Quand alternance rime avec pénitence
Le récent tintamarre public dans lequel rien de nouveau n’émerge finalement concernant la situation du Grand Prix de France a cependant le mérite de nous permettre de nous reconcentrer sur une tendance prise par la F1 ces dernières années : le roulement de la tenue des Grand Prix entre deux lieux, de plus en plus fréquent
Le récent tintamarre public dans lequel rien de nouveau n’émerge finalement concernant la situation du Grand Prix de France a cependant le mérite de nous permettre de nous reconcentrer sur une tendance prise par la F1 ces dernières années : le roulement de la tenue des Grand Prix entre deux lieux, de plus en plus fréquent.
La possible alternance entre le Grand Prix de Belgique, à Spa, et le plus hypothétique Grand Prix de France, pour lequel le Paul Ricard demeure en pole, fait écho à celle, effective, vue en Allemagne depuis sa saison 2007. Les deux tracés légendaires du Nürbürgring et d’Hockenheim se partagent ainsi l’affiche une année sur deux, assurant aux promoteurs un bilan comptable moins cavalier en fin d’exercice.
On connaît également la situation au Japon, où le tracé de Fuji remplace malheureusement désormais une année sur deux la majestueux Suzuka, juge de paix de la saison.
Il est triste de constater, même si l’on ne peut que se prononcer en faveur d’un retour de la F1 en France, que le tourniquet de Spa-Francorchamps puisse une nouvelle fois devoir être distribué au compte-gouttes aux férus de F1 contemporaine et historique.
Le peu de flexibilité commerciale du Formula One Group face aux promoteurs, qui doivent sortir des millions et mettre à jour leurs infrastructures de façon à rivaliser face aux nouvelles entrées des pays émergeants (circuits Hermann Tilke), semble mener à un phénomène de plus en plus accru de roulement européen, non seulement sur le sol d’un même pays, mais transfrontalier, comme le montre le cas de figure Franco-Belge.
Qui seront les prochaines victimes ? Est-il possible de sauver les évènements européens historiques, même remis au goût du jour, au-delà du court terme ? Et surtout, les promoteurs continueront-ils à juger importante l’intégration à tout prix à un calendrier semblant vouloir les chasser coûte que…coûts ? Rien n’est malheureusement moins sûr.
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