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Être tout le temps aux avant-postes, "un choc" pour Miller

Le pilote Pramac a passé un cap cette saison en évoluant presque à chaque course dans le top 5, ce à quoi il n’était pas habitué jusqu’alors. S’il rongera son frein la saison prochaine, il espère enfin décrocher un contrat dans une équipe d’usine par la suite.

Jack Miller, Pramac Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Jack Miller a réalisé sa meilleure première partie de saison depuis son arrivée en MotoGP en 2015. Actuellement septième du championnat à seulement 15 points du top 5, il a gagné en régularité et comblé en partie cette lacune qui lui faisait défaut les années précédentes, bien qu’il comptabilise néanmoins trois résultats blancs cette saison. Longtemps candidat à un guidon officiel chez Ducati en 2020, il devrait vraisemblablement continuer une saison de plus dans le team satellite Pramac, une année qui lui permettra de confirmer ses récents progrès.

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Un ensemble de nouvelles choses

L’irrégularité a toujours été le problème de l’Australien en catégorie reine, capable de monter sur le podium lors d'une course puis de chuter ou de finir au-delà du top 10 lors de la suivante. Parfois dans la précipitation, il s’est souvent retrouvé hors-jeu, notamment sur la fin de course, et reconnaît avoir travaillé sur ce point. "Je pense que le plus gros cap que j’ai passé cette année a été d’apprendre à être patient, la course est très longue", explique-t-il au site officiel du MotoGP. "J’essaye d’analyser comment les autres font ce qu’ils font avec les pneus et d‘essayer de les économiser au maximum pour effectuer la plus grande partie de la course avec leur potentiel maximal."

En plus de ses progrès personnels, il a pu compter sur l’amélioration de sa machine puisqu’il dispose de la même Desmosedici que les pilotes officiels, Andrea Dovizioso et Danilo Petrucci. "La moto a passé un cap important cette année, nous avons plus de travail à faire lors des tests mais j’adore ça. J’adore le travail d’essais et le fait de comprendre ce qu’il faut changer. C’est beaucoup de fun, mais aussi plus de responsabilité", souligne-t-il, reconnaissant que le soutien de Ducati est plus important cette saison, mais que cela entraîne logiquement "plus de pression" "L’an dernier ça allait, on pouvait terminer certaines courses à la dixième place, la 11e ou une autre, mais cette année ça n’est pas suffisant. On a une moto qui peut gagner des Grands Prix, donc il nous faut être aux avant-postes autant que possible."

Et force est de constater que le numéro 43 y est de plus en plus souvent et s’impose progressivement parmi les hommes forts de la catégorie. En témoignent ses résultats : seulement trois qualifications et une course en dehors du top 6, hors résultats blancs. Il peut également se targuer d'avoir fait son retour sur le podium, aux États-Unis. "C’est la première vraie saison où je me bats aux avant-postes, dans le top 5, à presque toutes les courses et ça a été un choc, ça a été un ensemble de nouvelles choses pour moi", admet-il.

"Le temps passe"

Ses nets progrès l’ont laissé espérer prendre la place de Petrucci au sein du team d’usine, mais il a finalement dû se faire une raison pour 2020, la marque italienne ayant décidé de prolonger le contrat du Transalpin. "Il faut être très fort pour obtenir cette place et je n’ai malheureusement pas été en mesure de l’être cette saison, donc nous faisons un pas en arrière. C’est dur, nous avons négocié un contrat d’un an et, lorsque tout le monde sera libre l’an prochain, nous pourrons renégocier avec Ducati."

Si Miller devrait donc en toute logique rester chez Pramac une année de plus avec une machine officielle, il aimerait que les choses changent ensuite. "Le temps passe. J’ai désormais beaucoup d’expérience en MotoGP et j’arrive à un point de ma carrière où je pense mériter de rouler dans une équipe factory", explique-t-il. "Le plus important est de voir ce que mes résultats disent, si je le mérite ou non, donc l’objectif principal est de continuer à attaquer et à essayer d’arriver sur le podium ou de s’en rapprocher autant que possible, et gagner si c’est possible. Si cela se produit, les gens seront intéressés."

La motivation du pilote de 24 ans est donc élevée au moment de la reprise, qui se tiendra dès ce week-end à Brno. "J’aimerais monter plus de fois sur le podium cette saison. On a la moto pour le faire et je pense que j’ai assez d’expérience désormais", explique-t-il. "Il y a des pistes, qui conviennent bien à mon style de pilotage, qui vont arriver lors de la seconde partie de la saison, Il faut donc qu'on continue à travailler."

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