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Petrucci : "C'est surtout moi qui me mets sur la sellette"

Le pilote Ducati, bien qu'assuré de garder sa place la saison prochaine, reconnaît qu'il se met trop de pression alors que ses résultats ont baissé depuis cet été. Il lui reste quatre courses pour tenter de rebondir et de reconquérir la troisième place au championnat.

Danilo Petrucci, Ducati Team

Danilo Petrucci, Ducati Team

Gold and Goose / Motorsport Images

Vainqueur du Grand Prix d'Italie en juin et auteur de cinq entrées dans le top 5 dans les six courses qui ont précédé la pause estivale, Danilo Petrucci n'est plus que l'ombre de lui-même depuis le retour des vacances, en août. La spirale négative dans laquelle il est entré a atteint son paroxysme avec les deux dernières manches européennes, le mois dernier, avant qu'il se saisisse du problème en requérant l'aide de Ducati. Une réunion sur laquelle il misait beaucoup a permis de dégrossir les soucis et d'entamer à partir de la Thaïlande un processus de progression qu'il pressent long.

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Les temps sont toutefois serrés, et Petrucci sait que dès cette semaine au Japon il va lui falloir se montrer sous un meilleur jour, ainsi qu'il l'a expliqué aux médias à la veille des premiers essais. Comme souvent dans le cas de l'Italien, cependant, la véritable pression semble être celle qu'il s'impose à lui-même.

Qu'attends-tu de cette course ?

En Thaïlande, j'ai eu de petits problèmes, surtout durant la première partie de la course, les sept ou huit premiers tours. Ensuite j'ai été assez rapide, même si je n'étais bien sûr pas au niveau des trois premiers. Mais en qualifs, déjà, j'avais ressenti un peu les sensations que j'aimerais avoir sur la moto. Alors ici je veux recommencer à me battre devant, pour désormais non plus défendre [la troisième place au championnat], mais récupérer un peu de points. Je ne sais pas comment sera la météo, mais il est certain que la pluie ne nous ferait pas peur si jamais il devait y en avoir ces prochains jours. Sur le papier, c'est clairement une piste qui pourrait nous aider. Il y a beaucoup de choses à voir, mais il est clair que je veux recommencer à me battre devant.

Comment affrontes-tu cette période ? Tu as l'impression d'être sur la sellette ?

Non, je ne me sens pas sur la sellette, c'est plutôt que je sens que je travaille beaucoup, or quand on ne voit pas de résultats on se demande si on se trompe de domaine dans lequel travailler. En Thaïlande, je me suis senti un peu mieux. C'est à moi d'être rapide sur la moto. C'est surtout moi qui me mets sur la sellette, ça n'est pas comme si quelqu'un me l'avait dit. Tout le monde a toujours la volonté de résoudre les problèmes que l'on a. Je fais énormément pour essayer de comprendre, mais c'est un peu comme au début de la saison où tout le monde avait des attentes : les trois premières courses ont été, à mon avis, décevantes. Maintenant je pense qu'il suffit d'obtenir un bon résultat pour recommencer à me battre devant et j'aimerais que cela arrive sur cette course.

Après les déceptions du début de saison, il y a quand même eu de bons résultats et une victoire qui n'était pas due au hasard…

Je suis le premier à vouloir revenir à ce niveau. Il y a eu des courses vraiment difficiles, Misano et Aragón. Il est clair que si je me bats encore pour la troisième place au championnat, cela signifie que ceux que j'affronte ont eux aussi connu des hauts et des bas. Le fait est que je me battais pour le podium à toutes les courses et ensuite sur certaines épreuves j'ai eu du mal à me maintenir parmi les dix premiers. Je dois dire qu'au moins je n'ai pas perdu mon calme et je me suis encore une fois remis en question pour essayer de comprendre ce qu'il fallait résoudre. Il est clair que ça ne me plaît pas d'être comme ça, alors j'essaye d'en faire toujours plus pour revenir là où je voudrais être.

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As-tu compris à quel moment tu as perdu un peu la direction ? Y a-t-il eu un moment précis ?

Il y en a eu un. Je suis reparti de Brno… Quand on essaye de faire plus, on n'arrive qu'à faire moins. Et je n'ai pas disputé une course qui répondait aux attentes, au contraire j'ai toujours été derrière. En Autriche, j'ai fait une grosse erreur en qualifs, je suis parti 12e alors que j'avais le rythme pour me battre avec les premiers, et en partant de là j'ai été bloqué par deux accidents. Ces deux courses m'ont beaucoup appris, parce que je me suis rendu compte que je perdais des points alors que j'étais justement revenu avec l'envie d'en gagner par rapport au quatrième. À partir de là, ça a été un peu le serpent qui se mord la queue, parce que j'essayais de faire plus et au lieu de monter je ne cessais de descendre.

C'est à partir du test de Misano que j'ai eu des sensations qui n'étaient pas très bonnes, et Misano et Aragón ont en effet été deux courses vraiment mauvaises. Mais j'ai été à l'usine, j'ai demandé ce qu'il y avait de différent, et on a analysé cela. À partir de la Thaïlande, la situation s'est déjà un peu améliorée, même si je ne suis pas revenu au niveau d'avant. Je voudrais remonter sur le podium, mais je crois que c'est un processus assez long. Avant cela, je voudrais revenir parmi les cinq ou six premiers, là où j'étais en début d'année. C'est ce que j'aimerais faire.

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