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Nouvelle Yamaha : du positif, mais toujours un déficit en ligne droite

Les nouveautés proposées aux pilotes Yamaha pour le test de Valence ont été accueillies avec des commentaires encourageants après la première journée. L'exigence de progrès reste toutefois grande, notamment en matière de vitesse de pointe.

Watch: Embarquez avec Valentino Rossi à Valence !

L'envie de tourner la page est évidente après une saison 2019 à oublier pour Valentino Rossi, qui n'a donc surpris personne en se dédiant corps et âme à la version 2020 de la Yamaha mardi, lors de la première journée du test de Valence. Le pilote italien a conclu la journée en neuvième position, à huit dixièmes du meilleur temps posté par Fabio Quartararo. Alors que les trois autres Yamaha ont verrouillé le haut du classement, il a bouclé 73 tours dont une majorité avec la nouvelle M1. Celle-ci présentait une nouvelle évolution moteur, mais aussi un châssis légèrement évolué et une entrée d'air différente.

"J'ai pris le guidon de la nouvelle moto et, pendant 90% du temps, j'ai tourné avec celle-là car je me suis trouvé bien", explique-t-il. "On n'a pas fait tellement de comparaisons, on est déjà en train de suivre la voie de 2020. C'est une moto légèrement différente, tant au niveau du châssis que du moteur, mais les premières sensations sont qu'on est déjà assez bien."

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Le moteur utilisé pour ce test n'est pas encore la version définitive qui sera utilisée la saison prochaine, néanmoins il semble que la direction prise dans son développement soit la bonne, selon Rossi. La vitesse de pointe reste toutefois un point faible indéniable en comparaison de la concurrence, à en juger par le fait que le #46 a accusé 10 km/h de déficit sur la Ducati de Jack Miller à la fin de cette journée. "La première impression est plutôt positive, parce qu'on a un peu progressé, mais la route est encore longue. La différence est assez grande, surtout en vitesse de pointe", souligne-t-il.

"Les idées pour le développement sont bonnes", estime Rossi. "Il faut essayer d'aller un peu plus vite en ligne droite, mais aussi d'améliorer la distribution de puissance à la sortie des virages, et l'impression n'est pas mauvaise. On est un peu plus rapides et ce moteur est une étape dans l'évolution parce qu'il y a encore autre chose qui doit arriver. Et en termes de distribution, ça n'est pas mal non plus, et c'est important pour les pneus."

De son côté, Maverick Viñales a estimé qu'il était encore "difficile de comprendre" le gain apporté par le nouveau moteur, espérant s'en faire une meilleure idée ce mercredi alors que se poursuivent les essais. Quant au châssis, il a apporté des impressions positives aux deux pilotes. "On a quitté l'autre moto à un niveau incroyable, alors on continue à y travailler, mais je suis assez content de voir que la différence n'est pas grande", souligne le pilote espagnol, deuxième au classement.

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"J'ai été rapide toute la journée et c'est le plus important, mais ce n'est bien sûr que la première journée, les 50 premiers tours, et il en faut plus", poursuit Viñales. "Le bon point, c'est que j'ai été rapide et régulier, tout le temps. Et j'ai maintenu un rythme en 1'30, ce qui est ce que j'ai fait tout le week-end. C'était vraiment bien."

Maverick Vinales, Yamaha Factory Racing

Pour sa part, Valentino Rossi a jugé que le nouveau châssis était "très similaire" au précédent. "Pour moi, l'électronique et le moteur sont les domaines dans lesquels on doit progresser, et surtout le moteur. Mais Yamaha semble désormais être d'accord avec cela", ajoute-t-il. "J'aime la manière dont travaille Yamaha. Déjà, ils travaillent, et rien que ça c'est positif. Et puis, il y a moins de confusion par rapport aux dernières années et le programme est plus clair."

Première journée pour le nouveau chef mécanicien

Les nouveautés n'étaient pas que techniques dans le stand de Valentino Rossi, mardi, puisqu'il a commencé à travailler avec son nouveau chef mécanicien, David Muñoz. La plongée du nouveau chef du stand dans le grand bain semble avoir été positive, bien qu'il lui faille du temps pour prendre les mesures de son nouveau rôle.

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"On s'est bien entendu, mais il faut du temps parce qu'il y a naturellement certaines choses à changer. La première approche a en tout cas été positive, mais je m'y attendais parce que je le connais puisqu'il travaillait pour notre équipe [Sky Racing Team VR46 en Moto2, ndlr]. Il a bien travaillé aussi avec le reste de l'équipe, mais il est encore très tôt", commente le #46.

"L'organisation du travail restera similaire, mais il doit un peu étudier la moto car elle est différente de la Moto2. Ce sont donc des tests importants pour nous", ajoute-t-il. "Mais c'est bien, parce qu'il y a de nouvelles motivations et de nouveaux automatismes qui doivent se mettre en place. Pendant la dernière heure [mardi], on a travaillé aussi sur les réglages et j'ai réussi à être assez rapide même en pneus usés, ce qui est très important."

Avec Léna Buffa

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