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Moins de tours minute pour le jeune moteur Aprilia

Aprilia tente de préserver son nouveau moteur afin qu'aucun problème de fiabilité ne vienne troubler ce premier Grand Prix de la saison MotoGP.

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Aleix Espargaró et sa nouvelle Aprilia avaient fait sensation pendant les essais hivernaux, puis à nouveau mercredi lors du test préparatoire, mais c'est la déception qui prime après leur qualification en 16e position pour le Grand Prix d'Espagne. "Globalement, le week-end n'a pas été facile ou en tout cas pas tel qu'on l'attendait après le test", concède-t-il.

Le pilote espagnol le sait, la chasse au chrono n'est pas son point fort au guidon d'une machine qui paye un déficit de puissance par rapport à la concurrence. "Je dois dire que les time attacks ont toujours été mon problème avec l'Aprilia", explique-t-il. "On n'a pas assez de puissance, c'est clair, ça a été le problème d'Aprilia ces dernières saisons et c'est la même chose cette saison. La RS-GP 2020 est meilleure que les motos [précédentes], mais elle n'a pas plus de puissance, alors quand tout le monde met à la cartographie à fond et des pneus neufs, j'ai beaucoup de mal à les suivre."

Le fait est cependant qu'un travail colossal a été réalisé pour que la RS-GP tienne mieux la comparaison que par le passé et un moteur entièrement nouveau a été conçu, venant s'ajouter à de multiples autres changements sur une moto tout bonnement révolutionnée. Seulement, dès les premiers roulages, la fiabilité de ce jeune moteur a inquiété, au point même que le constructeur requière une adaptation du règlement pour pouvoir y travailler quelques semaines supplémentaires, avant le gel du développement.

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L'équipe reste encore sur ses gardes malgré tout, particulièrement dans la fournaise de Jerez, et cela a finalement poussé Aprilia à prendre des mesures ce week-end afin d'atteindre l'objectif qui compte le plus : voir l'arrivée de la course. Les tours minute du moteur ont donc été réduits. "Nous épargnons le moteur de ce point de vue", confirme Massimo Rivola au site officiel. "Nous ne pouvons pas nous permettre de casser un moteur d'une manière ou d'une autre, alors la chose la plus sûre pour le moment est de réduire les tours/minute."

"Malheureusement, tout le monde sait qu'à Sepang, au test du Qatar et à Misano, nous avons eu de petits problèmes avec le moteur, dus à sa jeunesse. Ce qu'on veut, c'est finir les courses, marquer des points et être forts au championnat. On s'est donc un peu détendu avec le moteur, on ne le stresse pas, surtout sur les tours, on essaye de le comprendre et de lui faire faire plus de kilomètres", explique Aleix Espargaró, se disant confiant que l'équipe puisse faire chemin inverse rapidement, possiblement le week-end prochain pour le Grand Prix d'Andalousie.

"C'est la seule chose positive du week-end : on a été conservateurs avec les tours/minute du moteur", résume le pilote. "On n'a eu aucun problème pendant le week-end. Il faut qu'on attende [dimanche], car ce sera bien sûr le moment le plus exigeant pour le moteur. J'espère qu'on n'aura aucun problème."

Patience en début de course, puis objectif top 10

Aleix Espargaró ne perd pas espoir de bien figurer en course, car depuis le début des roulages à Jerez il constate que, si les matinées lui posent toutes les difficultés possibles, les après-midis lui sont favorables, n'en déplaise à la chaleur extrême que doivent supporter les hommes et les machines. Ce fut le cas notamment vendredi, où il a en plus dû subir un fort chattering mis sur le compte d'un nouvel embrayage, mis de côté depuis.

Très mal à l'aise le matin, il avait en revanche obtenu des signaux positifs en EL2, pouvant juger de son potentiel à un horaire correspondant à celui de la course. "Le niveau de grip était totalement différent, il n'y en avait pas du tout, et je me suis senti mieux. On n'a pas changé de pneu pendant la deuxième séance et j'en suis arrivé à 28 tours avec le pneu arrière, ce qui est très positif parce que notre rythme a été très, très bon. Proche du top 6, assurément", expliquait-il alors.

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"On est fort quand il n'y a pas de grip, j'arrive à très bien piloter avec ce nouveau pneu quand il fait très chaud, ce qui me rend heureux parce que la course sera à 14h. Je pense qu'on peut être très forts dans la seconde partie de la course", poursuit-il, désormais décidé à adopter une stratégie en deux temps : "Il faudra qu'on soit patients [pendant] la première moitié de la course, puis dans la seconde, je m'attends à ce que beaucoup de monde connaisse une dégradation du pneu arrière. Physiquement aussi, ils seront nombreux à être en difficulté parce que c'est très exigeant pour la condition physique ici. Et je suis sûr qu'on sera proches du top 10."

"Quand la piste est glissante et que les autres motos n'arrivent pas à utiliser toute leur puissance à cause des glissades du pneu arrière, on est plus proches, alors que quand on a un grip pur avec un pneu neuf, on perd plus de temps. Je vais donc essayer de prendre un bon départ, puis être patient pour la seconde partie de la course et ensuite je m'attends à ne pas être loin du top 10", conclut Aleix Espargaró.

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