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Quartararo : Difficile de vite s'adapter à la Yamaha de 2020

Selon Quartararo, la Yamaha ne peut pas être perçue comme la moto à battre compte tenu de la domination de Honda en 2019. Il tente néanmoins de rattraper le temps perdu avec la M1 de 2020 pour rester dans le groupe de tête où il figure pour le moment.

Fabio Quartararo, Petronas Yamaha SRT

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Sur la piste de Jerez, où il avait décroché l'an dernier sa première pole position en MotoGP, Fabio Quartararo a signé aujourd'hui le deuxième temps d'un test qu'il attendait avec une impatience non dissimulée.

Marquant la reprise officielle, près de cinq mois après les essais de pré-saison qui auraient dû mener vers le premier Grand Prix du championnat, cette journée a permis à l'ensemble du plateau de retrouver ses marques et de commencer à préparer le Grand Prix d'Espagne, au programme cette semaine. Auteur de 61 tours au cumul des deux sessions du matin et de l'après-midi, le pilote Petronas s'est dit satisfait de sa journée, mais en a souligné les difficultés.

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"Ça a été une journée vraiment positive", se félicite-t-il. "Franchement, après une aussi longue période sans rouler, ça a été très positif de revenir sur la moto. Bien sûr, ça n'a pas été si simple, parce que ça ne fait pas très longtemps qu'on a la moto de 2020 et revenir à Jerez après cinq mois, alors que c'est une piste totalement différente de celles du Qatar et de Sepang, ça n'est pas si facile."

S'il a l'expérience d'avoir été le plus rapide de tous sur cette même piste lors du Grand Prix de 2019, le Français rappelle qu'il a changé de machine depuis, passant du degré le moins avancé de la Yamaha satellite à l'époque à la machine factory de 2020 désormais. La suspension du championnat ces derniers mois fait qu'il manque pour le moment de roulage avec cette moto, qu'il a découverte lors des tests de février.

"C'est différent, parce que quand j'ai fait la pole à Jerez j'avais déjà fait six jours de tests, trois Grands Prix, plus d'essais… Or, là, c'est mon premier Grand Prix avec la nouvelle moto. OK, c'est ma deuxième année en MotoGP, mais je n'ai pas 20 ans d'expérience. C'est vraiment difficile. On ne le dirait pas tellement, mais franchement c'est difficile de s'adapter très vite à une moto que l'on ne connait pas très bien, alors ça a été très dur."

"Au final, on a réussi à retrouver un bon rythme, ce qui était l'un des points avec lesquels on était en difficulté l'année dernière, et aujourd'hui on y est plutôt bien arrivé. J'ai donc vraiment hâte d'être à vendredi", souligne le pilote français, chronométré à 0"118 du meilleur temps établi par son futur coéquipier, Maverick Viñales.

La Yamaha, la moto à battre ?

Lorsqu'il lui est demandé si la Yamaha doit être perçue comme étant la moto à battre au vu des performances groupées des M1 durant l'intersaison et à nouveau aujourd'hui, Quartararo se veut toutefois prudent : "Je pense qu'on [ne peut pas] dire que la Yamaha est la moto à battre, car le dernier championnat a été remporté par Honda et, franchement, je ne le ressens pas comme ça."

"On sait que notre moto est rapide sur un tour, mais que dès qu'on a une Ducati, une Honda ou une Suzuki devant nous on perd, disons, notre potentiel parce qu'ils sont plus rapides en ligne droite alors qu'on peut établir notre vitesse dans les virages, alors ça n'est pas facile. On ne peut pas dire qu'on est la moto à battre, mais il est vrai que Maverick a été très rapide pendant ce test. Il faut qu'on pense à notre propre rythme, et je pense qu'il a été très bon."

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Reste à voir si ces performances se confirmeront lors du Grand Prix en lui-même. À l'instar de cette première journée, où 35°C ont été enregistrés dans l'air, on y attend des températures très élevées. "La température n'est pas la même qu'en mai, et ça rend les choses encore plus difficiles", pointe le pilote, visiblement satisfait par la nouvelle carcasse de pneu arrière. "Ce ne sont pas les meilleures conditions pour dire si le pneu est meilleur ou non, mais je m'attendais à une dégradation beaucoup plus grande sur le pneu que ce qu'on a eu aujourd'hui."

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