lors de la deuxième et de la troisième journée.

Compte tenu de ces programmes de tests chargés, la priorité des teams étant encore de bien appréhender le comportement de leurs nouvelles machines, les nouveaux pneus sont souvent passés en dernier dans l'ordre des essais, de nombreux pilotes n'étrennant les nouvelles gommes que lors de l'ultime journée.

Pourtant, Michelin avait aussi amené en Australie de nouvelles solutions. "Nous avons un petit programme d’essais, avec moins de pneus, et qui consiste à essayer deux nouveaux composés à l’avant, et à l’arrière nous avons un nouveau mélange mais aussi trois nouvelles enveloppes", expliquait Piero Taramasso en préambule des essais. "Ces nouvelles enveloppes sont basées sur celles que nous avons essayées à Sepang, et qui se sont avérées bonnes pour tous les pilotes."

Recherche de la traction et de la stabilité

La marque française a notamment fourni aux équipes deux nouveaux pneus avant, dotés de nouveaux mélanges, ainsi que trois nouvelles enveloppes à l'arrière comprenant de nouvelles constructions. Le travail a notamment consisté à maximiser la transmission de la puissance au sol, tout en améliorant le comportement général des prototypes. "Pour l’arrière, nous allons essayer de leur donner plus de traction, et plus de stabilité, car c’est important", reprend Nicolas Goubert. "Vous passez beaucoup de temps sur le même flanc du pneu, et il vous faut quelque chose de très stable si vous voulez faire un bon temps au tour. Pour l’avant, l’idée est de leur donner [aux pilotes] plus de feedback et de grip."

Des essais qui ont donné toute satisfaction en termes de performance pure, puisque deux pilotes, Maverick Viñales et Marc Márquez, sont parvenus à descendre sous la barre des 1'29 sur un tour, tout en permettant de valider les nouveautés apportées en Australie. "Les résultats ont été très positifs jusqu’ici, avec des temps au tour très rapides, avec deux pilotes, Maverick [Viñales] et Marc [Márquez] dans les 1’28, et ce matin 14 pilotes en dessous des 1’30", poursuit Nicolas Goubert. "C’était important pour nous d’essayer ici les profils [de pneus] avant pour 2017. C’est quelque chose que nous avons introduit à Valence l’an passé pour la course. Cela avait très bien fonctionné à Valence, ainsi qu’à Sepang, et ici nous avons eu la confirmation que nous pouvons conserver ces profils pour 2017." 

Nous avons eu la confirmation que nous pouvons conserver les nouveaux profils de pneus arrière pour 2017

Nicolas Goubert

Avec trois jours de tests sans accident majeur, Michelin peut en outre se féliciter de la confiance procurée par les pneus aux pilotes, et donc des progrès effectués dans ce domaine par rapport à l'an passé. 

Dès lors, avec cette bonne base de travail, la firme française peut viser sereinement la première manche de la saison 2017, qui se déroulera au Qatar fin mars, et dans des conditions climatiques moins exigeantes qu'en Australie. "L’an passé, le Qatar a été notre première course, Jorge avait fait le record du tour, et la durée de la course avait été abaissée par rapport à l’édition précédente", rappelle le responsable du programme MotoGP de Michelin. "Nous allons déjà essayer de conserver le même rythme que l’an passé, ce serait bien."

"Nous allons avoir des tests dans deux semaines. Nous essayerons les nouveaux pneus avant, ce qui devrait nous donner encore plus de confiance à ce niveau. Nous sommes vraiment confiants pour l’arrière, avec les nouvelles constructions. Les conditions ici ont été très difficiles pour les pneus arrière, mais ce ne sera pas aussi dur au Qatar, donc cela devrait aller." 

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