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Raúl Fernández se voyait faire toute sa carrière avec KTM

La page KTM est bel et bien tournée pour Raúl Fernández, pourtant le jeune pilote espagnol, véritable graine de star en Grand Prix, se serait bien vu rester lié toute sa vie à la marque qui l'a fait débuter.

Raul Fernandez, KTM Tech3

Raul Fernandez, KTM Tech3

KTM

À 22 ans, Raúl Fernández ouvre cette année un nouveau chapitre dans sa jeune carrière, après avoir tourné la page KTM. Celui qui avait disputé ses premières saisons en Grand Prix avec la moto autrichienne, et réalisé un passage éclair impressionnant à la fois en Moto3 et en Moto2, a finalement obtenu l'an dernier une séparation qui avait tout du soulagement pour lui. Entre-temps, sa carrière n'avait pas suivi la voie qu'il espérait et son envie de prendre son envol ne faisait plus aucun secret.

Dès 2021, alors qu'il se battait pour le titre Moto2, des contacts avaient été noués avec Razlan Razali pour envisager une arrivée en MotoGP au sein du team RNF, alors partenaire de Yamaha, ainsi qu'avec Aprilia. Fernández, qui assure qu'il avait pour intention de disputer une deuxième saison dans la catégorie intermédiaire, avait finalement dû se plier à la destination qui lui était imposée par KTM, celle du team Tech3 en MotoGP, et avait fait son entrée dans la catégorie reine l'an dernier en trainant ostensiblement les pieds.

LIRE AUSSI - La saison sans osmose d'un team Tech3 loin de ses attentes

Une fois le championnat commencé, son manque de performance n'avait fait qu'alimenter encore plus son désir d'aller voir ailleurs. Fin août, c'était confirmé : il allait rejoindre le team RNF, nouvelle équipe satellite Aprilia à compter de 2023, grâce à un accord trouvé pour rompre son contrat avec KTM. Passé par la Red Bull Rookies Cup et le team Ajo, comme son nouveau coéquipier Miguel Oliveira, l'Espagnol mettait ainsi fin à un partenariat qui avait marqué tout son début de carrière et qu'il aurait rêvé prolonger pour en faire une de ces associations mythiques entre un pilote et une marque.

"Ce qui est fait est fait, et c'est bien comme ça. La saison dernière a été une année très difficile et, étant donné qu'on ne peut pas revenir en arrière, ça ne sert à rien d'en parler. C'est derrière moi", explique Raúl Fernández à Speedweek. "Mais ce que je veux dire, c'est que cela n'a pas été facile pour moi de quitter KTM, parce que je suis quelqu'un qui aurait aimé être lié à une marque toute sa vie, comme Márquez avec Honda. La première moto que mon père m'a donnée, c'était une KTM. J'avais envie de faire toute ma carrière avec cette marque, j'aurais aimé que les choses se passent mieux, mais malheureusement ça n'a pas été le cas."

Cela n'a pas été facile pour moi de quitter KTM. Je suis quelqu'un qui aurait aimé être lié à une marque toute sa vie, comme Márquez avec Honda.

Raúl Fernández

Resté poliment discret devant les caméras sur ce sujet, Fernández en a dit bien plus via son expression corporelle sur le soulagement qu'il a pu ressentir en arrivant au bout de sa première saison, au cours de laquelle il n'a marqué que 14 points, et en changeant de tenue. Aussi, lorsqu'il évoque son premier test au guidon de l'Aprilia, en novembre dernier, deux jours après la course de Valence, il raconte à Speedweek cette impatience qui l'a sorti de son sommeil à 5h30 du matin et l'a poussé à demander les clés du stand aux mécaniciens pour préparer le box à leur place.

Son enthousiasme semble avoir vite effacé la frustration ressentie la saison dernière, et c'est aujourd'hui sans ressentiment que Raúl Fernández évoque KTM. "J'adore cette marque. Le fait que les choses ne se soient pas déroulées comme prévu n'y change rien. On tourne simplement une page et on passe à autre chose", résume-t-il.

Et, malgré les difficultés, il retient avant tout une année riche d'enseignements. "Les pneus, l'électronique", cite-t-il, avant de poursuivre : "J'ai compris comment travailler avec autant de gens autour, comment m'exprimer. J'ai été impressionné par le niveau, et pas seulement par un pilote. Ce qui m'a le plus surpris, c'est la quantité de travail qu'on fait en MotoGP, la façon dont l'usine travaille. On ne le réalise pas tant qu'on n'y est pas soi-même."

Après de premiers essais de découverte au mois de novembre, Raúl Fernández va entrer dans le vif du sujet à la fin de cette semaine avec le premier test de pré-saison au guidon d'une RS-GP préparée pour lui. Avant de penser aux performances, il se dit surtout très honoré de travailler sous la direction de Massimo Rivola, en sa qualité d'administrateur délégué d'Aprilia Racing. "Massimo m'apporte beaucoup de sérénité et de soutien en tant que pilote. Je suis très heureux de travailler avec lui. Il a également montré au cours de sa carrière qu'il était un bon découvreur de talents, il l'a prouvé en tant que directeur sportif de Ferrari", souligne-t-il. Son talent à lui est peut-être resté en sommeil durant sa première saison, mais Fernández ne demande aujourd'hui qu'à se révéler parmi les top pilotes de la catégorie reine.

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