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Premier podium pour Miller depuis les Pays-Bas 2016 !

Qualifié quatrième sur la grille de départ du Grand Prix des Amériques, Jack Miller s'attendait sans doute plus à rétrograder en course qu'à gagner une position et monter sur le podium.

Podium : Jack Miller, Pramac Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

La première Ducati classée à l'arrivée du Grand Prix des Amériques est une moto du team satellite ! En terminant le travail débuté de manière solide avec de belles qualifications conclues à la quatrième place, Jack Miller a renoué avec un podium qui se refusait à lui depuis sa victoire sur la manche d'Assen, en 2016 ! Une éternité pour l'Australien, dont la joie était palpable à l'arrivée du GP, en dépit du fait de ne pas avoir pu se mêler à la lutte pour la victoire du duo Rins-Rossi.

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Car aussi méritant soit-il, Miller n'a pas disposé du rythme permettant d'envisager tirer mieux que la troisième marche du podium, sur un circuit ayant tour à tour mis hors-jeu deux des hommes forts du week-end devant lui : l'ultra-favori Marc Márquez, et son acolyte Honda Cal Crutchlow. deux cadeaux que Miller n'espérait déjà pas récolter comme cela, pas plus qu'il n'imaginait voir Viñales rapidement éliminé par un départ anticipé ! 

Distancé de 8''4 à l'arrivée par le vainqueur de l'équipe Suzuki factory, c'est même en pensant constamment à ce qui se passait derrière lui que le pilote Pramac a achevé les derniers tours. La situation de fin de course a en effet rapidement changé pour celui qui disposait un temps d'un confortable coussin sur ses poursuivants, au point de se demander si ceux-ci ne s'étaient pas frottés d'un peu trop près. "J'ai pensé que Morbi et Dovi s'étaient neutralisés, car c'était monté à 6''0 [avec Dovizioso]. Puis j'ai vu 4''4, 3''9, et là je pensais : 'oh non, non, je ne dois pas faire d'erreur !' Je savais que j'avais un bon pneu arrière, mais j'essayais de gérer autant que possible pour me préparer à me battre [roues contre roues] si je le devais."

"Je surveillais : je voyais en sortant du stadium, dans le long droit, qu'il arrivait. J'essayais juste de gérer cet écart autant que possible et de préserver le pneu arrière. Même s'il a été bien tout du long, Dovi était juste derrière moi au tout le dernier tour !", sourit-il, sachant qu'il n'aurait pas fallu que la course s'éternise beaucoup plus.

Une course de gestion

Jack Miller, Pramac Racing, Alex Rins, Team Suzuki MotoGP

Le fait de partir avec un pneu avant tendre a fait que la course de Miller s'est vite transformée en épreuve de gestion. Pas question d'essayer de suivre le rythme imprimé par Rossi et Rins, protagonistes des avant-postes.

"Avec le recul, et après avoir parlé avec les gars qui ont fini devant moi, ils ont eu le même feeling que moi avec le medium avant. Mais c'est comme ça quand on manque les EL3. Le tendre était super pour les neuf ou dix premiers tours, puis je n'avais plus rien, notamment dans la série de virages à droite et la chicane : il était fini. Mais j'ai réussi. Je savais que je n'allais pas pouvoir rester avec eux et j'ai donc essayé de gérer au mieux."

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L'instinct de compétition est toujours ardent, même après une belle course comme celle-ci. Dès lors, à peine le champagne savouré – "Il avait vraiment bon goût pour moi et l'équipe Pramac car Assen [2016] était il y a longtemps !" – Miller avouait quelques regrets par rapport à son début de saison : crédité de 29 points au général et évoluant désormais à la sixième position, le pilote Pramac Ducati n'est qu'à 25 points du commandement, en dépit du résultat vierge du Qatar, où il avait été contraint à l'abandon en raison d'un problème de selle.

"C'est dommage pour le Qatar : cela fait penser à là où l'on pourrait être, mais c'est cool d'arriver à Jerez et au Mans, deux de mes circuits favoris. Nous avons essayé de minimiser [les dégâts] et nous adapter sur les trois premiers."

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