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Le nouveau pneu ? Les pilotes ne l'avaient pas demandé !

Surprise lors de la conférence de presse post-qualification. Marc Márquez et Cal Crutchlow ont révélé qu'ils n'avaient jamais demandé le fameux pneu inédit bloqué par la grève en Argentine.

Pneus de tests Michelin MotoGP

Photo de: Michelin Sport

Pneus de tests Michelin MotoGP
Pneus de tests Michelin MotoGP
Pneus de tests Michelin MotoGP
Le pneu Michelin de Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing après la course
Michelin technician at work
Un ingénieur Michelin prend la température de la piste
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Le poleman Marc Marquez, Repsol Honda Team,le troisième, Cal Crutchlow, Team LCR Honda
Cal Crutchlow, Team LCR Honda
Cal Crutchlow, Team LCR Honda
Cal Crutchlow, Team LCR Honda

Le feuilleton du deuxième Grand Prix de la saison est écrit non pas par les pilotes, mais par Michelin. Le manufacturier de Clermont-Ferrand a été au centre d’une rocambolesque histoire de pneumatiques inédits, finalement délaissés volontairement par les équipes.

En prévision du Grand Prix d’Argentine, Michelin ne voulait pas prendre de risque. La firme française avait encore en mémoire les images marquantes d’explosion de pneu arrière sur la Ducati de Scott Redding. Pour éviter pareille publicité négative, trois types de gommes (tendre, medium, dur) ont été préparés et expédiés en Amérique du Sud. Mais une quatrième monte a été construite en urgence, à 69 exemplaires, après une pétition de plusieurs équipes. Ce nouveau pneu était réalisé avec une carcasse plus rigide que les gommes ‘‘classiques’’.

Hélas, la cargaison a débarqué en territoire argentin plus tard que prévu. Une grève générale paralysant le pays, les pneus n’ont pas pu être acheminés au circuit avant vendredi soir. Beaucoup de retard pour finalement pas grand-chose : une réunion de la Commission de sécurité rejetait définitivement l’utilisation du nouveau pneu pour le restant du week-end.

À l’issue des qualifications, les deux meilleurs pilotes Honda (Marc Márquez et Cal Crutchlow) sur la grille de départ ne mâchaient pas leurs mots. Le Champion du monde sortant revient sur cet épisode, en rappelant le règlement. "La règle dit que nous devions avoir trois versions de pneu avant et trois autres pour l’arrière. Nous ne pouvons pas avoir plus ou moins. Pour une quelconque raison, Michelin a apporté l’extra tendre à l’avant, puis nous avons un peu parlé en Commission de sécurité, et nous nous sommes demandés pourquoi nous avions ce pneu-là. Même la Direction de course n’en savait rien, ils n’avaient reçu aucune information ! Nous étions entre 13 et 15 pilotes réunis et personne n’avait demandé un pneu différent. Pour cette raison, c’est préférable de l’essayer dans une réelle séance de test, après Jerez ou quelque chose comme ça."

"Trois pneus, c'est assez"

Ces paroles ont de quoi surprendre ! Un nouveau manque de communication au sein des différents acteurs du MotoGP semble donc avoir été la cause du refus unanime des pilotes. Des révélations qui cadrent difficilement avec les paroles de Piero Taramasso, le responsable de la compétition moto pour Michelin. "Ce fut une décision prise à la dernière minute, c'est la raison pour laquelle nous avons envoyé le chargement séparément des autres pneus. Ce que nous souhaitons, c'est contenter le plus de pilotes possible. Nous sommes contents de continuer les essais de pneus, jusqu'à ce que nous parvenions à choisir quelle carcasse est la meilleure", avait-il expliqué vendredi à Motorsport.com.

Marc Márquez poursuit son explication. "L’année dernière, nous avions parlé en Commission de sécurité et nous avions décidé d’avoir trois types de gommes pour chaque épreuve. Trois pneus, c’est assez, on ne peut pas en avoir plus, ou alors ça devient un test grandeur nature comme en hiver. Il n’y avait aucun besoin d’avoir ce nouveau pneu. Tout le monde était d’accord."

Le pilote espagnol n’a pas la langue dans sa poche, alors que d’après les premières données, ce fameux pneu aurait pu l’avantager. "Ce pneu aurait pu être adapté à mon style de pilotage, car il serait plus efficace sur les points de freinage. Je souhaite rouler avec plus tard", conclue-t-il.

À ses côtés en salle de presse, Cal Crutchlow poursuit la réflexion de Márquez. "Je pense que c’est la bonne décision [de supprimer ce pneu]. Avec la météo d’aujourdhui [d’hier], quand pouvions-nous l’essayer ? Je ne pense pas que les pilotes allaient rouler avec lors du warm-up se dire 'OK, on le prend pour la course'. Mais il y a certains pilotes qui ont expliqué que les gommes à l’avant étaient un peu plus tendres que ce que nous avions auparavant. J’espère que l’on pourra tester quelque chose de différent dans le futur", explique le Britannique. Décidément, le circuit Termas de Río Hondo n'est pas la tasse de thé de Michelin !

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