Miller : "C'était juste le chaos partout"
L'Australien a vécu un véritable ascenseur émotionnel en Argentine, ayant été longtemps en lice pour la victoire, avant de finir à la pire des places : celle au pied du podium.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
La quatrième place ne peut être qu'un bon résultat pour Jack Miller, et pourtant, c'est sans doute un sentiment d'inachevé qui prévaut chez le pilote australien, après que celui-ci se soit battu durant une bonne partie de la course pour la victoire.
De la tension suscitée par une première pole position, à laquelle une procédure de départ des plus fantasques n'a rien arrangé, à la tête de course occupée à plusieurs reprises, le pilote Pramac est passé par tous les états, et le Grand Prix d'Argentine 2018 lui laissera sans doute des souvenirs pour bien longtemps.
Moment de solitude sur la grille
Et notamment le moment où celui-ci s'est retrouvé esseulé sur la grille, alors qu'il avait été le seul à faire le choix des pneus slicks dès le début de la première procédure de départ. "Ils ont fait du mieux qu'ils pouvaient sous cette pression [la Direction de course], et ensuite il a commencé à pleuvoir de nouveau et je me suis dit que ça allait être un cauchemar !" se souvient Miller. "Je pense qu'on peut être content de comment les choses se sont passées pour une journée aussi folle. La moto de Marc [Márquez] qui s'arrête sur la grille… c'était juste le chaos partout."
L'Australien a par la suite été rapidement rattrapé par ce même Marc Márquez, qui l'a ensuite aisément distancé, tout en constituant cependant un très bon lièvre devant lui. "Quand Marc m'a passé, j'ai essayé de le suivre aussi longtemps que possible", reprend-il. "Car je savais que si je pouvais le suivre, il avait tellement plus de vitesse que nous, il était très rapide aujourd'hui, il m'aurait fait m'éloigner des autres gars, et si je pouvais le suivre, il allait me prendre avec lui. Je ne pouvais peut-être pas le suivre directement, mais j'aurais eu quelqu'un à regarder et à suivre pour essayer de m'échapper des loups derrière moi !"
Mais cela n'effacera pas la déception de ne pas avoir tenu la distance jusqu'au podium. "C'est un peu doux-amer", a-t-il reconnu. "Après avoir mené la course si longtemps, la pole, et tout ça, ça fait un peu mal de ne pas terminer sur le podium, mais globalement c'était une bonne journée. J'ai essayé de piloter intelligemment, surtout dans les premiers tours, avec tout ce qui s'est passé sur la grille et tout, essayé de garder mes émotions sous contrôle, et être aussi mature que possible j'imagine, ce qui n'est pas toujours mon point fort."
L'Australien a longtemps cru avoir assuré la continuité de sa victoire à Assen en 2016, notamment en parant parfaitement les attaques d'Alex Rins en fin de course. Las, le numéro 19 a commis deux erreurs quasi coup sur coup qui l'ont finalement écarté de la victoire. "Deux fautes qui coûtent cher en fin de course", admet-il. "En ressentant un peu de pression de l'arrière [du peloton], je suis sorti large dans le dernier virage, sur les portions humides, et en essayant de rattraper le coup je suis parti complètement au large au virage 1. Ce n'était pas très cool, mais à part ça, très bonne journée, bon week-end, je ne peux pas suffisamment remercier l'écurie."
Avec Michaël Duforest
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