Redding a tenté sa chance et en est récompensé
Malgré une chute durant la séance précédente, Scott Redding a parfaitement réussi les qualifications du Grand Prix des Pays-Bas et s'est octroyé son premier positionnement en première ligne.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Pour la première fois depuis qu'il a rejoint le MotoGP en 2014, l'Anglais s'installera aujourd'hui sur la première ligne de la grille de départ, grâce au troisième chrono établi hier derrière Andrea Dovizioso et Valentino Rossi. C'est la récompense d'une stratégie identique à celle des deux leaders, puisque lui aussi est passé par les stands avant de porter une ultime attaque en fin de séance.
"J'ai vu que j'étais 5e quand je suis rentré aux stands. [Dovizioso et Rossi] n'avaient pas prévu de s'arrêter, mais moi oui, c'était prévu", explique-t-il. "Alors je me suis dit : 'Ok je suis 5e, je n'ai pas grand-chose à perdre : je peux rester 5e, peut-être rétrograder, mais si je prends des risques je peux grimper'. Et puis je me suis retrouvé dans une bonne position à la sortie de la pitlane, avec Vale et Dovi, et je me suis dit : 'Allez, on va bien voir ce qu'on peut faire'."
"Parfois, j'aime contrôler un peu au freinage ou en milieu de virage (en posant le pied au sol, ndlr) et ça glissait avec le pied mais ça adhérait avec les pneus. Alors je suis dit que j'allais juste tenter le coup et voir comment ça allait se passer", poursuit Scott Redding. "J'ai tout donné, j'ai fait quelques fautes en dehors de la trajectoire, c'était très glissant. Au final, je suis content d'être en première ligne pour la première fois."
Une glissade sous la pluie
Quarante minutes avant de débuter la qualification, Scott Redding avait chuté durant les Essais Libres 4, la séance la plus humide qu'ait eu à gérer la catégorie reine à ce stade du week-end. Sept pilotes y sont partis à la faute en l'espace de dix minutes, en particulier dans le troisième secteur, entre les virages 8 (celui qui l'a piégé) et 11.
Comme ses comparses, le pilote Pramac a expliqué ne pas vraiment avoir compris pour quelle raison il a glissé. "Je me sentais bien sous la pluie, je ne sais pas vraiment pourquoi je suis tombé, j'imagine que je poussais trop sur l'avant", suggère-t-il.
Qu'attendre de la course dans ces conditions météo incertaines ? "S'il pleut, se sera difficile pour tout le monde", souligne l'Anglais. "Je crois qu'il y a eu beaucoup de chutes en EL4, parce que tout le monde a essayé de trouver la limite très tôt afin d'être prêt pour les qualifs. Mais une fois en course, avec le réservoir plein, les conditions qui changent et les pneus qui s'usent, ce sera assez difficile à gérer. Mais on sait qu'on est tous dans la même situation, on sait qu'on n'a pas de bon feeling avec l'avant. Quand je suis tombé aujourd'hui, je me sentais plutôt bien et puis, en un instant, j'étais dans le gravier."
"Dans le cas d'une course flag-to-flag, si on part sur le sec et que ça commence à s'assécher, il faut monter les pneus slicks le plus tôt possible, mais on prend alors plus de risques. Il faut donc avoir un peu de chance - comme moi l'année dernière à Misano, où je suis tombé et revenu", sourit-il en se remémorant ce qui est à ce jour son seul podium en catégorie reine.
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