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Pedrosa inspiré par Stoner, poussé par Lorenzo

Avec Jorge Lorenzo, Dani Pedrosa assure avoir "ressenti le besoin de repousser encore [ses] limites", tandis que Casey Stoner, qui fut son coéquipier, lui a "ouvert les yeux" sur des techniques qui lui étaient étrangères.

Jorge Lorenzo, Fiat Yamaha Team, Dani Pedrosa, Repsol Honda Team, Casey Stoner, Ducati Marlboro Team

Photo de: Bridgestone Corporation

En dix-huit saisons passées dans le Championnat du monde, Dani Pedrosa a acquis un statut de référence, grandement respecté et régulièrement honoré par ses pairs depuis qu'il a mis un terme à sa carrière de titulaire.

Ainsi, il y a quelques mois, Casey Stoner a déclaré que c'est à ses côtés qu'il a le plus appris. Récemment interrogé par Marca sur cette déclaration, l'Espagnol a réagi : "Eh bien, quand il a dit ça, on s'était vu peu de temps auparavant... et je lui avais dit la même chose ! J'ai couru avec lui à partir de mes 15 ans dans le championnat espagnol, mais presque toujours dans des équipes différentes. Quand il est arrivé chez Repsol Honda [en 2010, ndlr], j'ai pu comprendre comment il faisait ces choses que je voyais à la télévision sans les comprendre. Quand il a été dans l'équipe, je l'ai découvert, il m'a ouvert les yeux et j'ai beaucoup appris."

C'est cette cohabitation qui a permis à Pedrosa de s'enrichir en observant au plus près celui qui était son adversaire. Or, cela n'a pas été possible avec ses autres rivaux directs : "Jorge, par exemple, je n'ai pas été dans la même équipe que lui. Je ne pouvais donc pas comprendre comment il faisait ce qu'il faisait." Pour autant, Pedrosa a trouvé une émulation avec Jorge Lorenzo, tous deux ayant été opposés dans une très forte rivalité dont il assure qu'elle l'a amené à repousser ses limites.

"J'ai une vision des choses ; je ne veux pas paraître arrogant, mais voilà ce que je pense : quand je courais en 125cc et que j'ai remporté le championnat [en 2003, ndlr], j'ai eu l'impression d'ouvrir une nouvelle voie pour que de nombreux Espagnols puissent croire en la possibilité de gagner et d'être champions. Que ce soit pour des raisons physiques ou parce qu'ils se disaient qu'étant donné que je l'avais fait et qu'ils me connaissaient depuis que j'étais petit, ils voyaient qu'en travaillant dur c'était possible", explique le Catalan, né en 1985.

Et de poursuivre : "Mon grand rival, c'était Jorge, qui est un peu plus jeune que moi. On s'est nourris l'un de l'autre. Moi, ça me motivait beaucoup de me confronter à lui. Contre Stoner aussi, mais c'est avec lui surtout que j'ai ressenti le besoin de repousser encore mes limites parce qu'il est arrivé avec le désir de prendre cette place. Moi, qui avais deux ans de plus, j'ai essayé d'obtenir des résultats, puis il a fait de même et cela a créé une explosion qui a montré à beaucoup d'autres pilotes que c'était possible."

Dani Pedrosa, Repsol Honda Team, et Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing

Dani Pedrosa et Jorge Lorenzo en lutte pour la victoire à Brno en 2012

De la compassion pour la situation de Márquez

Arrivé en MotoGP en 2006 après avoir enchaîné trois titres dans les petites catégories mondiales, Dani Pedrosa a été un pilier du clan Honda, faisant d'abord équipe avec Nicky Hayden durant trois ans, avant de voir arriver Andrea Dovizioso puis Casey Stoner. Il a ensuite été longuement associé à Marc Márquez, arrivé en 2013 en remplacement de l'Australien, qui venait de brutalement raccrocher.

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De huit ans le cadet de Pedrosa, le nouveau-venu a d'emblée pris le leadership et changé la dynamique interne chez Honda, tout en ouvrant une période de domination sur le MotoGP seulement entachée par l'échec de 2015. Après une saison record en 2019, c'est une fracture du bras qui a fait s'écrouler la suprématie de Márquez, contraint à plusieurs longues convalescences depuis deux ans. Aujourd'hui encore, la star espagnole est absente à la suite d'une quatrième opération sur ce bras toujours meurtri et son ancien coéquipier se montre compatissant face à cette situation qu'il comprend très bien.

"Chacun a sa propre façon de traverser ces situations, chaque circonstance est différente. J'ai eu beaucoup d'opérations où le médecin a super bien réussi du premier coup et... j'ai eu de la chance. Mais j'en ai eu d'autres où, je ne sais pas pourquoi, ça a été le contraire", rappelle Pedrosa.

"Puis on tombe dans une spirale avec une opération, puis une autre opération, une autre et une autre... Chaque opération est plus compliquée que la précédente parce qu'on en a déjà eu une auparavant... C'est un processus dans lequel on ne voudrait jamais souffrir, on voudrait que tout se passe bien du premier coup parce que c'est ce qu'il y a de mieux pour tout le monde, mais il s'est retrouvé dans cette situation. Je la connais, et pas seulement moi, beaucoup de champions ont souffert de situations comme celle-ci."

"C'est quand ça dure longtemps que la confiance est la plus ébranlée. On passe plus de temps à la maison ou à l'hôpital à rechercher des réponses et à se demander si on retrouvera un jour un corps comme avant. C'est là que l'aspect mental est important ainsi que le fait d'être entouré de personnes qui veillent sur vous."

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