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Miller a fait ses preuves chez Ducati, et il va devoir continuer

L'Australien aura déjà six ans de MotoGP à son actif lorsqu'il intégrera l'équipe officielle Ducati, mais son parcours a été plutôt atypique et pas toujours simple.

Jack Miller, Pramac Racing

Jack Miller, Pramac Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Jack Miller, qui fêtera ses 26 ans en janvier prochain, recevra en cadeau d'anniversaire un nouveau rôle, qui lui a longtemps fait envie, celui de pilote officiel. Une nouvelle fois cependant, il va devoir se contenter d'un accord d'un an, Ducati ayant fait le choix de ne pas s'aligner sur les accords passés chez Yamaha ou Suzuki, dont les pilotes factory ont été signés jusque fin 2022. Miller, lui, va devoir faire ses preuves dès qu'il intégrera sa nouvelle équipe pour espérer, sans doute début 2021, prolonger son engagement.

"C'est difficile d'obtenir [un contrat de] deux ans, mais je pense qu'il n'y a pas beaucoup de monde qui prend de gros risques avec des contrats pluriannuels pour le moment. Ça ne m'affecte pas tellement", assure le pilote australien auprès du site officiel du MotoGP. "J'ai des contrats d'un an depuis que j'ai signé avec Ducati en 2018. Je ne pense donc pas que ça va m'affecter du tout. Ça ne fait que me donner encore plus envie de faire en sorte que le contrat de l'année prochaine soit encore meilleur pour moi."

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Arrivé en MotoGP en suivant un parcours peu commun, puisqu'il a fait le grand saut directement depuis le Moto3, le pilote australien aura mis un peu plus de deux ans à convaincre Ducati de lui faire confiance et de lui offrir ce guidon dont il voulait tant, après avoir échoué à obtenir la même récompense précédemment chez Honda. Mais cela a toujours été son objectif, dont il ne s'est jamais détourné.

"C'est quelque chose pour lequel j'ai travaillé depuis que j'ai rejoint le Championnat du monde en 2012. J'ai signé avec Honda pour passer du Moto3 au MotoGP, j'ai fait trois ans avec eux et je n'ai pas pu accéder à l'équipe officielle là-bas pour une raison ou une autre, sachant que j'étais assez jeune, mais chez Ducati j'ai vraiment trouvé une maison, je m'y sens à l'aise. Ils ont assurément vu quelque chose en moi et j'adore être là-bas, alors c'est génial d'avoir cette opportunité."

Beaucoup de choses à rattraper en 2018

Cette première partie de carrière dans la catégorie reine aura été singulière, marquée par une victoire sortie de nulle part dans la folie d'un Grand Prix des Pays-Bas passé à la postérité, mais aussi par un certain manque de maturité qui a sauté aux yeux des responsables de Pramac lorsqu'ils ont accueilli Miller. D'ailleurs, lorsque nous interrogeons Francesco Guidotti sur ce qui doit être la sixième saison de Jack Miller en MotoGP, le team manager de l'Australien rectifie dans un sourire : "Disons que c'est la cinquième et demie ! Je ne veux manquer de respect à personne, mais sincèrement quand il est arrivé chez nous en 2018, même s'il avait déjà fait trois ans en MotoGP il semblait en être à sa première ou à sa deuxième année."

"Là où il était précédemment, ils l'ont visiblement laissé un peu livré à lui-même. Il était très jeune et il n'était probablement pas très suivi", poursuit Guidotti auprès de Motorsport.com. "Quand il est arrivé chez nous, nous avons compris qu'il y avait un peu plus de travail à faire que ce que nous pensions, mais il a rapidement assimilé et compris ce qui était important."

Fantasque, Miller a aussi le verbe haut et il lui a fallu prendre ses marques au sein de l'équipe italienne en acceptant d'être recadré. D'abord cantonné à une machine inférieure à celle de son coéquipier tandis qu'il gagnait en maturité, il a été récompensé en 2019 par une Desmosedici identique à celle de l'équipe officielle et la spirale positive était dès lors enclenchée.

"La première année n'a pas été facile, nous avons eu des oppositions verbales assez fortes, mais dans le plus grand respect car nous avons toujours cru en son talent et son potentiel", assure Francesco Guiidotti. "Il a compris que ces désaccords avaient pour objectif que nous progressions ensemble et non de rejeter des fautes sur lui. À partir de là, je pense qu'il a compris la méthode de travail et qu'il a travaillé aussi à la maison avec son manager Aki [Ajo] pour progresser sur certains aspects où il en avait besoin. Il faut un tout pour atteindre son objectif."

Propos recueillis par Matteo Nugnes

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