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Morbidelli a touché du doigt le podium, avant de s'effondrer

Le coéquipier de Fabio Quartararo a, lui aussi, été sous le feu des projecteurs à Jerez, avant de dégringoler au classement après une chute très nette de sa performance en course.

Franco Morbidelli, Petronas Yamaha SRT

Franco Morbidelli, Petronas Yamaha SRT

Gold and Goose / Motorsport Images

L.B., Jerez - Dominateur lors des qualifications, le team Petronas Yamaha SRT a vu ses pilotes quitter les avant-postes dans la dernière dizaine de tours de la course, dimanche. Alors que Fabio Quartararo rentrait au stand dans les larmes, contraint à l'abandon à la suite d'une panne de son sélecteur de vitesses, son coéquipier Franco Morbidelli ne tardait pas à se faire reprendre pour finalement rétrograder jusqu'à la septième place. 

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Le pilote italo-brésilien a connu une course en deux parties, très nettes. D'abord un solide départ depuis la deuxième place et huit tours passés dans le même rythme que Marc Márquez, puis une perte subite de rythme qui a donné à Quartararo, jusqu'alors collé dans sa roue, le signal pour le passer. "C'est exactement ça", confirme Morbidelli auprès de Motorsport.com. "Au début, j'étais très rapide, je me sentais à l'aise, je me sentais en forme, rapide. Mais ensuite, malheureusement, j'ai connu une grosse dégradation et j'ai eu beaucoup de mal."

"Ça a été une chute drastique, un step très marqué", regrette le pilote, qui a vu son coéquipier saisir sa chance à cet instant, avant d'être repris un peu plus tard par Álex Rins et Maverick Viñales, en route pour le podium, puis par Andrea Dovizioso, Danilo Petrucci, Valentino Rossi et Cal Crutchlow. Il ne parviendra finalement à reprendre l'avantage que sur l'Anglais, pour s'emparer de la septième place. "À la fin, le feeling à l'avant est un peu revenu et j'ai donc réussi à retrouver des temps corrects, surtout dans les trois derniers tours. C'est positif, mais la partie centrale de la course nous a manqué."

"Quand Vale, puis Cal m'ont passé, j'étais en grande difficulté", admet-il. "Quelques tours après que Vale m'a passé, j'ai compris qu'il y avait une fenêtre, une zone dans laquelle attaquer, et j'ai essayé de comprendre où et comment. J'ai alors réussi à être rapide et à tourner à nouveau en 1'38"6 – 1'38"5 dans les trois derniers tours. Ça a été bon. Mais ça n'est pas Vale qui m'a motivé, j'ai juste essayé de comprendre et j'espérais que quelque chose revienne."

Ce que j'ai appris de Márquez ? Qu'au bout de dix tours il s'échappe !

Bien que récompensé par une septième place bien maigre au regard du rang qu'il a longuement occupé, Franco Morbidelli n'affichait pas, dimanche, la mine déconfite d'un pilote passé à un quart d'heure de son premier podium en MotoGP. Toujours maître de ses émotions, le Champion du monde Moto2 laissait facilement poindre un sourire à l'évocation du bilan global de ce week-end.

"Ça a été un week-end positif, parce qu'on a fait une première ligne et on a été pendant une bonne partie de la course aux deux premières places, collé au premier, et en plus j'étais à l'aise. C'est positif, il faut repartir de là et comprendre comment amplifier ce type de performance", souligne-t-il, avouant avoir même envisagé de s'attaquer à Márquez dans les premiers tours. "Oui, j'y ai pensé, mais je ne voulais pas faire de manœuvres idiotes ou perdre du temps", précise-t-il. 

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Après le top 5 obtenu à Austin, cette septième place fait quoi qu'il en soit office de deuxième meilleur résultat de sa jeune carrière en catégorie reine, et elle vient surtout clore un week-end qui l'a vu retrouver les avant-postes qui lui manquent depuis qu'il a quitté le Moto2. Lorsqu'il lui est demandé s'il peut tirer des enseignements de ces deux-tiers de course passés dans le sillage de Márquez, il rappelle avec une pirouette qu'il ne perd pas le sens de la réalité. "J'ai appris… qu'au bout de dix tours il s'échappe !" sourit le pilote italo-brésilien, dont les temps se sont affaissés alors que le leader parvenait, lui, à maintenir une bonne régularité, gage de domination sur la durée.

C'est sur ce point faible qu'il se penchera aujourd'hui durant la journée de test à Jerez, avec un programme uniquement axé sur les réglages de sa moto, sans nouvelle pièce, dans le but d'améliorer ses sensations. L'objectif : faire en sorte de rattraper sous peu ce rendez-vous manqué avec le podium.

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