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Pol Espargaró "complètement cuit" après un GP chaud bouillant

Seul pilote KTM à l'arrivée, Pol Espargaró a connu à Jerez la course la plus éprouvante qu'il ait jamais vécue, avec une chaleur brûlante venant de l'air ambiant, du bitume et des motos autours de lui.

Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing

Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing

KTM

Pol Espargaró, septième du Grand Prix d'Andalousie, a décrit cette course comme étant "la plus difficile de [sa] vie". Disputée par 37°C dans l'air, et avec près de 60°C au sol, cette deuxième course à Jerez s'est avérée plus éprouvante encore que la première, et seuls 13 des 21 pilotes au départ en ont vu l'arrivée. Espargaró, lui, nourrissait de grands espoirs à la régulière, mais une erreur commise pendant les qualifications a lourdement pesé sur sa performance.

"Ce fut une journée très difficile. Particulièrement parce qu'en partant 12e, ça n'aide pas vraiment dans ce genre de conditions", concède-t-il, lui qui est tombé en lançant son time attack en qualifs. Et un premier tour compliqué n'a pas arrangé ses affaires, puisqu'il ne l'a bouclé qu'en 14e position. "Mon rythme au début n'était pas trop éloigné de celui des gars de devant. Je les voyais même très près, mais ensuite j'ai commis une erreur en essayant de dépasser Petrucci, et Zarco et mon frère m'ont doublé."

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"À partir de là, je me suis battu avec eux pendant quatre, cinq ou six tours, j'essayais de les dépasser et je bouillais littéralement. J'avais un air chaud incroyable autour de moi et je ne pouvais pas vraiment gérer… J'ai eu le sentiment à mi-course que la chaleur était en train de venir à bout de moi."

La semaine précédente, le pilote KTM s'était longuement heurté aux Ducati, qu'il avait jugées impossibles à dépasser. Cette fois, c'est à partir du neuvième tour (après la chute d'Aleix Espargaró devant lui) qu'il a eu les GP20 officielles en ligne de mire, d'abord celle de Petrucci puis celle de Dovizioso après la chute du #9.

"À un moment donné, j'ai vu Dovizioso un peu loin sans être capable de le rattraper. J'avais aussi un bon écart me séparant d'Álex [Márquez, derrière] et j'ai géré pour terminer la course à cette P7, d'autant plus aussi qu'il y a eu beaucoup de chutes autour de moi. Mon frère est tombé juste devant moi, Petrucci aussi… J'ai pensé que c'était mieux de terminer et de prendre les points sur ce championnat court. Mais il est certain que ce fut la course la plus difficile de ma vie", assure Espargaró.

Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing

Coincé derrière la Ducati de Danilo Petrucci et l'Aprilia de son frère Aleix pendant le premier tiers de la course, le pilote KTM explique s'être épuisé en raison de la chaleur que dégageaient les motos qui le devançaient.

"Je n'ai jamais ressenti quelque chose de si terrible et d'aussi chaud en course. Je n'ai jamais ressenti mes mains brûler comme ça en Malaisie ou en Thaïlande, jamais de ma vie", récrit-il. "Pendant la première course j'avais pu gérer ça, mais là après 13 ou 14 tours, j'étais totalement cuit. Je n'y arrivais juste pas."

Je me contentais de piloter, de tenter de terminer devant les pilotes qui me suivaient et j'ai pris un rythme de croisière en essayant de respirer dans les lignes droites, car je n'arrivais pas à prendre d'air. Je ne m'étais jamais senti comme ça auparavant en Malaisie ou en Thaïlande, pas même en étant blessé. Pour moi, c'était vraiment super dur."

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Performant depuis l'arrivée à Jerez, Pol Espargaró estimait pouvoir se battre pour un résultat de premier plan durant ce deuxième Grand Prix, et ce d'autant plus qu'il avait bien retenu la leçon de la première manche : s'il partait plus haut, il ne se compliquerait pas inutilement la vie et pourrait prouver de quoi la KTM est capable. Seulement, son départ de la quatrième ligne a réduit à néant ces espoirs et il l'assume.

"Sur la KTM, il n'y a rien à dire. Mon erreur a commencé en qualifications, puis je l'ai payée en course. J'ai passé les premiers tours à me battre contre des gars contre qui je ne devrais pas me battre. J'ai perdu environ cinq ou six secondes dans ces cinq ou six premiers tours et après, dans ces conditions, vous êtes fini. Comment faites-vous pour reprendre cinq ou six secondes à une moto d'usine après ça ? Il faut plus se dépenser que d'habitude."

"C'était ma faute, mais ma faute a commencé [samedi]. J'ai fait une grosse erreur et je l'ai payé [dimanche]. On savait qu'il serait très difficile de dépasser, et même dépasser une Aprilia l'était, avec toute cette chaleur sur le pneu avant qui fait monter la pression de manière incroyable. C'est impossible de doubler sur les freins après. Je n'y arrivais pas."

Avec Guillaume Navarro

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