Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse

Pour Quartararo, une 7e place "ça ramène les pieds sur terre"

Invaincu en début de championnat, Fabio Quartararo a essuyé un revers à Brno. Bien que ce résultat ait été difficile à accepter, il se félicite d'avoir sauvé ce qui pouvait l'être.

Fabio Quartararo, Petronas Yamaha SRT

Photo de: MotoGP

Fabio Quartararo n'avait pas de mots assez forts pour décrire sa course, dimanche après-midi, "une torture du premier au 21e tour". Pas franchement à l'aise à Brno l'an dernier, il pouvait espérer connaître un week-end complètement différent cette année alors qu'il sortait d'un doublé espagnol retentissant.

Roi du monde en quittant Jerez, il a pourtant souffert comme rarement dimanche sur la piste tchèque, vivant la course "la plus difficile de [sa] carrière en MotoGP". "C'est vraiment difficile d'accepter un résultat de ce type, mais j'étais à la limite du premier au 21e tour", constatait-il, impuissant.

Propulsé leader du championnat et désigné favori à la succession de Marc Márquez après ses deux victoires en Espagne, les émotions du jeune pilote ont été mises à rude épreuve par cette course durant laquelle il n'a pu éviter de glisser jusqu'à la septième place, en grande difficulté avec ses pneus.

"C'était assez dur", admettait-il à chaud. "Quand on sort de deux victoires de suite, avec cinq secondes d'avance, on veut à nouveau se battre pour gagner. Et après les EL4, franchement, j'étais dans le coup pour le podium. Certes, je n'avais pas le même rythme qu'à Jerez, mais au troisième virage j'ai eu une grosse glissade à l'arrière et j'ai su que ça n'allait pas avec le pneu."

Lire aussi :

Alors qu'il expliquait en ce début de championnat avoir progressé sur la gestion de son énergie et réussir à canaliser dans des situations où il n'en aurait pas forcément été capable par le passé, le pilote Petronas avouait avoir eu du mal à garder son calme lorsqu'il s'est fait avaler par Rins, Rossi et Oliveira en deux tours, à la fin de la course, sans n'avoir "rien pu faire". Malgré tout, il se félicitait d'avoir su se contenir et sauver ce qui pouvait l'être.

"Quand on sort de deux victoires, on se dit qu'on veut se battre pour gagner, mais ça ramène les pieds sur terre − même si je les avais déjà. P7 ça n'est pas le meilleur des résultats, mais je sais que si j'avais été dans la même situation l'année dernière j'aurais attaqué plus et je serais peut-être tombé. Là, je savais que ça n'était pas possible. Je pense que c'est négatif de décrocher une septième place, mais c'est positif de savoir que je ne peux pas toujours être premier", jugeait-il.

Cette course aura finalement été une expérience comme une autre. Mais pour qu'elle soit réellement enrichissante pour le pilote comme pour son équipe technique, notamment en vue de la promotion vers l'équipe officielle l'année prochaine, il faut analyser cette contre-performance et en comprendre la cause.

"Pour mon chef mécano aussi, étant donné qu'il prend de l'expérience pour les prochaines années, il est important de savoir si on fait une erreur ou pas", soulignait Quartararo avant de quitter Brno pour le Red Bull Ring. "Je sais que, quand il fait une erreur, mon chef mécano s'en mord les doigts toute la journée. Quand il a fait des erreurs, il en a tiré des leçons et moi aussi. Notre relation est très bonne et je pense que c'est aussi pour ça que l'année dernière on a réussi à obtenir pas mal de podiums et qu'on a vraiment fait du bon boulot."

"Maintenant on va aller en Autriche", poursuivait le Français, prêt à passer à autre chose. "Je suis très content de retrouver l'Autriche, qui est une piste que j'adore alors j'ai hâte d'y être. Et puis on sait qu'ensuite on aura nos courses, qui sont Misano, Barcelone et Le Mans."

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent KTM pourrait perdre ses concessions : "Nous serons prêts"
Article suivant Zarco fair-play : Binder a fait ce que je n'ai pas pu faire avec KTM

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse