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Opération de l'arm-pump : le dilemme d'Aleix Espargaró

Au-delà de savoir s'il doit se faire opérer de son syndrome des loges, Aleix Espargaró a dû sous-peser les difficiles tenants et aboutissants relatifs au timing d'une telle intervention dans un contexte particulier pour Aprilia.

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Gold and Goose / Motorsport Images

Lors de la course de Jerez, il y a quinze jours, Aleix Espargaró est devenu l'un des pilotes les plus récemment touchés par le syndrome des loges, aussi connu sous le nom d'arm-pump. Une douloureuse compression musculaire contre la membrane qui l'entoure, et qui a pour conséquence de tétaniser l'avant-bras (du côté droit dans le cas du pilote espagnol). Ce mal, qui a durement touché Fabio Quartararo alors qu'il était aux commandes du dernier Grand Prix, a eu pour spectaculaire conséquence de voir le pilote Yamaha factory dégringoler inexorablement jusqu'à la treizième position à l'arrivée et de lui imposer une nouvelle intervention chirurgicale avant de se présenter ce week-end au Mans pour le Grand Prix de France.

Espargaró, lui, a participé aux tests privés du lundi dans la foulée du GP d'Espagne et a de nouveau souffert. Une chute à cette occasion, qu'il peut d'une certaine manière attribuer à ses difficultés physiques, a fini de convaincre le pilote Aprilia de prendre le sujet en main et d'effectuer une batterie de tests additionnels, pour finalement trancher : l'opération sera bien nécessaire, même si elle a déjà été réalisée il y a une dizaine d'années. Néanmoins, il n'a pas été possible de la faire juste avant de venir en France.

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Questionné sur le sujet et sur la pertinence de le faire plutôt que de modifier sa manière de s'entraîner, celui qui arrive donc au Mans sans avoir encore subi l'opération assure que la décision de passer sur la table d'opération juste après ce week-end est prise "à 99%".

"La première chose est que je ne suis toujours pas à 100% : j'ai beaucoup souffert pour gérer les cinq ou six derniers tours [à Jerez] et je n'étais en mesure de piloter qu'avec un seul doigt", rappelle-t-il. "J'ai vraiment fini à la limite, puis lundi j'ai connu une très, très grosse chute lors des essais et je me suis retrouvé à l'hôpital à faire des tests et à parler avec les docteurs. Il semble que j'étais affecté au niveau des muscles du bras droit où j'avais déjà été opéré en 2010, il y a plus de 10 ans, et que j'aie besoin d'une opération : ils ont suggéré que la meilleure chose était de la faire."

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"Je sais que beaucoup de gens pensent à bien et essaient de t'aider, mais chacun a son opinion. Certains disent que l'on peut le traiter avec des massages, d'autres disent qu'avec des massages, on aura plus d'inflammation et à la fin c'est difficile. Je crois sincèrement qu'en MotoGP, nous avons [avec le Dr Chartre] l'un des meilleurs docteurs au monde et il m'a fortement recommandé de réaliser l'opération car, comment dire… c'est un gros désastre au niveau du bras : ça ne va pas !"

Après avoir hésité, donc, Espargaró passera bien par la case opération. Mais les questions ne cessent d'affluer dans la tête de celui qui pense aussi au-delà du Mans et ne sait pas si revenir d'opération au Mugello serait bien mieux que d'attendre encore quelques journées supplémentaires.

"C'était limite de se faire opérer mercredi ou jeudi car il n'y aurait pas eu suffisamment de temps pour arriver pleinement remis au Mans donc j'ai décidé de faire Le Mans, qui n'est pas un circuit trop physique mais je suis très, très inquiet au sujet du Mugello parce que c'est le pire circuit pour un arm-pump et que c'est aussi le 100e Grand Prix pour Aprilia… alors je ne veux pas être opéré ! Je déteste cette situation ! Mais je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour être dans la meilleure condition possible pour Aprilia au Mugello, et donc si l'on me recommande ça, alors je suivrai ces recommandations. C'est décidé."

 

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