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Un bon time attack pour Quartararo, mais un rythme à travailler

Bien que leader du jour, le pilote Petronas s'est dit insatisfait du rythme qu'il a affiché durant les premiers essais du Grand Prix de Valence et entend revoir sa stratégie samedi.

Watch: Fabio Quartararo signe le meilleur temps de la journée

Fabio Quartararo a signé le meilleur temps de chacune des deux séances du jour, à Valence, et pourtant il reste sur sa faim. Rapide sur le tour lancé, le Français est conscient qu'en cette première journée d'autres ont affiché un meilleur potentiel que le sien sur la durée, or c'est bien ce domaine qui doit concentrer son attention en vue des 27 tours de la course.

Marc Márquez et Maverick Viñales ont imposé leur rythme aujourd'hui. En EL1, tous deux ont tourné en 1'31 en configuration de course alors que Quartararo se heurtait à un 1'32"0 et n'a pu passer sous cette barre qu'une fois chaussé de pneus neufs pour son time attack. En EL2, le pilote Repsol Honda a d'emblée tourné en 1'30, tandis que le Français n'a pu descendre sous les 1'31"5 avant de se lancer dans une véritable chasse au chrono en fin de séance.

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"C'est notre point fort. Si je peux aller vite sur un tour, je ne vais pas ralentir car je me sens bien sur un tour !" souligne Fabio Quartararo. "Je pense que c'est un point fort que j'ai depuis cette année où j'arrive vraiment à faire un tour sans penser à économiser les pneus, j'arrive le faire et voilà. Ils font beaucoup mieux que moi le rythme de course car je pense qu'entre cinq et sept ans d'expérience en MotoGP, ça fait une différence par rapport à moi qui suis dans ma première saison."

"C'était bien, nous savons que le time attack est un de nos points forts, mais je ne me suis pas senti super sur le rythme. Nous devons travailler sur la moto et planifier la stratégie pour demain car je n'en étais pas très content", explique le pilote Petronas Yamaha auprès du site officiel du MotoGP. "L'important en tout cas, c'est que nous ne sommes pas très loin. Nous devons trouver quel est le problème, et travailler."

"Le rythme n'est pas très bon, mais on dirait que l'équipe sait déjà ce qu'il faut faire. Il faut voir quel est le problème principal car j'ai surtout du mal dans le dernier secteur. Honnêtement, c'est un circuit qui n'a jamais été très bon pour moi en Moto2, et en MotoGP c'est encore plus dur. C'est un circuit difficile pour moi mais on travaille dur pour essayer d'être aussi rapide que possible."

S'il espère pouvoir compter sur le travail que va mener son équipe technique, l'une des clés pour Quartararo pourrait aussi être d'étudier les données de Viñales, chef de file du clan Yamaha aujourd'hui. "Je vais regarder les données de Maverick tour par tour, pour voir son rythme et voir où il est plus rapide que nous", explique le Français, mal à l'aise en particulier dans la longue parabolique menant au dernier virage du tracé espagnol. "C'est plus un feeling dans le dernier virage, je n'ai pas des sensations parfaites. […] C'est plus qu'une sensation, c'est un ressenti avec la moto qui n'est pas au top. On va essayer de voir ça, faire un petit changement et voir si l'on peut s'améliorer sur ce secteur surtout."

Un test de pression élevée à mener bientôt

Avant de se présenter cette semaine sur cette épreuve, Fabio Quartararo a eu le temps de dresser le bilan du Grand Prix de Malaisie, une course frustrante pour lui alors que de mauvaises sensations l'ont privé d'une bagarre aux avant-postes. Et avec le recul, le Français semble s'accorder avec les explications fournies par Michelin, à savoir qu'il va lui falloir apprendre à gérer son pneu dans les situations où la pression grimpe comme ce fut le cas à Sepang.

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"On sait pourquoi on a eu beaucoup de mal. On a appris avant tout qu'il faut que je garde mon calme dans ce genre de situation et qu'il faut que j'évite de m'y trouver et que j'essaye de piloter avec une pression élevée dans le pneu avant. Ce n'est pas un problème, mais il faut s'y adapter car j'étais vraiment lent en course par rapport à ce qu'était mon véritable rythme. J'ai appris qu'il faut que je fasse plus de tests et je pense que c'est important pour que je puisse performer à 100% en course", admet-il.

Afin d'être mieux préparé la prochaine fois qu'il rencontrera ce souci en course, le #20 devrait ajouter à son programme des prochains tests des simulations à mener avec une forte pression dans son pneu avant. "C'est quelque chose qu'il faut que l'on prévoie. On ne va pas prendre la piste maintenant, en essais libres, avec une pression élevée. Mais c'est quelque chose qu'on peut peut-être essayer pendant le test, essayer de rouler avec une pression élevée tout en sachant que la moto sera difficile à piloter, à stopper et à contrôler. C'est une chose dont on doit peut-être discuter et à laquelle on peut peut-être réfléchir."

Avec Michaël Duforest

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