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Le moteur Aprilia donne à nouveau des signaux encourageants

Bien que frustré par son résultat en course, Aleix Espargaró a pu observer que les efforts fournis par Aprilia sur le moteur de la RS-GP semblent porter leurs fruits, avec un régime progressivement augmenté et une vitesse de pointe rivalisant avec celle des Ducati.

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Gold and Goose / Motorsport Images

En dépit d'un résultat plus faible qu'espéré, Aprilia a donné des signes de progrès pendant les essais du Grand Prix d'Aragón, notamment grâce à un moteur neuf utilisé par Aleix Espargaró. Si la spécification ne change pas, ce moteur monté au MotorLand afin de prendre le relais d'un bloc ayant atteint un kilométrage élevé a d'emblée révélé un très fort potentiel en vitesse de pointe. Car si la V-max record d'Aragón a été battue ce week-end avec des Ducati dépassant les 350 km/h, le pilote espagnol, lui, est parvenu dès vendredi à afficher un 348,4 km/h des plus prometteurs. L'utilisation de ce moteur s'est toutefois accompagnée de difficultés d'exploitation, qui allaient dès lors occuper l'équipe italienne durant une grande partie du week-end.

"Le moteur est beaucoup plus fort, car on a vu qu'en vitesse de pointe j'ai fait 348 km/h [vendredi], à seulement 3 km/h du record de la Ducati ! Mais le moteur est très agressif, je ne peux pas l'utiliser pendant le tour", expliquait Aleix Espargaró dès samedi. "On a fait quelques essais comparatifs, mais j'ai décidé de faire les qualifs avec le vieux moteur parce que je me sens mieux avec et mon chrono n'a pas été trop mauvais."

Pointée à 3,4 km/h de la meilleure V-max vendredi, la machine du pilote espagnol a dégringolé vers un déficit de 8,8 km/h lors des qualifications en repassant à un moteur qui avait plus de vécu, ayant disputé la quasi-totalité des deux Grands Prix précédents. "Il est très fort en ligne droite, mais ensuite dans les virages il est vraiment très agressif. Je ne peux donc malheureusement pas utiliser ce moteur", regrettait-il, témoignant d'une "bien meilleure stabilité" avec l'unité plus ancienne et donc d'une plus grande aisance dans le sinueux. "Franchement, mon vieux moteur n'est pas très rapide parce qu'il a un gros kilométrage, mais les sensations que j'ai avec l'accélérateur sont très bonnes, très douces. Normalement, je n'ai jamais de problèmes avec les moteurs neufs, mais cette fois il paraît un petit peu plus agressif. Or, on sait qu'au vu des différences que l'on a en MotoGP, deux ou trois dixièmes peuvent suffire à vous changer la vie."

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Malgré de nouveaux soucis techniques au warm-up, cette fois au niveau de la boîte de vitesses, la décision a été prise d'utiliser ce nouveau moteur pour la course, limitant quelque peu les difficultés d'Aleix Espargaró, bien que cette épreuve se soit révélée plus compliquée qu'il l'espérait sur un terrain habituellement favorable à la RS-GP. "Ce week-end a été très difficile. Mais au final j'ai pris le départ avec le moteur neuf. En ligne droite, c'était évidemment impossible de doubler, mais au moins, je ne perdais pas de temps quand j'étais à l'aspi. Le problème c'est que [les autres] me doublaient en ligne droite quand ils prenaient la mienne, évidemment ! Je dois dire en tout cas que j'arrivais au moins à ne pas perdre de temps derrière eux, donc je suis ravi que nous ayons pu utiliser le nouveau moteur."

Autre source de satisfaction pour le pilote espagnol, voir que le régime moteur de l'Aprilia peut enfin repartir à la hausse. Un soulagement alors que les tours avaient été abaissés dès l'entame de la saison afin de contrer des problèmes de fiabilité malgré le gros potentiel affiché par la nouvelle RS-GP pendant l'hiver. "Après le test de Jerez on n'a pas rencontré le moindre problème avec les moteurs. J'ai fait trois tests et huit courses, et aucun problème. On regagne petit à petit des tours/minute et pour le moment il n'y a eu aucun problème, alors je suis content", se félicite le pilote espagnol.

"Je pousse très fort Aprilia et je sais qu'ils travaillent dur dans cette direction, et ils font du bon boulot : quand on voit la vitesse de pointe que j'ai eue avec le moteur neuf [samedi], ça veut dire qu'on travaille bien. Maintenant il faut qu'on améliore un tout petit peu l'accélération, parce qu'on sait qu'on est forts et rapides en sixième. Pour l'année prochaine, j'espère qu'on pourra rééquilibrer le moteur, peut-être avoir plus d'appui aéro pour réduire un tout petit peu la vitesse de pointe mais gagner en accélération. En tout cas on travaille dur, on va y arriver."

Impossible de doubler en course

Malgré ces signaux positifs, ce premier Grand Prix disputé sur le MotorLand a donc porté à une 13e place décevante pour Espargaró, resté toute la course dans le deuxième groupe du peloton sans parvenir à dépasser. "J'ai pris un bon départ, mais ensuite, des pilotes se sont touchés devant moi et j'ai perdu beaucoup de positions. Le rythme n'était pas désastreux, mais je n'avais pas la vitesse que j'avais les années précédentes. Nous avons eu beaucoup de problèmes durant le week-end. Nous ne pouvions pas vraiment faire beaucoup de tours avec le pneu arrière, et nous avons encore eu de gros problèmes de traction."

"J'ai tout essayé pour rester concentré du début à la fin, faire de mon mieux, mais je ne pouvais doubler personne en course. Petrucci est le seul que j'ai doublé, juste parce que mon frère l'a touché et qu'il est sorti de la piste ! Mais je ne pouvais pas doubler, donc c'est un peu frustrant. Au final, je pense que le rythme n'était pas si mauvais, mais la position n'est pas bonne. J'ai fait de mon mieux. J'ai tout donné du premier virage jusqu'à la fin, j'ai fini à moins d'une seconde des pilotes KTM, mais c'était le maximum, je ne pouvais pas rouler plus vite."

"Pour moi, ce n'est pas facile d'être positif, je n'arrive pas à être rapide. Il y a comme une limite. Je n'arrive pas à finir les courses à moins de dix secondes. J'attaque comme un fou, je donne tout ce que j'ai, mais le résultat est toujours le même. Je ne peux pas rouler plus vite. Dans certaines courses, les KTM se battent pour le podium, dans d'autres ce sont les Suzuki, dans d'autres les Ducati, mais nous finissons toujours à dix, 12 ou 15 secondes de la tête, ce qui n'est pas très loin, mais c'est toujours comme ça. Cela ne me satisfait pas."

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