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Quartararo encaisse mal : "Aujourd'hui, c'est huitième" sans les chutes

Fabio Quartararo peine à dissimuler sa frustration après le Grand Prix de France et constate que sa course a finalement été sauvée par des erreurs commises par ses rivaux. Le Français préférerait obtenir ce genre de résultats sur la base des qualités de sa monture et fait l'amer constat de devoir déployer de gros efforts pour sauver une quatrième place.

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Arrivé en leader du Championnat du monde MotoGP au Mans, c'est dans la même position que Fabio Quartararo quittera la Sarthe. Pourtant, le Français peine à cacher sa déception : le Champion du monde en titre n'aura pas pu communier avec le public depuis le podium, après avoir rallié l'arrivée du Grand Prix de France au quatrième rang, un souffle derrière l'Aprilia de son rival et dauphin Aleix Espargaró. Et il a pu constater à quel point cette quatrième place est avant tout le fait de ce qu'il qualifie comme de la "chance" d'avoir vu de nombreux de ses rivaux se mettre à terre devant lui. Sans cela, il le sait, le bilan mathématique aurait été bien plus sévère ce week-end, et le résultat bien moins enthousiasmant…

Admettant qu'il "manquait quelque chose" à Yamaha en qualifications et que "Ducati réalise quelque chose de fou" lorsqu'il s'agit d'aller chercher des chronos sur un tour, le Français s'est battu avec les armes dont il disposait depuis la quatrième position de la grille de départ, laissant Bagnaia, Miller et un Bastianini déterminé en découdre devant dès le début de la course, dans l'incapacité qu'il a été de prendre lui aussi un départ incisif.

Même s'il n'a pas totalement décroché des commandes de la course, c'est dans un groupe fluctuant de poursuivants, en compagnie d'Espargaró, des pilotes Suzuki, de Johann Zarco ou encore des Honda de Marc Márquez et Takaaki Nakagami, que le Français a été contraint de se battre.

Au général, Quartararo demeure l'un des deux uniques pilotes à avoir inscrit des points sur chacune des sept premières épreuves de la saison. Bon gestionnaire de son championnat, il quitte ainsi Le Mans avec 102 points, soit quatre de plus qu'Espargaró avec qui il partage cette caractéristique, mais tout de même trois de moins qu'en début de week-end. Surtout, le Niçois pourra, au moment de faire le bilan, tirer satisfaction de savoir Pecco Bagnaia et les deux pilotes Suzuki devenus des menaces bien plus lointaines avec les points perdus aujourd'hui dans leurs chutes respectives…

C'est un Champion du monde désabusé qui s'est présenté devant la presse au terme du Grand Prix et répondait ainsi aux questions…

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Ta moto a du mal à faire la différence...

Je ne dis pas qu'il me faut une moto qui fait la différence, mais il me faut quelque chose qui me donne l'opportunité de vraiment faire un dépassement, et voilà. Je n'ai pas l'opportunité de me créer un dépassement. Nakagami m'a passé dans la ligne droite et directement, j'ai pu le passer au troisième virage, parce que j'ai pu rester collé. Mais dès qu'un pilote est à 5 ou 10 mètres, ce n'est pas possible de tenter quelque chose, car ils freinent tous très tard, et en championnat du monde MotoGP, on n'arrive pas à faire beaucoup plus. Je n'arrive pas à faire ce step en avant.

Quel est ton état d'esprit, là ? C'est une grosse, grosse déception ?

Je ne vais pas dire une grosse, grosse déception, parce que tout le week-end, on a été parmi les plus rapides. Mais une petite erreur et ton résultat en course est terminé, donc c'est plus de la frustration qu'une déception. Mais sincèrement, je ne suis même pas énervé, parce que c'est quelque chose à quoi je suis en train de m'habituer, que de me dire : 'voilà, je n'ai pas le droit à l'erreur'. Et bien sûr que c'est de l'expérience prise ; ce ne sont pas de bons moments à passer mais c'est comme ça et il va falloir être fort.

Lorsque tu vois qu'en rythme, tu es parmi les plus rapides, même ici, sur 25 tours, cela veut-il dire que 50% de la course se joue au départ et que si tu n'es pas devant direct, c'est perdu ?

Moi, je dirais que pour certains pilotes, c'est plus 50-50, et pour moi, c'est 90-10 ! Sincèrement, tu fais un mauvais départ et on l'a bien vu aujourd'hui : trois pilotes devant moi sont tombés, Marc a fait un erreur devant moi… c'est huitième. Donc je vais dire qu'aujourd'hui, j'ai eu de la chance, mais les autres sont partis à la faute de par les conditions. C'est très difficile pour nous de faire un dépassement, et je n'en ai pas fait un de toute la course. Sincèrement, je ne m'amuse pas en course ; je n'arrive pas à trouver le plaisir que j'ai dans les essais.

Sincèrement, je ne m'amuse pas en course

Fabio Quartararo

 

Que se passe-t-il au départ ?

Aucune idée ! Je ne sais pas ! On n'a pas pu partir comme d'habitude sur l'avant avec le holeshot. Pourtant, je n'ai pas eu la sensation d'avoir manqué mon départ. Mais c'était un mauvais départ ! Je ne sais pas ce qui s'est passé.

Nous, on ne l'avait pas comme d'habitude, on l'avait beaucoup plus haut. Mais je pense que maintenant, on sait qu'il va falloir prendre ce risque-là pour prendre de bons départs.

Les deux circuits qui arrivent sont des circuits rapides qui conviennent aux Ducati, mais on sait aussi que les Yamaha sont plutôt bien : tu gagnes l'an dernier. C'est finalement plus compliqué sur des tracés stop/go comme Jerez, ou plutôt comme Mugello et Barcelone ?

Mugello, ça va être dur. Ça va être dur, parce que l'an dernier, c'était une autre situation. C'est-à-dire qu'il va falloir faire une qualif de ouf. On sait que Ducati a fait un grand pas en avant. Je sais que là-bas, je suis capable de faire un petit peu la différence : je suis très rapide sur ce circuit, donc faire un très bon départ, premier tour, une bonne qualif sera dur. Mais je pense que Barcelone sera mieux parce que c'est un circuit un peu plus technique, avec un peu plus de virages. Le grip n'est pas terrible mais il y a beaucoup de dégradation de pneus.

Tu es toujours en tête du championnat, c'est la satisfaction, tout de même, avec l'accueil reçu du public ce week-end…

Oui, ce classement en tête, je ne sais pas comment j'arrive à le maintenir, parce qu'on a quand même des difficultés. Mais le plus beau ce week-end, c'était de voir tous ces fans dès le jeudi et les voir profiter, nous soutenir. C'était vraiment le plus beau, sans exception du week-end.

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