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Mir confirme des discussions avec Honda... mais pas seulement

Surpris par la décision de Suzuki de se désengager du MotoGP, Joan Mir prépare déjà son avenir et a confirmé des contacts avec Honda mais aussi d'autres constructeurs.

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

Gold and Goose / Motorsport Images

L'onde de choc du départ de Suzuki se fait encore ressentir dans le paddock du Mans. Álex Rins a confié qu'il avait fondu en larmes quand il a appris la nouvelle et son coéquipier Joan Mir a également été choqué par cette décision subite, annoncée en interne pendant le test post-course de Jerez. Le Majorquin, titré en 2020 avec Suzuki, peine encore à comprendre les motivations de la marque.

"C'est dur", a confié Mir ce jeudi. "Je pense que le mot approprié est 'inattendu'. On ne soupçonnait rien parce qu'on était en négociations pour les prochains saisons. Quand j'ai été informé, la première chose que j'ai eue à l'esprit, ce sont les gens [qui travaillent] chez Suzuki."

"On sait tous que cette équipe est particulière, et c'est en raison des personnes qui la composent. Sans avoir beaucoup d'informations, en sachant qu'ils vont quitter Suzuki en fin d'année, comme moi et tout le monde, on ne vit pas de bons moments, c'est certain. Mais on va continuer et on verra."

"Évidemment, c'est surprenant, mais je pense que la situation est difficile à gérer pour tout le monde", a-t-il ajouté. "Personne ne veut imaginer ça. S'ils ont pris cette décision si rapidement, c'est qu'il y a une grosse raison. Sinon, tout se passe bien ici, ce n'est pas comme si on était 16e ou 15e à chaque course, à se battre pour des points, ce n'est pas ça. Je pense qu'il s'est passé quelque chose de gros."

Les discussions évoquées par Joan Mir quant à une prolongation ont naturellement été abandonnées et il doit maintenant trouver une nouvelle destination. Le nom de Repsol Honda est régulièrement évoqué pour que Mir prenne la succession de Pol Espargaró et l'intéressé a confirmé des contacts avec la firme japonaise, mais d'autres constructeurs figurent également sur sa liste.

"Depuis Jerez, on est officiellement sur le marché. Comme je l'ai dit, on était en négociations avec Suzuki avant que tout se passe. Maintenant, c'est sûr que mon manager va avoir plus de travail que ce qu'il attendait. Il discute avec Honda et plusieurs constructeurs pour essayer de garantir mon avenir quand je quitterai Suzuki. Ce n'est pas facile."

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

Joan Mir

Mir n'est "pas particulièrement" pressé de connaître sa destination mais espère que les discussions ne traineront pas trop : "Évidemment, si vous demandez à tous les pilotes du paddock, ils vous répondront qu'ils préfèrent avoir un avenir défini plutôt que l'inverse. Je pense que c'est la même chose pour tout le monde. Dès qu'on aura quelque chose, ça sera mieux pour moi, pour tout le monde."

Joan Mir a reconnu être quelque peu gêné par les questions sur son propre avenir alors que celui de l'équipe qui l'entoure aujourd'hui est encore plus incertain. Il aimerait être accompagné par autant de personnes que possible dans sa nouvelle destination mais garde à l'esprit que chaque constructeur a une structure et des employés déjà en place.

"Dans la situation actuelle, on se dit 'si je peux avoir mon équipe, c'est bien' mais il faut aussi voir où je vais aller, quelles seront les conditions dans l'équipe où j'irai, est-ce qu'ils voudront partir, rester, qu'ils travaillent depuis de nombreuses années... Il y a beaucoup de choses. C'est sûr qu'avec mon équipe, on a décroché de très bons résultats et on a une très bonne ambiance en interne, mais parfois il y a des choses qu'on ne maîtrise pas et un autre constructeur aura ses raisons pour ne pas remplacer une personne."

"Il faudra voir, c'est difficile. Pour moi, c'est dur de parler de ça parce que plus que [le sujet de] l'an prochain, les rumeurs avec Honda, ici ou là, il y a un respect pour [mon encourage chez] Suzuki, pour mon équipe. Ce n'est pas facile de vous en parler. Je ne suis pas à l'aise avec cette situation."

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