Miller débute sur Ducati : "Très content de la moto et de l'équipe"
Jack Miller a connu un premier bout d'essais réussi avec l'équipe Pramac lors des deux journées de tests à Valence.
Jack Miller, Pramac Racing
Gold and Goose / Motorsport Images
À peine le chapitre Marc VDS refermé dimanche à l'issue du Grand Prix de Valence, qu'il a brillamment terminé à la septième place, Jack Miller a dû faire jouer ses capacités d'adaptation en prenant pour la première fois le guidon de la Ducati du team Pramac.
Après une fin de saison de très belle facture, puisque l'Australien est entré dans le top 10 lors des trois dernières courses, celles qui ont fait suite à son retour de blessure, le numéro 43 a donc eu l'occasion de prendre le pouls de la Desmosedici. Et autant dire que cela s'est bien passé, celui-ci bouclant la première journée à la cinquième place, et la seconde à la huitième.
"Je suis très content de la moto et de l'équipe", s'est réjoui le nouveau pilote Pramac. "J'ai beaucoup profité de cette première prise de contact. Je suis aussi très content de la façon dont je me suis adapté à la moto. La vitesse de la moto en ligne droite est incroyable."
En dépit de sa fin de saison solide, celui qui a remporté sa première victoire dans la catégorie reine sous la pluie d'Assen en 2016 n'a pas vu son contrat avec Honda renouvelé. Pramac n'en attendait pas tant, et a donc sollicité les services de l'Aussie, qui évoluera en course l'an prochain aux côtés de Danilo Petrucci, un autre pilote très à l'aise dans des conditions humides.
Pas de problème en virage pour Miller
En attendant que le duo fasse donc des étincelles en 2018, l'heure est aux premières conclusions au guidon de la nouvelle machine. "La Ducati est différente [de la Honda] à tous points de vue, mais j'ai plutôt bien assimilé tout ça", assure-t-il ainsi. "Le grip mécanique est là, et la vitesse en ligne droite est impressionnante. Je dois être un peu plus doux sur les gaz, mais [le fait d'être agressif] vous permet de freiner plus tard, et sur ce point c'est difficile de trouver la limite."
Ce premier galop d'essais avec sa nouvelle monture s'est d'ailleurs si bien déroulé que Miller ne semble pas au diapason des autres pilotes Ducati, prompt à pointer du doigt le comportement en virage des machines italiennes. "Je suis très surpris de comment la moto entre dans les virages, et de la façon dont elle tourne. Peut-être que ceux qui disent qu'elle ne tourne pas devraient essayer d'autres machines."
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