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Quartararo n'a "rien à perdre" et une opportunité à saisir

Sixième de cette première journée du Grand Prix de Catalogne, Fabio Quartararo a surfé entre un problème de freins et une certaine fatigue, mais affiché surtout son optimisme pour la suite du week-end.

Fabio Quartararo, Petronas Yamaha SRT

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Après avoir dû écourter ses rencontres avec les médias et renoncer à la conférence de presse à laquelle il aurait dû participer hier, Fabio Quartararo a fait un retour remarqué devant les caméras ce vendredi. Le Français, qui selon son directeur d'équipe a probablement un peu trop tiré sur la corde pendant les deux semaines passées à Misano, est apparu aujourd'hui en meilleure forme et cela s'est ressenti en piste.

Auteur du meilleur temps lors des EL1, il fait partie des rares pilotes à ne pas avoir amélioré sa performance lors de la deuxième séance, mais n'a toutefois tenté aucun time attack. La faute à un souci de freins qui l'a gêné dans les dernières minutes des EL2 et qu'il tentera d'oublier demain pour aller chercher une bonne place sur la grille. Quartararo le sent, il a une opportunité à saisir cette semaine au vu du manque de performance affiché par Andrea Dovizioso cet après-midi.

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Comment s'est passée cette première journée à Barcelone ?

Une très bonne journée, je suis très content. Mon rythme a été très bon. Ce matin j'ai fait un super temps sans faire de time attack et je pense que c'était très important, et cet après-midi j'ai commencé en pneus usés et tout s'est bien passé, le rythme a été bon. Quand on a voulu faire le time attack, on a eu un problème de freins. Ça n'était pas le même problème qu'en Autriche, c'était quelque chose d'un peu étrange. Mais, franchement, je suis très content de cette journée car notre rythme a été excellent et on a vu que notre potentiel était bon. J'ai hâte d'être à demain pour voir quel sera le potentiel avec le pneu soft, mais je pense qu'il est très important et qu'on pourra fortement progresser.

Te sens-tu mieux par rapport à hier ? Ce qui t'est arrivé hier a-t-il un rapport avec le fait que tu as fait plus 1600 km à Misano entre les deux Grands Prix et le test ?

Je pense, oui, parce que lundi déjà je ne me sentais pas bien. Lundi j'avais mal, mardi rien, mercredi un peu, mais hier ça a été la pire journée : je n'arrivais pas à respirer et j'avais très mal au niveau du diaphragme, il était très tendu et c'est la raison pour laquelle je n'arrivais pas à respirer, et puis j'avais mal à la tête et des problèmes de dos. Mais aujourd'hui je me sens beaucoup mieux. Je ne suis pas encore à 100%, mais c'est une grosse amélioration par rapport à hier. Ça n'a rien à avoir avec le COVID-19, c'est complétement différent. J'ai bien passé les tests et tout va bien.

Tu dis que le problème de freins que tu as rencontré est différent de ce que tu as eu en Autriche : que s'est-il passé au juste ?

Mes sensations étaient complétement différentes. En Autriche, je sentais que je perdais les freins tour après tour, alors qu'ici c'est plus que quand je freinais je n'avais pas de freins et quand je relâchais les freins la moto freinait. C'était très étrange et c'était difficile de faire un tour lancé. J'ai donc décidé de rentrer au stand parce que c'était très dangereux de faire un time attack dans ces conditions et je pouvais très facilement tomber. J'ai préféré rentrer au stand et informer le team du problème.

La longue ligne droite de cette piste n'a pas vraiment l'air de poser problème à la M1 ?

C'est vrai. Quand il y a des lignes droites, ça n'est évidemment pas super pour nous, mais ça ne semble pas être un aussi gros problème qu'à Misano, où il y avait beaucoup de petites lignes droites et d'accélérations. Ici, il faut plutôt de la vitesse en virage, et le dernier virage se passe en troisième et non en seconde, ce qui aurait requis une grosse accélération, c'est donc un point positif pour nous. La moto est bien ici, ça n'est donc pas un gros problème.

Les Ducati ont été très en difficulté aujourd'hui : ça pourrait être une bonne opportunité de prendre de gros points à Dovizioso dimanche ?

Oui. À Misano, les Ducati étaient en difficulté, mis à part Bagnaia, mais on n'a pas vraiment fait le trou. Je veux me battre pour la victoire et je sens qu'on en a le potentiel. Je me sens bien aujourd'hui et je pense qu'il faut qu'on prenne des points à Dovi sur cette course si on veut se battre pour le titre. Il est donc nécessaire de faire une bonne course.

As-tu le sentiment que, parce que tu n'es plus en tête du championnat et que la course au titre est très ouverte, tu es plus relax et subis un peu moins de pression ?

Non, je ne pense pas, parce que je n'avais pas vraiment de pression. À [la première course de] Misano, j'ai fait une erreur parce que je savais que je pouvais être beaucoup plus rapide que ce que je montrais derrière Maverick [Viñales], et quand je l'ai passé j'étais furieux et je voulais rattraper Jack [Miller] dès que possible. Je n'ai donc pas vraiment de pression mais je n'ai rien à perdre. Il faut juste qu'on fasse notre maximum pour se battre pour le podium, car depuis Jerez on n'est pas monté sur la boîte.

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