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Pour Crutchlow, Avintia est "stupide" d'aligner Ponsson

Les pilotes du paddock MotoGP sont toujours au minimum mitigés quant à la présence en piste de Christophe Ponsson, qui remplace Tito Rabat au sein de l'équipe Avintia.

Christophe Ponsson regarde en retrait

Christophe Ponsson regarde en retrait

Gold and Goose / Motorsport Images

Le pensionnaire de l'écurie Avintia a sans surprise terminé les deux séances au dernier rang de la hiérarchie, mais a sensiblement amélioré ses chronos du matin à l'après-midi. Initialement hors des 107% du meilleur temps (un minimum requis en qualifs pour prendre part à la course de dimanche), il est revenu dans cette zone lors de la deuxième séance de 45 minutes, en gagnant près de deux secondes au tour.

Pas de quoi empêcher certains pilotes de critiquer sa présence en piste, le plus véhément se trouvant être Jack Miller. Le pilote australien a été gêné par Ponsson dans la deuxième séance de la journée, au cours d'un tour rapide.

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Pour Andrea Dovizioso, la situation rencontrée ce vendredi n'a pas constitué une surprise. Ponsson n'a jamais piloté en week-end de Grands Prix, et les prototypes du MotoGP représentent une énorme différence par rapport aux machines dérivées de la série avec lesquelles il a l'habitude de courir.

"À mon avis, il s'est passé ce qui était prévisible. Quand on n'a pas d'expérience avec ce type de motos et de championnats, et surtout le MotoGP, ce qui s'est passé aujourd'hui est inévitable, je ne me serais pas attendu qu'il se passe quoi que soit de différent, parce que notre moto est trop différente des autres championnats. Tout est trop extrême. Ça n'est pas si difficile de gérer notre moto, c'est juste qu'elle est très différente et quand tu arrives dans un week-end en devant gérer une moto rigide, avec une position complètement différente, des pneus que tu n'as jamais utilisés, des freins en carbone, beaucoup d'électronique… Personne ne peut commencer, sans expérience, en étant proche de nous, c'est humain", explique le vice-Champion du monde 2017.

Le Britannique Cal Crutchlow rejette lui la faute à l'équipe Avintia, qui a fait le choix de mettre Christophe Ponsson en piste. Le pilote LCR Honda ne mâche pas ses mots à l'encontre de l'écurie qui aligne également Xavier Siméon...

"C'est bien de donner une opportunité à quelqu'un, mais quand on voit comment sa journée s'est déroulée, c'est assez dangereux pour lui d'être en piste avec nous. Il fait de son mieux, et il n'a pas besoin que les autres pilotes lui tapent dessus. Mais je vois que c'est vraiment difficile pour lui. On en parlera dans la Commission de sécurité, j'en suis sûr. Je ne le blâme pas, si on te donne l'opportunité de piloter la moto, tu le fais. Mais l'équipe est stupide. Ils se font passer pour encore plus idiots qu'ils ne le sont habituellement."

Jorge Lorenzo s'est également montré plein de compassion envers le pilote français. Mais le Majorquin rejoint nombre de ses collègues en estimant qu'il faudrait un changement de réglementation dans le monde du MotoGP, pour s'assurer que les pilotes arrivant dans la catégorie reine aient déjà fait leurs preuves auparavant.

"Nous devons y réfléchir, car ce n'est pas simple que de créer une Super Licence, et de faire des tests avant pour les pilotes sur ce type de motos. Car aujourd'hui, pour lui, il a dû vraiment être en difficulté pour tout comprendre : les pneus, les disques en carbone, la puissance, la catégorie en elle-même. C'est trop pour une wild-card, ou pour un remplaçant disons. Bien sûr, ce n'est pas de sa faute. Il devait essayer d'aller en MotoGP, car pour lui c'est une bonne expérience, et même cela peut l'aider à progresser dans sa carrière, mais les règles devraient être révisées."

Le principal intéressé reste lui positif, alors qu'il a dédié sa journée à la découverte du comportement d'une machine décidément difficile à dompter : "Ça va de mieux en mieux, à chaque tour que je fais, j'améliore, ce qui est normal, il me faut du temps, il faut que je fasse des tours pour m'améliorer tout simplement. C'est normal, quand on découvre une moto comme ça, il me faut du temps pour apprendre."

Avec Léna Buffa et Willy Zinck

 

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