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Morbidelli change tout sur sa moto et repart d'une page blanche

Après une première course gâchée par un problème technique à Losail, Franco Morbidelli compte redresser la barre au Grand Prix de Doha, même si le souci n'a pas été clairement identifié.

Franco Morbidelli, Petronas Yamaha SRT

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Franco Morbidelli a connu un revers cinglant dimanche à l'occasion de la première course de la saison. Alors même que certains de ses adversaires le voyaient parmi les favoris pour la victoire, le vice-Champion du monde a dégringolé à une 18e position qui ne lui a rapporté aucun point et a alimenté sa frustration à l'arrivée.

Un problème technique paraissait évident, et c'est vers le holeshot device que les regards se sont tournés, celui-ci ayant donné des signes de mauvais fonctionnement sur la grille. Le pilote italien a toutefois tempéré ces conclusions, estimant que le système visant à abaisser l'arrière de la moto pour le départ de la course avait retrouvé son fonctionnement habituel après son envol, mais que ses sensations étaient malgré tout restées très mauvaises, comme cela avait été le cas pendant les deux soirées de roulage précédentes alors qu'il était l'homme le plus rapide du jour.

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À la veille de la reprise, pour un deuxième Grand Prix qui sera disputé sur la même piste, il indique que la cause de ses maux n'est pas encore claire. La solution tentée sera donc radicale : remplacer toutes les pièces sur lesquelles l'équipe technique du pilote italien a des doutes.

"Il est important d'aborder cette deuxième épreuve au Qatar avec la bonne énergie et la bonne motivation, même si c'est difficile après une course aussi compliquée", explique Franco Morbidelli. "Il est en tout cas important d'effacer ce qui s'est passé le week-end dernier, d'essayer de plonger dans celui-ci en partant d'une feuille blanche et d'essayer d'attaquer ce week-end comme on le fait habituellement."

"On a essayé d'analyser ce qui s'est passé le week-end dernier, on n'a pas pu identifier une chose claire qui m'ait rendu si lent en course. On a pu voir qu'il y a eu un problème avec le start device sur la grille, cependant il a apparemment été résolu et il fonctionnait bien en course, par contre mes sensations étaient toujours mauvaises et mes performances encore pires. On va donc changer toutes les pièces sur lesquelles on a des doutes pour pouvoir aborder ce week-end en repartant d'une page blanche. J'espère que les problèmes que j'ai rencontrés, non seulement en course mais globalement pendant le week-end, vont disparaitre et que je pourrai aborder ce week-end normalement."

"On n'arrive pas à comprendre la raison. On essaye de la comprendre, on essaye d'étudier, et étant donné qu'on est sur un Grand Prix, on change toutes les choses sur lesquelles on a un doute", ajoute-t-il, certain qu'un bon résultat est possible cette semaine si le grain de sable qui est venu troubler sa performance dimanche dernier est évacué, à défaut d'être clairement identifié. "Cela ne fait aucun doute", confirme-t-il. "Après tout, le week-end dernier a été un mauvais week-end pour moi et j'ai pourtant terminé deux séances à la première place. On peut donc partir de bonnes choses et il y a eu de bons signaux le week-end dernier. […] Ce qui est important, c'est de voir si on a pu régler les problèmes que l'on a rencontrés et pour cela il faut que l'on fasse au moins toute la première journée."

Dimanche soir, à chaud, Franco Morbidelli avait sollicité l'aide de Yamaha avec un commentaire cinglant. "Je sais que je ne suis pas en haut de la liste de Yamaha pour le moment, alors je ne sais pas avec quelle urgence ils vont se saisir de ce problème, mais j'espère qu'ils vont le traiter avec beaucoup de sérieux", avait-il déclaré.

Interrogé sur ce commentaire ce jeudi, il a tenu à s'expliquer : "Peut-être qu'après la course je me suis expliqué de manière un peu trop rude, parce que l'adrénaline était doublée après un aussi mauvais résultat et d'aussi mauvaises sensations. Ce que je voulais dire c'est que je ne suis sûrement pas au sommet de leur liste, car ils doivent s'occuper de pilotes d'usine. Ça, c'est certain. Je m'interrogeais sur le timing de leur aide et il a finalement été excellent, ils m'ont bien soutenu, ils m'ont apporté le soutien qu'ils pouvaient m'apporter, dans les bons délais et de la bonne façon. Donc tout va bien."

"Ce que j'ai dit dimanche n'est que quelque chose de naturel. J'ai dit que je ne suis peut-être pas le premier pilote chez Yamaha, or c'est la vérité. Et ça va, car je ne le suis pas. Ça ne veut pas dire que je suis en colère contre Yamaha ou contre qui que ce soit. Après la course, je m'interrogeais simplement, et cela a mené à de bonnes réponses, alors je suis content. Ce que j'ai dit après la course n'était que quelque chose de naturel."

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