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Morbidelli, le choix gagnant de Michael Bartholemy chez Marc VDS

Le pilote italien a démontré que son team manager avait fait le bon choix en l'intégrant à son équipe Moto2. Aujourd'hui c'est à ses côtés qu'il passe à la catégorie reine.

Franco Morbidelli, Marc VDS

Franco Morbidelli, Marc VDS

Gold and Goose / Motorsport Images

Franco Morbidelli, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
Michael Bartholemy, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
Franco Morbidelli, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
Franco Morbidelli, Marc VDS, troisième de la course et Champion du monde
Franco Morbidelli, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
Michael Bartholemy, team principal Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
Franco Morbidelli, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
Franco Morbidelli, Marc VDS
Franco Morbidelli, Marc VDS
Franco Morbidelli, Marc VDS
Le poleman Franco Morbidelli, Marc VDS
Franco Morbidelli, Marc VDS
Franco Morbidelli, Marc VDS, troisième de la course et Champion du monde
Franco Morbidelli, Marc VDS
Franco Morbidelli, Marc VDS
Franco Morbidelli, Marc VDS

Franco Morbidelli sera l'un des débutants de la saison MotoGP, accompagné dans le grand saut par l'équipe Marc VDS avec laquelle il est devenu Champion du monde Moto2 l'année dernière, une équipe au sein de laquelle il a déjà beaucoup appris et dont le team manager possède l'expérience d'une telle transition.

Engagé dans la catégorie dès la première saison d'existence du Moto2, le team belge s'y est vite établi comme une référence, au point que lorsque le pilote italo-brésilien a rejoint ses rangs en 2016, Marc VDS avait déjà un titre à son compteur. Deux ans plus tard, à la couronne conquise par Rabat en 2014 s'est ajoutée cette de Morbidelli, des succès renforcés par deux deuxièmes places au championnat pour Redding en 2013 et Kallio en 2014.

Équipe ayant connu le plus de succès en Moto2, Marc VDS est une référence, tout comme l'est à titre personnel Michael Bartholemy. Franco Morbidelli admet d'ailleurs avoir été "un peu effrayé" par son team manager lorsqu'il a rejoint l'équipe belge il y a deux ans, lui qui a suivi un parcours un peu atypique au préalable. "Je sentais que je devais lui montrer qu'il avait raison et qu'il avait fait le bon choix. Je ressentais donc sans cesse cette pression supplémentaire par rapport à lui, mais en réalité cela venait juste de moi, parce que lui était très gentil avec moi", reconnaît-il.

"Il essayait tout le temps de me calmer et il m'a toujours montré qu'il pensait avoir eu raison, peu importe ce que je faisais sur le moment. Il était calme, il ne me poussait pas à faire des résultats, à être plus rapide ou quelque chose comme ça. Il essayait juste de me mettre dans les meilleures conditions pour que je m'exprime, en me demandant ce dont j'avais besoin et dès que j'avais besoin de quelque chose, il me le fournissait immédiatement. C'est un super team manager."

Un team manager qui a déjà mené sept pilotes vers le MotoGP, ce qu'il fera cette année encore en accompagnant la promotion de Morbidelli après l'avoir vu connaître le succès en catégorie intermédiaire. Et ce succès, le meneur de l'équipe n'en est pas peu fier, bien que l'on ramène souvent son pilote à ses entraînements avec Valentino Rossi, dont il fréquente l'Academy depuis le premier jour. "Quand les gens lui posent des questions sur sa relation avec Valentino, OK, c'est normal, […] mais au final c'était mon choix de le prendre, beaucoup de personnes étaient contre. Valentino n'a jamais piloté de Moto2, il a sa propre équipe en Moto2 et nous les avons battus", rappelle Bartholemy.

Une adaptation progressive

Aujourd'hui, de prétendant au titre en Moto2, Morbidelli redevient débutant et a tout à apprendre de sa nouvelle moto et plus globalement de la catégorie reine. L'expérimenté Bartholemy sait pertinemment que la cible change et que son travail avec son pilote doit désormais évoluer.

"Ils veulent tous y aller [en MotoGP] et être rapides, mais ça ne fonctionne pas comme ça, c'est une étape que vous devez franchir chaque jour", résume le team manager, qui a d'ores et déjà accompagné son pilote sur quatre premiers jours d'essais, en novembre, et qui sera à nouveau à ses côtés cette semaine pour la reprise.

Avant ces premiers tours de roue, Bartholemy anticipait : "J'aimerais suivre le même processus qu'avec d'autres : ne pas se focaliser uniquement sur les temps, éteindre la télé dans le stand parce que cela ne sert à rien de voir où vous êtes, et améliorer le style de pilotage sur les jours à venir." Et il s'agissait, de son point de vue, de poser les fondations, à savoir comprendre comment améliorer "les choses essentielles" dont a besoin le pilote pour performer.

"Peut-être que ma façon de voir les choses est parfois différente de celle de d'autres team managers", concède celui qui a été à la tête de l'équipe Kawasaki en MotoGP, notamment lorsque Randy de Puniet y évoluait. Une méthode qu'il résume ainsi  : "J'essaye juste de leur apprendre la meilleure façon [de faire]."

Mais Bartholemy est un pédagogue ambitieux. "Nous sommes ici pour gagner", prévient le Belge, qui a la ferme intention de confirmer la force de l'association entre Franco Morbidelli et Marc VDS lors des deux saisons à venir, cette fois en MotoGP, après avoir été récompensé à l'automne dernier par les lauriers du Moto2. "En 2015, quand je l'ai vu piloter, j'étais sûr que je pourrais y arriver avec lui. L'objectif a toujours été de gagner et ce jour-là, en Malaisie, on s'est dit que le travail avait payé", se félicite-t-il.

"Quand j'ai pris l'avion à l'aéroport de Bruxelles pour la tournée outremer, je me suis dit 'Peut-être que la prochaine fois que tu verras cet aéroport tu auras un autre titre en poche'. On l'a fait et je suis heureux de l'avoir fait avec lui parce que ça n'était pas facile en interne, dans l'équipe, quand j'ai pris cette décision. Il ne faisait pas partie de cette pyramide Estrella - Marc VDS, c'était une personne externe que j'ai fait entrer en poussant assez fort. Au final on a obtenu le résultat et c'était le plus important."

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