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Miller : 2 ou 3 ans sont nécessaires pour s'adapter à une nouvelle moto

Le pilote australien cherche à capitaliser sur la continuité au sein du groupe Ducati, tout en comprenant les difficultés qu'à pu rencontrer par exemple Jorge Lorenzo avec Honda.

Johann Zarco, Team LCR Honda, Jack Miller, Pramac Racing

Johann Zarco, Team LCR Honda, Jack Miller, Pramac Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Après avoir piloté durant trois ans une Honda, Jack Miller est passé en 2018 à une Ducati, une machine très différente de celle au guidon de laquelle il avait appréhendé la catégorie reine, l'obligeant à entamer un nouvel apprentissage. Le changement de constructeur s'est révélé bénéfique pour le pilote australien, lui qui a fait ses gammes en MotoGP avec une RV213V satellite réputée comme étant rétive, avant d'intégrer le team Pramac. Sa situation diffère donc de celles de Johann Zarco, formé en MotoGP avec une Yamaha et bien plus en difficulté ensuite avec la KTM, ou de Jorge Lorenzo, qui après avoir glané les succès durant neuf ans avec la M1, a enchaîné en l'espace de deux ans les casse-têtes qu'ont représenté pour lui la Ducati puis la Honda.

"À ce stade de l'Histoire du MotoGP, il est assez difficile de changer de moto comme ça et de passer d'un constructeur à un autre", concède Jack Miller, compréhensif face aux difficultés auxquelles s'est confronté le triple Champion du monde MotoGP. "C'est différent [par rapport à avant]. Je pense qu'il faut deux ou trois ans, et quand on parle de pilotes qui ont une bonne trentaine, deux ou trois cela fait long − à part si l'on est Valentino Rossi."

"C'est très dur. La plus grosse chose à faire c'est comprendre comment les pneus travaillent sur chaque moto, comment fonctionne chaque moto, quels sont ses points forts, et on ne peut pas faire cela rien qu'avec les essais hivernaux. Il faut courir, il faut de l'expérience, et c'est assez dur à obtenir."

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C'est ce désir de s'inscrire dans la continuité afin de parfaire encore et encore son expérience avec la Ducati qui a poussé Miller à refuser de remplacer Zarco chez KTM lorsque l'opportunité s'est présentée. En ayant à l'esprit ce que sont ses objectifs à long terme, et notamment une promotion au sein de l'équipe officielle Ducati qui lui a échappé pour 2020, le pilote australien a fait le choix de prolonger son engagement au sein du team satellite. Grimper d'un échelon dans le groupe de Borgo Panigale n'est donc peut-être que partie remise.

"Mon principal objectif est d'aller dans l'équipe officielle Ducati. Si je ne peux pas, alors il y aura d'autres guidons, c'est certain", souligne-t-il, conscient que l'échiquier pourrait être fortement chamboulé la saison prochaine compte tenu du nombre de contrats arrivant à échéance. "Je pense que c'est un passage nécessaire. Il y a plusieurs gars présents actuellement qui en sont à leur dernier contrat, c'est plutôt bien de voir du sang neuf. Tout le monde veut voir les anciens, mais c'est aussi vraiment bien de voir de nouveaux gars arriver et se montrer vraiment performants."

Avec un marché des transferts qui promet d'être très chargé cette année, Miller ne sera pas le seul à prétendre à un guidon officiel chez Ducati. Une telle promotion est également dans la ligne de mire de Johann Zarco, qui a fini par trouver refuge chez Avintia, au guidon d'une Desmosedici satellite, après ses mésaventures autrichiennes.

Pour convaincre la direction de Ducati, Miller pourra tenter de miser sur son expérience de la machine, mais aussi sur la bonne tendance récente de ses performances, à plus forte raison si les meilleures places, dont ces machines font partie, sont attribuées très tôt dans la saison comme ce fut le cas il y a deux ans lorsque le MotoGP a connu son dernier bouleversement massif en date. Le pilote Pramac a vu ses performances aller crescendo au guidon de la Ducati, jusqu'à signer trois podiums en l'espace de six courses à la fin de la saison 2019. Avec un total de cinq entrées dans le top 3 sur l'ensemble de la saison, il s'est classé huitième du championnat avec 165 points, de loin son meilleur résultat.

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Miller a connu un parcours quelque peu atypique en Grand Prix, avec notamment à son palmarès une excellente saison 2014 en Moto3, où ses six victoires l'ont placé à seulement deux petits points du vainqueur du championnat, Álex Márquez, qui ne s'était quant à lui imposé que trois fois. Qu'à cela ne tienne, l'Australien avait dans la foulée sauté la classe Moto2 pour entrer directement dans la catégorie reine, où il a remporté une première victoire surprise dès sa deuxième saison.

Aussi, lorsque Motorsport.com lui a demandé en fin de saison si cette campagne 2019 était la meilleure qu'il ait connue sur la scène mondiale, sa réponse ne s'est pas fait attendre : "Assurément. Encore mieux que 2014. J'ai fait beaucoup moins d'erreurs, j'ai piloté de façon beaucoup plus posée et je pense que cela se voit dans les résultats. J'y ai travaillé, c'est certain, mais aussi dans l'entourage au sein de l'équipe. On se comprend vraiment bien, l'équipe et moi-même", souligne-t-il. "C'est la première fois que je reste dans une équipe pendant deux ans, alors ce sera bien d'être un peu 'à la maison' [en 2020])."

Avec Lewis Duncan

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