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Les freinages, point faible persistant de Miller

Le pilote australien sait devoir encore progresser dans les phases de décélération s'il souhaite obtenir des résultats encore meilleurs.

Jack Miller, Pramac Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing
Jack Miller, Pramac Racing

Jack Miller a à coup sûr franchi une étape depuis son passage de Honda à Ducati, en 2018 lorsqu'il a rejoint les rangs de l'équipe Pramac. Surtout cette saison, où il a quasiment fait partie du groupe de tête lors de chaque épreuve, la dernière en date en Espagne faisant figure d'exception.

Il faut dire que les particularités du châssis Ducati et la puissance de son moteur conviennent parfaitement bien au style de pilotage de l'Australien, agressif s'il en est. Peut-être trop même, le numéro 43 faisant encore l'objet de trop nombreuses chutes et d'errements, le plus souvent dans les phases de freinage.

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Miller conscient de ses faiblesses

Son dernier accident en date, en fin de course à Jerez où il a percuté à l'intérieur du dernier virage Aleix Espargaró, en est un bon exemple. Mais au moins le pilote Pramac a-t-il conscience de cette faiblesse, et il essaye d'ailleurs d'y remédier en prenant exemple sur celui qui selon lui est un expert dans les phases de décélération : Andrea Dovizioso.

"Dovi est capable d'être très calme en milieu de virage", observe ainsi Miller. "Je freine toujours très tard, mais je freine aussi plus fort, en commençant à un certain endroit et en augmentant la pression, alors que Dovi applique tout de suite beaucoup de frein, avant de lentement relâcher la pression alors qu'il commence à mettre de l'angle."

Le pilote italien propose en effet un type de freinage bien particulier, où il décompose le virage en plusieurs phases bien distinctes, à savoir un freinage puissant lorsque la moto est encore inclinée, avant de négocier le tournant tout en gérant progressivement l'accélération.

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Pour autant, un tel procédé ne signifie pas pour Miller de freiner plus fort, mais de bénéficier de la stabilité de la moto à l'approche du virage, ce qui a pour effet bénéfique de ménager le pneu avant. "[Il ne freine] pas plus tôt, mais en adoptant une trajectoire plus rectiligne, plutôt que de conserver de la pression sur les freins dans le virage et de vraiment faire mal au pneu avant", poursuit l'Australien.

"C'est cela qui permet de garder le pneu avant dans une condition un peu meilleure. C'est donc quelque chose que j'essaie vraiment de copier, mais il est capable de conserver beaucoup de vitesse en virage, d'être en sécurité et de se concentrer davantage sur la sortie. J'ai beaucoup travaillé sur cela et j'ai clairement progressé depuis que je suis arrivé de chez Honda. Je sentais que c'était une caractéristique de la Honda [son ancienne façon de piloter], mais aussi des pneus Bridgestone, donc il a fallu s'adapter à cela l'an dernier et je sens à présent que nous avons tout cela sous contrôle. Mais la gestion des pneus de Dovi, c'est sûr que c'est quelque chose que j'essaie de copier."

Réduire l'usure des pneus

Malgré tous ses progrès, Miller rencontre en effet encore des difficultés en fin d'épreuve, liées à une usure prématurée de ses pneus. Mais il sait qu'il doit s'améliorer dans ce domaine pour espérer franchir un nouveau cap dans ses résultats, avec toujours en ligne de mire une place de pilote officiel l'an prochain au sein de l'équipe d'usine.

"J'ai la sensation qu'en termes de freinage, il n'y a pas beaucoup de pilotes qui ne soient pas à ma portée", reprend-il. "C'est presque quelque chose de négatif pour moi, le fait que je freine trop tard. Pour moi, c'est [Dovi] l'un de ceux qui freinent le plus intelligemment. Il sait quand freiner et quand arrêter à temps pour prendre le virage, alors que moi je vais m'engouffrer dans le virage et garder des freins tout du long jusqu'en milieu de freinage, et martyriser mon pneu. Cela ne fonctionne que durant dix tours, mais c'est ce que je fais. J'essaie donc simplement d'utiliser ces petites astuces de course, j'essaie de copier ce genre de choses.

Le Grand Prix de France, qui se tiendra le week-end prochain sur le circuit Bugatti, un tracé alternant les phases de freinage et d'accélération, sera ainsi un bon test pour Miller, qui avait décroché l'an dernier une belle quatrième place dans la Sarthe.

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