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Pour Redding, "le point noir" de l'Aprilia, c'est "la réponse des gaz"

Scott Redding a connu une prise de contact difficile avec l'Aprilia lors des essais de Valence et de Jerez, mais a au moins pu identifier l'axe de progression principal de sa nouvelle machine.

Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini

Après deux années passées au sein du team Pramac, Scott Redding changera donc de laiterie la prochaine saison en rejoignant les rangs d'Aprilia. Les essais qui ont suivi la dernière manche du championnat, à Valence puis à Jerez, ont servi en ce sens de première prise de contact pour l'Anglais avec sa nouvelle machine.

Mais si celui-ci a retrouvé à cette occasion l'équipe Gresini, avec laquelle il avait réalisé ses grands débuts en MotoGP en 2014 (la structure faisait à l'époque rouler des Honda, avant d'être choisie par Aprilia comme entité support du retour de la marque italienne dans la catégorie reine), force est de constater que les résultats des premiers tests ont été quelque peu décevants pour le natif de Gloucester.

Pas de quoi paniquer cependant, étant donné que la trêve hivernale et les essais officiels prévus en début d'année 2018 devraient offrir suffisamment de temps à Redding pour s'adapter à sa nouvelle monture. "Je m'attendais à ce que ce soit un peu plus facile qu'avec la Ducati", reconnaît l'intéressé. "Ce n'était pas plus difficile, mais le moteur et le châssis sont vraiment différents, comme lors de mon passage de Honda à Ducati."

Il est vrai qu'avec plus de deux secondes de débours sur les leaders à Valence, et toujours trois-quarts de seconde de retard une semaine plus tard en Andalousie, on ne peut nier que le numéro 45 a du pain sur la planche pour se montrer compétitif, à plus forte raison qu'il va devoir soutenir la comparaison avec un Aleix Espargaró qui a fait bonne figure en 2017 pour sa première année parmi les troupes de Noale.

Besoin d'un délai d'adaptation

Pour ce faire, Redding va donc devoir poursuivre son processus d'acclimatation. Et pour l'heure, le principal défi semble être de prendre le pli du comportement en virage de la RS-GP. "Dans l'ensemble, les sensations sur la moto sont bonnes", reprend-il. "Elle tourne bizarrement, je peux prendre les mêmes trajectoires que les Yamaha mais c'est le point sur lequel j'ai été le plus en difficulté lorsque j'ai essayé de descendre mes temps au tour. La moto a besoin de plus de vitesse en virage, donc j'ai besoin de comprendre cela mais c'est vraiment difficile."

L'une des particularités de l'Aprilia, en comparaison de ses consœurs du plateau MotoGP, est d'avoir gagné du poids tout au long du dernier exercice. Un paradoxe notable, et qui n'est pas sans conséquence sur le style de pilotage à adopter pour en tirer le plein potentiel. "La moto a plus de difficultés avec la charge à l'avant, donc il faut vraiment forcer sur les freins à l'arrière, et c'est une chose sur laquelle nous voulons travailler et progresser", poursuit Redding. "Je n'ai pas fait beaucoup de tests. En premier j'ai dit que la moto était très rigide, agressive, donc nous avons changé plusieurs choses, nous l'avons rendue meilleure, plus agile, et le moteur plus doux."

Si sur ces derniers facteurs, c'est bien Scott Redding qui doit trouver la clé pour s'habituer à sa nouvelle machine, l'Anglais a à l'inverse pu d'ores et déjà identifier un axe de progression de la RS-GP, à savoir sa réaction à l'accélération. "Pour moi, c'est le point noir : la réponse sur les gaz", assène-t-il. "Ils ont fait du bon travail sur l'électronique et le châssis pour résoudre cela, mais le moteur a juste besoin de plus de retours des pilotes. Il fonctionne, mais cela pourrait être beaucoup mieux. Je pense qu'ils vont travailler pour l'améliorer, encore, car il faut surpiloter pour le faire fonctionner. C'était très différent de ce à quoi j'étais habitué, avec peu de frein moteur, mais la moto freine bien, et c'est juste une affaire de comprendre comment la faire fonctionner."

L'Anglais et l'équipe Aprilia vont à présent disposer de près de deux mois de pause afin de recharger les batteries et travailler aux améliorations à apporter à la RS-GP en vue des prochains essais officiels, qui auront lieu à Sepang du 28 au 30 janvier 2018.

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