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Joan Mir, rookie mais impliqué auprès de Suzuki

Joan Mir a activement participé au développement de la Suzuki lors du test de Sepang, même si cela n’a pas été de tout repos pour lui en raison de son manque d’expérience.

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

Joan Mir, Team Suzuki MotoGP

Gold and Goose / Motorsport Images

À l’image de Francesco Bagnaia, Miguel Oliveira ou encore Fabio Quartararo, l'Espagnol Joan Mir se jette dans le grand bain cette année en rejoignant le MotoGP. Il a beaucoup travaillé avec Suzuki pendant le test de Sepang mais a également découvert l’ampleur du travail qui attend un pilote de la catégorie reine tout au long de la pré-saison, et cela fait beaucoup de choses à assimiler.

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Débuter dans une équipe d’usine

Le pilote de 21 ans entre dans la cour des grands cette année après une ascension fulgurante. Il y a encore quatre ans, il n’était même pas en Championnat du monde ! Depuis, il a passé deux saisons en Moto3 et décroché le titre, une saison en Moto2 où il a terminé Rookie de l’année, et le voici désormais dans l’équipe Suzuki officielle aux côtés d’Álex Rins.

Alors qu'il découvre le fonctionnement d’une équipe officielle, il reconnaît que ce n'est pas simple : "Il y a la moto de l’an passé qui est au point, il faut donc rouler et mettre l’électronique qui nous convient le mieux sur le circuit, mais dans mon cas cela ne se passe pas ainsi et c’est un peu plus compliqué. Je suis rookie et en même temps je teste beaucoup de choses. Cela me permet de mieux m’adapter, mais cela m’a aussi donné plus de mal au début. Non seulement je dois piloter mais je dois en plus tester des choses." Il en tire cependant une conclusion positive : "C’est quelque chose qui coûte un peu durant les tests mais qui va servir en course."

Pas facile, en effet, d’adapter son style de pilotage au MotoGP lorsque l’on arrive du Moto2. "Il reste toujours des petites choses mais nous sommes ici pour apprendre", déclare le numéro 36. "Je pilote relativement de la façon dont le demande la Suzuki. Au final, avec 170 tours, il y a de quoi apprendre."

C’est encore moins facile lorsque la priorité est l’essai de pièces pour le développement de la moto. Bien qu’il soit débutant, Mir participe pleinement au déroulement du test, et au termes du premier jour à Sepang, il regrettait ne pas avoir pu travailler sur lui-même : "Je ne me suis pas trop concentré sur mon pilotage et j’espère que nous pourrons plus nous concentrer dessus lors des deux prochains jours." Et forcément, son manque d’expérience n’est pas toujours une partie de plaisir en piste : "Honnêtement je me suis amusé, pas tout le temps, mais lorsque j’ai commencé à profiter, je l’ai fait."

Un test encourageant

Au terme du premier jour en Malaisie, Joan Mir pointait assez loin au classement avec la 23e position. Il a cependant progressé pour terminer le test à la 15e place avec une amélioration de près de deux secondes sur son chrono en roulant en 1'59"486. En termes d’écarts, en revanche, il ne s’est rapproché que de six dixièmes du meilleur temps. Ce premier test de l’année reste cependant assez encourageant.

"Pour être honnête je repars d’ici avec de très bonnes sensations et avec un temps assez convenable", a-t-il confié. "C’est dommage que je ne sois pas parvenu à faire un bon tour mais je suis content dans l’ensemble, surtout de mon rythme. Nous arrivons à rouler en faisant de bons temps. L’équipe et moi-même avons eu ce qu’il faut pour être rapides."

Le point négatif de son test est en effet l’erreur qu’il a commise alors qu’il tentait de réaliser son meilleur temps le dernier jour : "C’est dommage car lorsque nous avons passé le pneu pour le time attack je me suis 'planté' et j’ai pas mal perdu, nous aurions pu faire un petit peu mieux et être plus devant."

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Néanmoins, il a beaucoup testé, et son état au terme de la seconde journée illustrait bien son engagement auprès de Suzuki : "Je suis fatigué car c’était une journée très prenante et très dure." L’Espagnol a principalement travaillé sur le freinage en entrée de virage ainsi que sur l’adhérence. Tout comme Rins, il a également testé le nouveau carénage. "Je l’aime bien, mais à présent nous devons comparer les données", a-t-il commenté.

Le bilan de ce test est donc positif pour son expérience en tant que pilote MotoGP. "Je comprends mieux la moto, ainsi que les pneus et diverses choses mécaniques", a-t-il expliqué. "J’ai été un pilote à plein temps." Cependant, ce bilan est tout aussi positif pour le constructeur japonais selon le rookie : "Nous savons dans quelle voie nous devons aller, et c’est la chose la plus importante."

À présent, Joan Mir va prendre la direction du Qatar où se déroulera le dernier test de pré-saison la semaine prochaine, avant la toute première course dans un peu moins d’un mois : "Je suis satisfait de ces tests. Mon chrono est bon, je me sens à l’aise sur la moto et je pense que nous sommes bien préparés pour le test au Qatar."

 

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