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L'airbag de Morbidelli s'est déployé en course

Morbidelli s'est fait une belle frayeur à la fin de la course de Jerez, dans un choc contre Miller dont il assume la responsabilité.

Franco Morbidelli, Petronas Yamaha SRT

Franco Morbidelli, Petronas Yamaha SRT

Gold and Goose / Motorsport Images

Franco Morbidelli a bien failli voir ses efforts s'envoler à deux tours de l'arrivée du Grand Prix d'Espagne. Cherchant à profiter du dépassement d'Andrea Dovizioso sur Jack Miller et de la légère ouverture qu'il entrevoyait à l'intérieur du virage 6 pour lui aussi prendre l'avantage sur le pilote australien, il en a été quitte par un choc contre la Ducati Pramac.

"Ce qui s'est passé était ma faute", admet Morbidelli. "J'ai vu de la place, j'y suis allé, mais ce n'était pas totalement ouvert. J'ai eu beaucoup de chance car j'ai vraiment risqué de tomber et de ruiner une belle course. Mais j'étais en bagarre pour le podium, je remontais et j'avais envie de ce podium. Ça arrive de faire des erreurs."

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Finalement resté sur ses roues, le pilote Petronas a toutefois connu quelques instants troublants, alors que son airbag s'est déployé dans le choc. "Mon airbag a explosé et j'ai eu quelques secondes durant lesquelles je ne savais pas ce qui se passait", explique-t-il. "C'était un assez gros choc. J'ai tout d'abord espéré ne pas tomber, et quand j'ai réalisé que je n'étais pas tombé, je suis reparti et j'ai été dépassé par Pol [Espargaró]."

"C'est comme un boxeur qui aurait pris un gros coup de poing sur la joue. J'étais presque K.O, je ne pouvais pas rouler normalement, mais ce moment difficile a duré six ou sept secondes car l'airbag se déploie et se vide en sept secondes environ. C'est une bonne chose car c'est quasiment impossible de piloter avec un airbag déployé."

"J'ai deux déploiements d'airbag [possibles], j'aurais donc pu avoir un autre contact ! Bravo à Dainese qui fait un travail fantastique, avec d'excellentes technologies. Ça m'aurait aidé si j'étais tombé, mais ça m'a aussi aidé avec ce choc."

Franco Morbidelli, Petronas Yamaha SRT

Une fois la situation rentrée dans l'ordre, Morbidelli est reparti à l'attaque, afin de reprendre à Pol Espargaró la cinquième place dont il venait d'être dépossédé dans cette mésaventure. Premier pilote satellite à l'arrivée, il a égalé son meilleur résultat en MotoGP (c'est son quatrième top 5), se classant à moins d'une seconde du podium.

"C'est un gros boost pour ma confiance. J'étais rapide en pneus usés, j'avais un très bon rythme, je me sentais bien sur la moto et j'ai pu remonter en course, j'ai vu que j'étais au niveau. C'est très encourageant", se félicite-t-il. "L'équipe travaille très bien, chacun fait un excellent travail pour nous mettre dans les meilleures conditions et que l'on soit aussi performants que possible. Je suis dans une très bonne situation physiquement, mentalement et techniquement, donc je peux viser de bons résultats en piste."

Objectif mieux se qualifier pour la 2e course

Après un week-end contrasté, durant lequel il a parfois brillé en essais libres mais où il n'a pu se qualifier que dixième, le coéquipier de Fabio Quartararo se satisfait de son bilan final et de son potentiel, mais sait pertinemment ce qu'il devra mieux réussir pour le deuxième Grand Prix au programme cette semaine à Jerez.

"C'était une très bonne course pour moi. En partant d'aussi loin, je visais le top 5 et je me suis retrouvé par surprise à lutter pour le podium dans les deux derniers tours. J'ai raté mon attaque, mais finir cinquième est une bonne chose pour l'équipe, on fait P1 et P5. On essaiera de progresser le week-end prochain, surtout en qualifications", souligne-t-il. "Je dirais que notre point faible, ce qui a ruiné notre lutte pour le podium et peut-être la victoire, c'était les qualifications. Je partais de trop loin, je me suis battu contre beaucoup de pilotes, et on use alors ses pneus, on perd son énergie, c'est très exigeant. Être devant c'est toujours mieux, et surtout avec cette chaleur ."

"La gestion des pneus s'est bien passée pour moi, j'étais rapide en fin de course et je pouvais attaquer, donc c'était positif. Les conditions cette année étaient très difficiles, les températures étaient très élevées, surtout derrière les Ducati et les KTM : je sentais l'air chaud entrer dans mes poumons, c'était difficile de respirer. C'est pour ça qu'il sera important de commencer à l'avant le week-end prochain, pour ne pas subir leur air chaud et leur façon de piloter. Si j'étais parti plus à l'avant ce week-end, ça aurait été une course différente."

Avec Emmanuel Touzot  

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