"Explosif" en qualifs, Pedrosa veut tenir "avec la douleur" en course
"Explosif" en qualifications selon ses propres mots, Dani Pedrosa a poussé physiquement en EL4 pour tester l'endurance de son poignet convalescent. Mais le vrai test sera la course de dimanche.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
C’est un Dani Pedrosa sous antidouleurs qui s’est élancé en piste pour l’enchaînement des EL4 et des qualifications, ce samedi, par une importante chaleur andalouse.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le pilote Repsol Honda a fait plaisir aux fans de Jerez, en étant l’Espagnol le mieux classé d’une séance de qualifications enlevée par le Britannique Cal Crutchlow, sur la Honda satellite du team LCR.
P2 à 0"259, Pedrosa devance son équipier Marc Márquez, dont la cinquième position est certes décevante, mais qui aurait pu connaître une situation encore pire, ne devançant le duo Suzuki formé par Rins et Iannone que pour 0"005 et 0"010 respectivement !
"Je suis heureux car c’est un super résultat et être sur la première ligne est très important," commente Pedrosa avec humilité après la séance. "C’est positif car depuis Austin, je me sens mieux. Je suis content, car dans ces conditions, je ne m’attendais pas à être si explosif en qualifications", relate celui qui se remet d’une fracture du poignet droit.
Auteur d’un quatrième chrono en EL4 avec 17 tours bouclés, Pedrosa a cherché dès le début d’après-midi à tester sa résistance physique et son aptitude à maintenir des chronos compétitifs avec régularité, quand d’autres, comme les pilotes Ducati, alignaient cinq boucles de moins.
"On a bien travaillé sur le rythme de course et il faut voir le choix de pneus et si je peux tenir toute la distance demain avec la douleur et un peu de manque de puissance, mais j’espère pouvoir faire une bonne course", analyse le #26, auteur de la pole position, du meilleur tour et de la victoire 2017.
En course, Pedrosa avait tenu à pousser immédiatement au départ de l'épreuve texane, tout d'abord pour mesurer ses capacités physiques, mais également en raison de la configuration du circuit. À Jerez, la manière de gérer la course s'annonce fort différente, d'autant que les écarts entre pilotes sont loin d'être aussi importants qu'à Austin.
"Cette piste est différente et les temps sont vraiment serrés, alors le rythme est plus important que de pousser çà et là. Mais c’est un bon point pour moi en ce moment qu’il y ait deux tours de moins que l’an dernier ! Mais le rythme est plus important que le fait de pousser par moments."
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