Une dixième place lointaine pour un Zarco en mal de grip à l'arrière
Le pilote a peiné à suivre le rythme en course, la faute à du patinage à l'arrière de sa M1.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
W.Z., Mugello - Deux semaines après sa déception du Mans, Johann Zarco a cette fois-ci vu l'arrivée du Grand Prix d'Italie. Rien de surprenant quand on connaît la régularité du pilote, qui avait mis 15 mois avant de souffrir d'un nouvel abandon en MotoGP.
Mais à l'issue de la sixième épreuve de la saison c'est tout de même la frustration, non pas du résultat, mais des mauvaises sensations qui ont perduré tout le week-end sans qu'aucun amélioration réellement notable n'ait été perçue, qui prédomine chez Tech3.
Un problème insoluble tout le week-end
La faute à une mauvaise direction prise dès le vendredi selon le Français. "Nous avons eu des sensations qui étaient plutôt bonnes [le vendredi]", débute le numéro 5, dixième ce dimanche. "On pensait prendre la bonne direction, mais finalement on était peut-être déjà à la limite de ce qu'on pouvait faire. Donc vendredi on était positifs en pensant qu'on allait continuer à progresser. Mais le fait qu'on n'a pas progressé, cela nous a mis en difficulté."
Le problème principal rencontré en Toscane a sans doute résidé dans le manque de grip à l'arrière de la Yamaha, un défaut qui affecte généralement les Yamaha officielles et dont les M1 du team Tech3 avaient su se jouer jusqu'ici.
Pour pallier à ce problème d'adhérence, Zarco a donc été contraint de forcer son pilotage en course, pointant pendant quelques tours en huitième position, ce qui n'a pas été sans causer quelques désagréments physiques. "En général on arrive à contrôler, même si c'est un point souvent récurrent que de se plaindre du grip arrière", détaille le Cannois. "Mais il y a aussi un feeling général du pilote, car si on n'a pas le contrôle de cette motricité à l'arrière, on ne peut presque rien contrôler."
Pourtant, le tricolore a bien cru qu'une remontée depuis sa neuvième place sur la grille était possible en début de course. "Le groupe de devant, il n'était pas loin au début. Je me suis donc dit : 'ok, tu vas trouver le rythme et tu vas les rattraper'", se souvient-il ainsi. "Mais finalement, ça n'a fait qu'empirer, et à la fin j'étais fatigué. Quand vous devez forcer sur la moto, tout devient pire. C'était donc nécessaire de terminer. Finir la course, prendre les points, et ensuite oublier ce mauvais week-end ainsi que toutes les mauvaises sensations que j'ai eues."
Sa bataille perdue face à Maverick Viñales et Álvaro Bautista a par la suite achevé une course décidément bien délicate. Le Français a donc dès lors pris le parti de gérer l'arrivée dans le top 10. "J'étais devant Viñales et Bautista, et j'avais un rythme aux alentours des 1'48", poursuit-il. "Viñales m'a passé et d'un seul coup ça change de trajectoires, ça change de rythme. Bautista a enchaîné et m'a passé de suite, et après je n'ai pas pu reprendre mon pilotage et mon rythme en 1'48. Ensuite quand ils m'ont lâché, j'ai assuré les deux derniers tours."
Reste à voir donc si les problèmes de grip arrière se renouvellent lors de la prochaine manche en Catalogne, où les Yamaha officielles avaient souffert l'an dernier, même si les derniers essais réalisés par Tech3 à Montmeló ont été rassurants.
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