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Progression fulgurante pour Rins à Phillip Island

En difficulté au début des tests, le pilote espagnol a été l'auteur d'une remontée impressionnante lors des trois jours d'essais en Australie pour devancer son coéquipier et figurer comme le deuxième meilleur rookie de la séance.

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP

Photo de: Suzuki MotoGP

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Alex Rins possède un gros mental. Alors qu'il fait partie des quatre nouveaux pilotes à évoluer cette saison en MotoGP, l'Espagnol aurait très bien pu être démoralisé à l'issue de la première journée, qui l'a vu prendre la 19e place alors que son coéquipier Andrea Iannone caracolait en haut de la feuille des temps (troisième).

Toujours en période de rodage avec sa machine, celui qui a terminé à la troisième place du dernier championnat de Moto2 a semblé déstabilisé par les conditions venteuses qui ont sévi à Phillip Island lors de la première journée. 

Mais le natif de Barcelone s'est fait violence pour finalement afficher une progression impressionnante sur l'ensemble des trois jours de tests. Lointain 19e au soir de la première journée, à près de deux secondes de la référence alors fixée par Marc Márquez, Rins a abaissé son chrono de 1"6 dès le lendemain pour passer sous le cap des 1'30, avant de flirter avec les 1'28 lors de l'ultime journée (1'29"103).

Un gain de plus deux secondes en deux jours

Sixième aux temps combinés, Rins a devancé son coéquipier de plus de quatre dixièmes au terme des essais. "La vérité c’est que je suis très satisfait de ces trois jours de tests", se félicite-t-il. "Mis à part notre meilleur tour, le plus importante c'est que notre progression […] a été constante et significative, avec un gain de temps de 2"3 depuis le premier jour."

La première journée a donc été centrée sur la poursuite de l'adaptation du pilotage de Rins à la GSX-RR, mais aussi sur l'essai de nouvelles suspensions. Le Catalan a ensuite évalué de nouvelles versions du châssis ainsi qu'un nouveau carénage censé contrer la perte d'appui consécutive à l'interdiction des ailerons en 2017, à l'image de la solution également apportée par Aprilia.

Rins gagne donc en confiance au fur et à mesure de son acclimatation à la Suzuki, et commence enfin à creuser plus en profondeur les possibilités offertes par sa nouvelle machine. "Nous sommes capables de mieux comprendre la machine et aussi de développer une sensibilité plus fine avec les réglages et les différents changements", estime-t-il. "Avec mon équipe, nous travaillons intensément, et ça paye à la fin. Nous avons encore de nombreux domaines dans lesquels nous devons progresser, à la fois sur la GSX-RR et sur mon pilotage, mais nos idées sont de plus en plus claires après chaque session."

Bien sûr, il reste encore des axes d'amélioration, notamment dans les parties sinueuses ou tout du moins plus techniques, où la Suzuki semble encore peiner à trouver un bon équilibre. "Peut-être devons-nous progresser dans les virages lents", reconnaît le numéro 42. "Dans les virages rapides nous avons une très bonne allure, avec de très bonnes vitesses de passage… mais pas dans les virages lents."

Chute lors de la dernière journée

La dernière journée a aussi été marquée par une chute du pilote Suzuki dans le virage 2, lors de la dernière demi-heure. "J’ai juste fait une petite erreur, j’ai remis les gaz trop tôt, mais je suis très content de ces trois jours de tests ici à Phillip Island. Étape par étape, j’ai essayé de garder les trajectoires dans les virages rapides, et je pense que nous avons fini dans une bonne position."

Il reste encore une séance de tests à Suzuki pour remédier à ses problèmes. Le nouveau carénage, supposé apporter plus d'appui à la moto, n'a pas encore totalement convaincu et il faudra encore l'affiner à Losail, du 10 au 12 mars prochains, pour savoir si celui-ci est bien validé pour la saison 2017. "Nous avons essayé le nouveau carénage dans la matinée, mais le tour le plus rapide a été fait sans les ailettes. C’est difficile [de savoir] si c’est une bonne chose, nous devons vérifier dans la soufflerie si c’est mieux", de conclure le pilote espagnol.

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