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Poncharal : Quartararo "le meilleur talent que l'on ait eu en France"

Des débuts "épatants, dépassant tous les pronostics" au guidon d'une Yamaha satellite ? Le patron de Tech3 a connu cela auparavant, avec Johann Zarco.

Watch: La saison 2019 de Fabio Quartararo

Difficile de ne pas être admiratif des performances de Fabio Quartararo, et Hervé Poncharal ne s'en cache pas, il a comme tout le monde vibré grâce au rookie qui a tant surpris en 2019. Bien qu'étant dans le camp adverse, le directeur du team Tech3 n'a pu être que sensible aux débuts tonitruants du jeune Niçois au sein de la nouvelle équipe satellite de Yamaha, le team Petronas. S'il n'avait pas toujours convaincu dans les deux catégories inférieures, celui que l'on comparait à Marc Márquez lorsqu'il courait en Espagne n'a pas tardé à prendre ses marques parmi l'élite et à rivaliser directement avec le champion incontesté du MotoGP.

"Pour moi il est le meilleur talent que l'on ait eu jusqu'à présent en France. C'est ce que je pense, en termes de talent pur", souligne le patron français dans le dernier GP Round Table. "Mais il faut toujours être prudent, car nous parlons d'aujourd'hui et qui sait ce que sera l'avenir. En tout cas, à ce jour, tout le monde est prêt pour des saisons 2020, 2021 et 2022 incroyables si la vie veut lui donner ce qu'il mérite. Mais ce ne sera pas facile, bien sûr."

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Un rookie français qui fait des prouesses au guidon d'une Yamaha satellite : le team manager de Bormes-les-Mimosas connaît l'histoire, lui qui a accompagné les débuts de Johann Zarco en MotoGP. On se souvient notamment que le #5 avait frappé les esprits en menant son premier Grand Prix, puis il avait obtenu la deuxième place du GP de France et avait finalement cumulé, au cours de sa première saison, deux poles et trois podiums.

"Si nous voulons faire une comparaison avec Johann, Fabio est clairement arrivé en MotoGP beaucoup plus jeune parce qu'il n'avait que 20 ans et je crois que Johann avait 26 ans quand il nous a rejoints. Mais la manière dont ils ont commencé a été la même, c'était incroyablement épatant, dépassant tous les pronostics et allant au-delà de nos plans, que ce soit pour Johann ou pour Fabio", souligne-t-il.

Gros plan sur l'arrière de la moto de Fabio Quartararo, Petronas Yamaha SRT

Un team satellite, un bonus et non un handicap

Aux yeux d'Hervé Poncharal, de telles performances pour un pilote disposant d'une machine satellite ne peuvent qu'être bénéfique pour l'ensemble du championnat, car cela plaide en faveur des équipes indépendantes et de ce qu'elles peuvent apporter au programme d'un constructeur. "Je pense que la manière dont Tech3 travaillait avec Yamaha en tant qu'équipe satellite et la manière dont Petronas travaille à présent avec eux montre quel est l'intérêt pour un constructeur d'avoir une opération satellite", estime-t-il.

"Le plan principal en MotoGP est d'avoir six constructeurs avec quatre motos chacun, deux dans l'équipe officielle, deux dans l'équipe satellite. Ce n'est pas encore le cas à l'heure actuelle parce qu'il manque Aprilia et Suzuki, mais je pense qu'ils voient ce qui se passe avec Yamaha et les autres constructeurs : clairement, une opération satellite n'est pas un handicap, mais un bonus. On peut beaucoup apprendre, établir un programme complémentaire avec les top pilotes dans l'équipe factory et les jeunes espoirs du futur testés par l'équipe indépendante, et une solide organisation avec ces quatre pilotes."

"Et puis cela aide aussi les équipes indépendantes à montrer leurs valeurs, leurs forces", poursuit-il. "Cela nous aide à discuter avec les constructeurs en étant dans une position plus forte, car nous ne sommes pas simplement en train de demander 's'il-vous-plait soutenez-nous techniquement et ne nous demandez pas de payer trop cher', mais nous pouvons aussi leur dire que sans nous ils ne peuvent pas avoir ces jeunes talents."

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Hervé Poncharal se souvient aussi d'un autre type d'options que Tech3 a pu apporter à Yamaha : "Quand ils ont signé Jorge Lorenzo, ils avaient encore un an avec Colin Edwards et ils ne savaient pas quoi faire car ils ne pouvaient pas avoir trois motos. Mais Colin est venu chez moi et nous les avons aidés. Cela montre quel est l'intérêt pour un constructeur d'avoir une opération satellite."

"J'ai travaillé avec Yamaha pendant 20 années consécutives. Deux en 250cc, en gagnant le titre en 2000, puis à partir de 2001 jusqu'en 2018 en MotoGP. Je leur dois beaucoup", souligne-t-il. "Tech3 ne serait pas l'équipe Tech3 que l'on connaît sans Yamaha. Nos meilleures années jusqu'à présent ont peut-être été avec Yamaha. J'en suis très reconnaissant et très heureux d'avoir partagé ces moments avec eux, avec des personnes incroyables et de grands défis, car parfois beaucoup de gens pensaient que nous ne pourrions pas y arriver, et grâce à Yamaha nous l'avons fait."

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