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Oliveira a dû se battre : "C'était difficile de rester sur la moto"

Miguel Oliveira a dû s'employer pour décrocher son troisième succès en MotoGP à Barcelone, avec un pneu avant capricieux en fin de course. Le pilote KTM s'attendait à ce que Fabio Quartararo soit plus performant.

Podium: le vainqueur Miguel Oliveira, Red Bull KTM Factory Racing

Podium: le vainqueur Miguel Oliveira, Red Bull KTM Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Le Grand Prix de Catalogne a vu Miguel Oliveira décrocher son premier succès pour l'équipe KTM officielle, après les deux obtenus sous les couleurs de Tech3 la saison passée. Un succès qui suit un premier podium il y a une semaine à peine, sur le circuit du Mugello, mais qui semblait bien loin jusque-là, le début de saison ayant été très difficile pour les motos de Mattighofen. Un nouveau cadre, introduit au GP d'Italie, a visiblement transfiguré la KTM et Oliveira a su en tirer profit ce dimanche.

Auteur d'un bon envol depuis la quatrième place sur la grille, le Portugais a immédiatement pris l'avantage sur Johann Zarco, avant de doubler Fabio Quartararo à la sortie du premier virage. Il s'est emparé de la première place dans la deuxième boucle, à la suite d'un dépassement sur Jack Miller, et a commencé à creuser un petit écart. Quartararo, qui avait perdu plusieurs positions, est remonté dans le classement et a fondu sur Oliveira, pour le doubler à la mi-course, mais il a fallu moins de deux tours au #88 pour reprendre un avantage définitif, dans la ligne droite principale.

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Oliveira a contrôlé la fin de course car si Johann Zarco s'est rapproché, le Cannois n'a pas été en mesure porter une attaque. Le pilote KTM a néanmoins dû se battre pour décrocher ce succès, sans connaissance des nombreux mouvements derrière lui et avec un pneu avant capricieux en fin d'épreuve : "Pour moi, c'était dur ce comprendre ce qu'il se passait derrière", a confié Oliveira en conférence de presse. "Au début, je savais qu'il y avait quelques changements de positions pour la deuxième place. J'ai creusé ce petit écart, j'étais à l'aise, je pouvais préserver les pneus, garder mes trajectoires et ne pas faire d'erreur. Je pense que c'était la clé pour voir l'arrivée."

"Je pense que c'était assez dur pour tout le monde. Pour moi ça l'était encore plus parce que j'avais un peu dur à l'avant. Dans les huit derniers tours, c'était difficile de rester sur la moto et de ne pas chuter."

Oliveira pensait que Quartararo serait plus fort

Miguel Oliveira craignait un récital de Fabio Quartararo, impérial tout le week-end, mais il n'a finalement vécu que deux brefs duels avec le Français, au départ puis en milieu de course, et c'est l'autre tricolore du plateau, Johann Zarco, qui est devenu sa principale menace : "Au début, le rythme de course était en ligne avec nos attentes. On pensait aussi que Fabio serait plus rapide, tout simplement, et que s'il avait la première place au début ça pourrait être difficile. Mais il n'en avait pas un si bon jeu aujourd'hui, donc quand il m'a doublé, j'ai pu rester derrière lui, peut-être le troubler un peu, et j'ai pu faire ça. Je pensais qu'il était resté derrière moi mais après j'ai vu qu'il avait eu un problème avec son cuir. Je suis content d'avoir contenu Johann dans les derniers tours."

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Cette troisième victoire de Miguel Oliveira en MotoGP a une saveur très particulière. La première, au GP de Styrie l'an dernier, est presque arrivée par surprise puisqu'il n'a pris la tête qu'au dernier moment, profitant du duel entre Jack Miller et Pol Espargaró devant lui, tandis que celle conquise à domicile en fin de la saison l'avait vu dominer l'intégralité du week-end et vivre une course sereine.

Cette fois, Oliveira a fait la course en tête mais il se savait menacé pour la première place, ce qui rend son succès particulier : "Je pense que la différence, c'est que c'était très dur de tout gérer, le niveau de grip, la pression que j'avais... À Portimão, je roulais naturellement et je n'avais personne pour me troubler en fait. Et à Spielberg, c'était un dépassement dans le dernier tour. C'est l'une des plus belles [victoires] pour cette raison. Et il y avait du public ici, donc ça apporte toujours plus d'énergie et c'était assez sympa."

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