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Plus de peur que de mal pour Baz et Espargaró

Leur violente chute au départ du Grand Prix de Grande-Bretagne a fait trembler le paddock de Silverstone. Fort heureusement, Baz et Espargaró sont indemnes.

Loris Baz, Avintia Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Loris Baz, Avintia Racing
Pol Espargaro, Tech 3 Yamaha
La moto de Pol Espargaro, Tech 3 Yamaha, après sa chute
Pol Espargaro, Tech 3 Yamaha
Loris Baz, Avintia Racing
Pol Espargaro, Tech 3 Yamaha
Loris Baz, Avintia Racing
Pol Espargaro, Tech 3 Yamaha

Les deux pilotes se sont accrochés, alors que les feux venaient de s'éteindre sur le circuit de Silverstone, gênés dans le peloton et sans aucune échappatoire possible.

"Quand je suis arrivé dans le deuxième virage, j'étais parallèle à Pol et sur le point de le passer, mais les gars devant nous ont freiné très tôt, et en particulier Petrucci", explique Loris Baz. "Je me suis un peu déplacé sur la droite pour éviter une collision, mais Pol est entré dans le virage de l'extérieur et on s'est touchés. Après l'avoir heurté, je ne me souviens plus très bien ce qui s'est passé."

"C'était un incident de course qui n'aurait pas dû arriver, mais ce virage est plutôt étroit. Je ne pense pas avoir fait quoi que ce soit de stupide !" ajoute le pilote Avintia Racing.

Une entorse pour Baz

Alors que Pol Espargaró a rapidement été évacué sur civière, le pilote français a passé du temps en bord de piste, assisté par l'équipe médicale. "Je me suis réveillé juste avant de monter dans l'ambulance. Je ne me souviens pas de la chute en elle-même, mais les conséquences auraient bien sûr pu être bien pires parce que ça paraissait assez gros."

Absent plusieurs semaines pour un pied fracturé, Loris Baz échappe cette fois à toute nouvelle blessure majeure : "J'ai une entorse au pied qui a été opéré, mais ils ont fait des radios et rien n'est cassé, même si j'ai mal quand je prends appui. Le plus important, c'est que Pol - qui n'a pas non plus de fractures - et moi allons bien."

En effet, Pol Espargaró est lui aussi indemne, malgré un corps meurtri. "J'ai ressenti un gros impact à l'arrière dans le premier virage. J'ai commencé à rouler au sol et puis j'ai été heurté à la fois par ma moto et par celle de Loris", raconte le pilote Tech3. "J'ai très mal partout, et surtout au tibia droit, mais ça n'est rien de très inquiétant et je suis certain qu'avec un peu de massages, ça ira."

"D'un côté, je dois dire que cet accident était vraiment malchanceux, mais pour être totalement franc, les dernières courses ne se sont pas tout à fait passées comme prévu. D'un autre côté, je suis heureux qu'il ne soit rien arrivé de pire", conclut Espargaró.

Loris Baz doit encore passer un scanner cérébral lundi à Genève, après quoi il espère être en piste dès vendredi pour les essais du Grand Prix de Saint-Marin, au même titre que Pol Espargaró.

 

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