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Morbidelli : "Les motos d'usine verrouillent le top 12"

Pour le Champion du monde Moto2 en titre, il est particulièrement difficile de s'illustrer cette saison pour un rookie au guidon d'une moto satellite, compte tenu des progrès accomplis par leurs homologues d'usine.

Franco Morbidelli, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Franco Morbidelli, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
Franco Morbidelli, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
Franco Morbidelli, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS, Alex Marquez
Hafizh Syahrin, Monster Yamaha Tech 3
Hafizh Syahrin, Monster Yamaha Tech 3
Hafizh Syahrin, Monster Yamaha Tech 3
Thomas Luthi, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
Thomas Luthi, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
Thomas Luthi, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
Takaaki Nakagami, Team LCR Honda
Takaaki Nakagami, Team LCR Honda
Takaaki Nakagami, Team LCR Honda

Il ne fait pas bon être un rookie en 2018 ! À la différence de l'an passé, aucun nouveau pilote n'a en effet réussi à véritablement tirer son épingle du jeu depuis le début de saison, ni à réaliser de coup d'éclat.

Sur le plan comptable, seules les performances d'Hafizh Syahrin, que peu attendaient à un tel niveau, et de Franco Morbidelli, ont-elles pu surprendre en début de campagne. C'est d'ailleurs le Malaisien qui tient pour le moment le haut du pavé en vue de l'obtention du titre de Rookie de l'année, avec deux points d'avance sur l'Italo-Brésilien.

Une situation loin d'être similaire à celle de 2017, lorsque Johann Zarco faisait des étincelles et se mêlait plus souvent qu'à son tour au groupe de tête, signant deux pole positions et flirtant avec la victoire à plus d'une occasion.

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Après 11 courses disputées l'an dernier, le Français occupait ainsi la sixième place du championnat (ce sera d'ailleurs son rang final au terme de la précédente saison), avec 99 points. Un bilan à des années-lumière de Syahrin, qui à pareil stade de la saison (on fait donc abstraction ici du Grand Prix de Grande-Bretagne, annulé), ne figure qu'à la 16e place avec... 24 unités !

Progrès des constructeurs et écarts plus étriqués

Une situation qui s'explique selon Morbidelli par le resserrement global des performances cette année (le top 15 se tient régulièrement en une seconde), qui rend d'autant plus impardonnable la moindre erreur pour un rookie.

Selon le pilote Marc VDS, ce resserrement des performances serait lui-même imputable à la récente progression des constructeurs, et notamment de ceux débarqués ces dernières années dans la catégorie reine, à l'instar de Suzuki et Aprilia en 2015, et plus récemment KTM en 2017.

"Nous avons été un peu malchanceux, car le niveau des motos d'usine cette année est incroyable", explique ainsi le Champion du monde Moto2 2017 auprès de Motorsport.com. "Toutes les motos d'usine – je parle aussi bien des Ducati que des KTM et des Aprilia –, donc nous avons été un peu malchanceux sur ce plan-là car il y a quelques temps... Je ne sais pas, peut-être il y a un ou deux ans, si les motos d'usine étaient dans le top 6, si vous aviez une Honda satellite ou autre vous pouviez obtenir un bon résultat car les autres usines plus petites étaient en pleine croissance, comme Suzuki, KTM ou Aprilia."

Il est vrai que la position reculée de Morbidelli au championnat a pu en surprendre plus d'un, surtout pour un pilote qui avait fait preuve d'une vista incroyable l'année de son titre, lors de laquelle il avait signé pas moins de huit succès.

Ces résultats peuvent d'ailleurs être mis en parallèle avec ceux de son coéquipier et ex-dauphin dans la catégorie intermédiaire, Thomas Lüthi, qui n'a toujours pas inscrit le moindre point au cours du présent exercice.

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Mais le faible niveau de compétitivité de la Honda satellite, combiné aussi à la situation instable en interne de l'équipe Marc VDS, qui ne sera plus sur la grille l'an prochain, sont autant de circonstances défavorables à la performance.

"Si vous arrivez [en MotoGP] et que vous grimpez de suite sur une moto d'usine, c'est une autre paire de manches", souligne Morbidelli. "Mais si vous arrivez sur une moto satellite, c'est un peu plus dur je pense. Cette année toutes les équipes d'usine sont très fortes et très dures à battre. Je ne parle pas que de Honda, Ducati ou Yamaha. KTM, Aprilia et Suzuki sont également très rapides, et donc très difficiles à battre pour intégrer le top 12. Ce n'est vraiment pas facile, les motos d'usine verrouillent le top 12."

La saison 2019 sera marquée par la pluralité des machines confiées aux futurs rookies en MotoGP. En effet, si Francesco Bagnaia évoluera sur une Ducati satellite chez Pramac et Fabio Quartararo sur une moto munie d'une "spécification B" au sein du futur team SIC Petronas-Yamaha, Joan Mir et Miguel Oliveira se verront quant à eux confier respectivement une Suzuki ainsi qu'une KTM d'usine. De quoi nous permettre de revoir un rookie s'illustrer pour ses débuts dans la catégorie reine ?

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