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Quartararo : "J'en ai des points faibles, mais je les cache bien"

Quartararo est sorti vainqueur de la course la plus éprouvante qu'il lui ait été donné de disputer en MotoGP, une épreuve de force où il a fait parler sa vitesse, sa résistance, mais aussi une maturité acquise ces derniers mois.

Fabio Quartararo a réussi à remporter une deuxième victoire de suite, signant au passage un hat-trick qui ne fait que confirmer sa suprématie sur le Grand Prix qui se déroulait ce dimanche à Jerez et dont il a n'a jamais quitté les commandes après un départ parfait. Lui qui regrettait la semaine dernière d'avoir réussi tous ses départs en essais et manqué celui qui comptait le plus, il était cette fois au rendez-vous et a filé si vite, sans demander son reste, qu'il n'a jamais véritablement été inquiété.

"C'était super de prendre un bon départ", se félicite-t-il. "Samedi j'ai fait zéro départ car mon holeshot device ne fonctionnait pas. Vendredi j'ai fait quatre départs, quatre désastres. Ce matin, idem. J'ai finalement pris un bon départ malgré la pression des feux rouges."

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Une fois solidement installé en tête, Quartararo a essayé d'imprimer son rythme, d'emblée supérieur à celui de ses adversaires. "J'ai fait mon rythme, c'était une course très, très longue, j'étais en tête tout le temps. Maverick [Viñales] m'a passé mais j'ai gardé mon calme et je l'ai repassé. Et j'ai fait mon rythme", explique-t-il au micro de Canal+.

"Au premier tour, je savais qu'il fallait vraiment que je fasse attention, que je fasse ça bien", rappelle le pilote Petronas. "Le premier tour, j'ai entendu Maverick qui arrivait super vite dans le dernier virage, donc je me suis dit qu'il fallait que je freine et qu'il n'allait pas s'arrêter. J'ai recroisé."

"Vous n'imaginez pas comme c'est difficile de faire 25 tours en tête par cette chaleur. C'est incroyable !" poursuit le Français, qui a une nouvelle fois réussi à garder sa concentration, tout en suivant des yeux une marge qui ne cessait de s'accroître. "La première fois que je l'ai regardé, ça disait 0"6 sur Valentino. Je me suis dit : 'OK, maintenant, c'est vraiment le moment de pousser'. Puis, ça a dit une seconde et je ne m'y attendais pas. Ensuite 1"2, 1"6… Je me souviens qu'en Moto2, 1"6 ce n'était rien, mais en MotoGP, c'est beaucoup ! En me retournant dans le virage 6, je me suis dit : 'wow, j'ai un avantage énorme' comme si j'avais quatre secondes ! Puis 'OK, reste calme'."

Le vainqueur Fabio Quartararo, Petronas Yamaha SRT

Avec 37°C dans l'air et 60°C au sol, la course aura en effet été aussi éprouvante que cela pouvait être craint, et huit pilotes l'ont payé d'un abandon, sur chute ou à la suite d'un problème technique.

"C'était vraiment difficile. Vingt-cinq tours avec ce genre de conditions ça n'est jamais facile", admet le vainqueur. "C'était vraiment long, et puis il fallait aussi rester concentré parce que parfois, quand on a pas mal d'avance sur le deuxième, on voudrait se dire qu'on peut ralentir mais c'est le moment où on peut facilement partir à la faute parce qu'on ne pilote pas comme on le voudrait, on essaye de gérer et je pense que c'est le genre de moments où il faut être vraiment concentré. Ce n'était pas facile mais je pense que c'est quelque chose que j'ai amélioré par rapport à l'année dernière, que j'arrive à gérer un peu mieux pour rester plus concentré. C'est pour ça que je suis très content de ma course aujourd'hui."

"Ça a été une course super difficile, je pense que c'étaient les conditions les plus extrêmes qu'on ait connues. J'avais les mains brûlantes, les pieds, même le torse, il faisait super chaud avec la température de la piste, celle de la moto... Incroyable !" souffle le Français.

Des conditions sensiblement différentes de celles de la semaine dernière, à laquelle il est fier de s'être adapté : "[Je suis content] de ma régularité sur 25 tours, avec cette chaleur. C'était très difficile, parce que les conditions n'étaient pas les mêmes que la semaine dernière et j'ai donc dû piloter différemment. Et je pense que ma capacité d'adaptation dans ce genre de conditions est une chose sur laquelle j'ai beaucoup progressé par rapport à l'année dernière. La constance pour les pneus aussi."

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Malgré des conditions extrêmes, Quartararo, lui, n'a commis aucun impair. Serait-il parfait ? "J'en ai des points faibles, mais je les cache bien ! J'essaie de travailler au maximum mes points faibles, ce que j'ai fait cette année", rappelle le Français, passé sur une mentalité différente cette année, beaucoup plus focalisé sur le rythme de course.

Si cela ne l'a pas empêché d'être invaincu en qualifications en ce début de championnat, son approche a prouvé être la bonne lors des deux courses. "On savait bien que sur les tours rapides on était performant, et ce qui me manquait c'était le rythme de course. Vendredi la semaine dernière on était 15e, ce vendredi on était 13e, pas de stress, on est là. Franchement c'est incroyable ce qu'on a fait encore cette semaine."

Avec Basile Davoine

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