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La rumeur Lorenzo, une claque autant qu'un carburant pour Miller

Le pilote australien indique que la nouvelle selon laquelle Jorge Lorenzo pourrait prendre sa place chez Pramac la saison prochaine a été pour lui comme une claque, mais qu'il l'utilise comme une motivation alors que débute le Grand Prix d'Autriche.

Jack Miller, Pramac Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

La situation de Jack Miller a bien changé de mois en mois. Un temps pressenti pour prendre la place de Danilo Petrucci au sein de l'équipe officielle Ducati en 2020, il a vu cette opportunité s'échapper lorsque l'Italien a commencé à élever ses performances au début de la saison européenne. Dès lors, le renouvellement de son contrat avec l'équipe Pramac ne faisait aucun doute, accompagné de la promesse de disposer d'une moto de la saison en cours, comme c'est déjà le cas cette année. L'entente verbale existait, la poignée de main avait même eu lieu, ne manquait plus qu'un papier à signer.

Or, ce fameux contrat, qui aurait pu être transmis au pilote lors du Grand Prix d'Allemagne, tarde fortement. Au point qu'entre-temps, un invité surprise a rejoint l'équation, Jorge Lorenzo, qui pourrait trouver chez Pramac une porte de sortie à une rupture (encore hypothétique) de son contrat avec Honda. S'il n'accordait jusqu'alors pas de crédit aux rumeurs, Jack Miller a reçu cette semaine des éléments le convainquant que sa place n'était finalement pas si sûre.

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Après des déclarations fracassantes jeudi, le pilote australien est revenu sur le sujet ce vendredi, avec un peu plus de recul. Lorsqu'il lui a été demandé si cette récente évolution des faits l'avait pris par surprise, il a admis : "À 100%. Ça m'a fait l'effet d'une tonne de briques." Autrement dit, l'Australien a pris une claque… "Je l'ai découvert hier", poursuit-il. "Certains l'ont découvert avant cela, d'une manière ou d'une autre. Je n'avais pas besoin de le savoir le week-end dernier, bien sûr."

"En tout cas, je ne suis pas stressé", répète Miller. "Paolo [Campinoti, patron de Pramac Racing] sera là dimanche et je ne pense pas qu'il autorisera [à placer] Jorge sur sa moto, alors ça me rend heureux." Et puisqu'il veut prendre la situation avec le sourire, le pilote australien est aussi particulièrement content de sa performance du jour, auteur du quatrième temps ce matin et du cinquième cet après-midi, ce qui a fait de lui le premier pilote Ducati en EL2. "C'est bien, mais en fait j'aurais voulu être premier au classement, parce que ce serait encore plus drôle. Je n'y suis pas arrivé, le soft ne m'a pas vraiment donné ce que je voulais, mais on n'en a pas été loin."

Jack Miller, Pramac Racing

"On est juste là à faire notre job, comme toutes les semaines. Pour moi, c'est juste une motivation supplémentaire", poursuit-il. "On utilise ça comme un carburant, c'est certain. On peut tous être à l'aise et se dire que j'ai fait un assez bon boulot, mais clairement certaines personnes pensent que ça n'est pas le cas alors je suppose qu'il faut que je fasse encore mieux." Quant à l'identité de ces personnes, il ne la dévoilera pas, mais se contentera d'indiquer : "Je pense que vous avez à peu près une idée."

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Pas stressé, Jack Miller affirme avoir d'autres opportunités à évaluer si jamais le guidon qui lui semblait promis devait effectivement lui échapper, bien que poursuivre son union avec Ducati soit son souhait numéro un. "J'ai fait la conférence de presse hier et j'ai reçu des messages et des coups de fil hier soir. Il y a d'autres options, c'est certain."

Pas de commentaires en l'état

Tout le monde semble désormais attendre des nouvelles de Jorge Lorenzo, absent pour blessure, afin de voir comment évoluera cette affaire. Or, dans l'attente, les équipes concernées s'en tiennent à la situation actuelle et n'en disent pas vraiment plus sur un sujet de toute évidence épineux.

"Il est vrai que le contrat de Jack a été retardé, mais ça n'est pas lié à Lorenzo, c'est quelque chose de différent", a fait savoir Francesco Guidotti, team manager Pramac Racing, ce matin auprès du site officiel du MotoGP, avant de couper court lorsqu'il lui a été demandé si le #99 avait eu des discussions avec Ducati : "Demandez-leur !" Dans la foulée, Davide Tardozzi, son homologue auprès de l'équipe factory, a botté en touche : "Jusqu'à présent Jorge est un pilote Honda, alors nous ne faisons pas de commentaires parce qu'il y a beaucoup de spéculations et nous ne voulons pas parler de cela."

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Alors qu'une autre option a été révélée aujourd'hui, pouvant lier l'Espagnol à Petronas pour un retour dans le clan Yamaha, du côté de chez Honda on ne s'exprime pas plus. L'équipe officielle rappelle simplement, mais fermement, son pilote à son devoir. "Nous ne savons rien, simplement que Jorge a un contrat en vigueur et que les contrats, on les signe pour les appliquer", dit Alberto Puig, qui refuse de commenter ces nouvelles tant que le Majorquin ne lui a pas communiqué directement son éventuel souhait de mettre un terme prématurément à leur contrat.

Si tel était le cas, il faudrait également réfléchir à l'identité de celui qui hériterait d'une place si convoitée, et dès hier c'est le nom de Cal Crutchlow qui était sur toutes les lèvres. Mais, là aussi, Lucio Cecchinello en appelle à la prudence. "Tout comme Nakagami, Cal a un contrat direct avec le HRC. Ce sont des pilotes sous contrat avec le constructeur. En ce qui concerne mes plans, nous souhaitons que tout continue pour l'avenir. Cal est déjà signé pour 2020 et Nakagami est sur le point de signer, alors je ne vois pas de changements pour mon team", pointe le team manager LCR.

Statu quo, donc. Mais chacun attend désormais qu'une personne s'exprime : Jorge Lorenzo.

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