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Mir limité par son pneu avant : "Je ne pouvais pas me battre"

Joan Mir a simplement tenté de "survivre" pendant le GP d'Espagne, son pneu avant étant devenu difficile à gérer sur un asphalte très chaud.

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Suzuki a décidé de quitter le MotoGP en fin d'année, même si une communication officielle du constructeur japonais se fait encore attendre. L'annonce choc a été faite aux membres de l'équipe lundi, pendant le test organisé sur le circuit de Jerez et au lendemain d'un Grand Prix d'Espagne difficile pour la marque. Álex Rins a vu l'arrivée hors des points après un passage hors de la piste tandis que Joan Mir a passé toute la course à la sixième place, ne pouvant pas véritablement se mêler à la lutte avec Aleix Espargaró, Marc Márquez et Jack Miller devant lui.

"Les dernières courses ont été un peu décevantes pour moi et celle-ci ne fait pas exception", a déploré le Majorquin devant les journalistes. Mir a vu son pneu avant surchauffer, un problème rencontré par plusieurs pilotes sur un asphalte mesuré à 45°C, et accentué pour ceux qui étaient dans le sillage d'un rival, à l'image de Fabio Quartararo derrière Pecco Bagnaia.

"J'ai pu prendre la sixième place dans les deux premiers tours et après j'ai commencé à rencontrer des problèmes avec le pneu avant", a précisé le pilote Suzuki sur le site officiel du MotoGP. "C'était comme s'il surchauffait quand je suivais quelqu'un. Après, j'ai passé un peu de temps avec le champ libre. J'ai pu rouler à mon rythme mais quand je suis revenu sur [les autres pilotes], ce problème est réapparu. C'est une chose que l'on doit améliorer. Ça m'est arrivé plusieurs fois par le passé et on ne l'a pas encore résolu. C'était dur de faire mieux [en course]. Je ne pouvais pas me battre, je pouvais juste survivre, c'est tout."

"On a vécu quelque chose similaire l'an dernier : j'avais mon rythme mais quand ça commence à arriver, derrière les autres motos, ça ne fait que s'empirer", a ajouté Mir, précisant qu'il ne pouvait "rien faire" pour éviter la montée en température du pneu. "Je ne pouvais pas attaquer ici et c'est la même chose dans toutes les courses où il fait chaud. On doit trouver une solution si on veut se battre sur les circuits où il fera chaud, et il y en aura beaucoup."

Ce problème troublait surtout Mir dans la "deuxième phase des freinages" : "Avec ce pneu dur, en ligne droite on a un peu de charge [sur l'avant] mais pas trop. Le problème est qu'on ne peut pas ralentir la moto. Je pense que le temps perdu à la corde dépasse la durée de la course ! [rires]"

Un mal moderne en MotoGP

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team

Joan Mir estime que l'évolution des motos au cours des dernières saisons a contribué à augmenter les sollicitations sur le pneu avant, mais que des marques rivales parviennent mieux à contourner le problème que Suzuki.

"Les ailerons, tous les devices, ça met plus de charge sur l'avant. Certaines équipes savent comment améliorer leur moto et on n'a trouvé aucune solution pour ça. C'est frustrant parce qu'au troisième ou au quatrième tour, je me disais que j'allais finir à cette position si personne ne rencontrait de problèmes, parce que je commençais à sentir des soucis dans ce tour. L'avant était vraiment un problème."

En difficulté sur cet aspect tout au long du week-end, Joan Mir espérait identifier des pistes de progrès au cours du test effectué lundi sur le circuit andalou, même si Suzuki n'avait pas prévu de faire rouler ses pilotes l'un derrière l'autre pour simuler les situations les plus critiques. Les conditions de piste plus fraîches n'ont de toute façon pas permis de se pencher sur cette question, mais Mir a néanmoins jugé ses évaluations encourageantes.

"Ce n'était pas la meilleure journée pour faire le test car les conditions étaient complètement différentes. Il y avait beaucoup de vent et le vent était frais. On n'a pas pu essayer beaucoup de choses pour faire baisser la température du pneu car on n'avait pas besoin de la baisser. Mais on a essayé différentes choses qu'on n'avait pas pu évaluer durant la première partie de la saison car c'est plus difficile de le faire sur un week-end de course. Je pense qu'on a amélioré le turning."

Avec Charlotte Guerdoux

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