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Impérial à domicile, Oliveira a su gérer ses émotions

Miguel Oliveira a dû garder son calme pour dominer le Grand Prix du Portugal de bout en bout et quitter le team Tech3 sur un succès. Le héros local a jugé la course "longue" et très différente de sa première victoire en Autriche.

Miguel Oliveira, Red Bull KTM Tech 3

Miguel Oliveira, Red Bull KTM Tech 3

Gold and Goose / Motorsport Images

Pole, victoire, meilleur tour. Miguel Oliveira a livré un véritable récital dans sa course à domicile sur le circuit de Portimão, pour décrocher un deuxième succès en MotoGP pour lui comme pour le team Tech3, après celui conquis au GP de Styrie. Celui qui s'apprête à quitter l'équipe française pour le team KTM factory n'a jamais été inquiété en course, creusant un écart de plus de quatre secondes sur Franco Morbidelli et Jack Miller, avant d'assurer dans les derniers tours.

"C'est irréel", a commenté Oliveira dans le Parc Fermé. "On rêve de ce genre de course et pouvoir le faire, c'est incroyable. Je n'ai pas les mots pour décrire [ce que je ressens]. J'ai de la gratitude pour tous les gens qui me soutiennent depuis chez eux, qui n'ont pas pu être là aujourd'hui, pour mon équipe, ce sont mes adieux à Tech3. C'est une belle journée. J'ai pu décrocher une nouvelle victoire pour Tech3 et KTM. C'est un énorme accomplissement pour moi. C'est encore plus particulier, parce que ma famille n'a pas pu suivre ma première victoire sur place, et là c'est possible, ils sont là. C'est une journée incroyable pour moi, très émouvante. C'est fantastique de finir la saison sur une bonne note et avec une belle performance."

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Oliveira a très vite réalisé qu'il était en mesure de gérer son avance sur ses rivaux : "Je ne voulais pas regarder le panneau des stands dans les trois premiers tours", a expliqué le Portugais en conférence de presse. "Je voulais juste rouler à mon rythme, prendre mes trajectoires, et voir si quelqu'un plongerait à l'intérieur, ou quelque chose comme ça. Mes premiers tours étaient déjà en 1'40"0 et je pensais que c'était une bonne référence pour voir si je pouvais accélérer ou ralentir. Après, j'ai eu 1"5 d'avance et à partir de là, j'ai essayé de creuser [l'écart] tour après tour et de gérer mon avance dans les 10 dernières boucles."

Les émotions ressenties par Oliveira sont très différentes de celles qui ont suivi sa victoire au Red Bull Ring, où il n'avait mené que quelques centaines de mètres, dans la toute dernière ligne droite du Grand Prix. "L'Autriche a été une super victoire avec beaucoup d'adrénaline, avec le dépassement dans le dernier virage, mais cette fois ça a vraiment été une question de gestion du feeling pendant l'ensemble de la course et croyez-moi, ça a été vraiment très, très long mais j'ai été en mesure de garder mon esprit bien cool et de profiter autant que possible en piste", a expliqué le dernier vainqueur de la saison au site officiel du MotoGP.

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En arrivant à Portimão, Miguel Oliveira minimisait l'avantage de rouler sur une piste qu'il connaissait. Même si le pilote local reconnaît que sa maîtrise de certains secrets de Portimão l'a aidé face à ses rivaux, il rappelle que les deux pilotes qui ont complété le podium, Jack Miller et Franco Morbidelli, avaient chacun une expérience très différente du tracé, ce qui ne les a pas empêchés d'avoir un rythme similaire. Oliveira attribue surtout sa domination à son travail avec Tech3, qu'il quitte sur ce succès.

"On est arrivé avec un petit avantage parce que je connaissais la piste. En EL1 surtout, j'ai pu peut-être apporter de meilleures informations, et c'est tout. Toute la structure derrière nous [chez Tech3] a contribué, des mécaniciens jusqu'aux mecs des pneus. Tout le monde est important et chacun a joué son rôle dans ce succès."

"Je suis d'accord sur le fait que j'avais des connaissances différentes de cette piste, surtout pour rouler avec le vent, mais je ne peux pas vraiment dire dans quelle mesure ça a été un avantage", a ajouté Oliveira. "On a eu beaucoup de temps en piste vendredi, la moto est très différente d'une Superbike standard, et le pilotage est très différent. Je ne peux pas vraiment dire. Franco a roulé ici il y a de nombreuses années et il est sur le podium. Ce n'est pas du tout le cas de Jack, il a juste fait quelques tours en octobre [lors des tests organisés avant le GP de France], et des pilotes très expérimentés ont fini derrière, d'autres qui ne connaissaient pas la piste ont fini devant. Je dirais que c'était un Grand Prix assez normal."

Avec Guillaume Navarro

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