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Redding : Les réseaux sociaux m'ont appris mon départ d'Aprilia

Remplacé par Iannone à l'issue de son année de contrat avec Aprilia, Redding se tourne vers le Superbike ou le Moto2 pour tenter d'écrire la suite de sa carrière.

Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini

Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini

Gold and Goose / Motorsport Images

Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
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Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini

L.B., Montmeló – Le marché des transferts a rendu plusieurs verdicts attendus entre le GP d'Italie et celui de Catalogne, et l'une des victimes s'appelle Scott Redding. Ainsi qu'il le craignait, le pilote anglais a payé le prix de ses débuts très compliqués avec Aprilia et n'aura pas le loisir de prendre plus de temps pour s'adapter : la marque lui préfère Andrea Iannone pour mener la barque aux côtés d'Aleix Espargaró la saison prochaine.

"Ça ne me démoralise pas vraiment. Je l'ai vu venir", assure Redding. "Ça n'est pas venu de nulle part, [comme si] j'avais fait de bons résultats et qu'ils m'avaient viré. C'est plutôt qu'aucun résultat n'arrivait vraiment. On a essayé mais on n'arrive tout simplement pas à mettre les résultats sur le papier le dimanche. J'ai un peu manqué de chance et on a parfois eu des problèmes mécaniques, je suis tombé. On a eu du mal à produire des performances élevées, alors on savait bien que ça arrivait."

Aleix Espargaró a fait savoir qu'il avait su dès le vendredi du Grand Prix d'Italie que la signature d'Andrea Iannone était proche. Scott Redding a, lui, indiqué que la confirmation de son départ ne lui était pas arrivé d'une manière très délicate. "Ils ne m'ont pas informé, les réseaux sociaux l'ont fait", révèle-t-il. "On en a parlé, je n'étais pas content. Il y a eu un peu de confusion, mais c'est comme ça. Ça n'est pas agréable de le découvrir comme ça, parce que franchement le team est génial. Je n'ai pas un seul mot à dire contre eux. C'était un peu – allez, on s'entend bien, on est assez proches, je pensais que vous me l'auriez dit."

"Je dois avant tout me concentrer sur ce week-end, sur le reste de la saison, mais dans le même temps je dois penser à mon avenir et à la meilleure direction que je pourrai suivre", souligne le pilote de 25 ans. Or, au bout de cinq saisons en MotoGP, la tournure qu'a pris le marché lui fait comprendre que son temps dans la catégorie reine est révolu.

Superbike ou Moto2 ?

La fin annoncée de son union avec Aprilia n'étant pas une surprise, il a pu rapidement se tourner vers l'avenir et penser à ses options, à commencer par l'hypothèse de suivre un chemin identique à celui de son prédécesseur, Sam Lowes.

"J'étais vraiment fixé sur un retour en Moto2. C'est comme ça que je voyais les choses sur le moment, quand j'ai découvert que je ne resterais pas ici – parce qu'il n'y aura pas de guidon pour moi en MotoGP, et pour être honnête je n'apprécie pas d'être en MotoGP parce que je ne serai pas sur une moto qui peut véritablement gagner des courses", concède-t-il. "Mais bon, j'ai 25 ans. Si je vais en Moto2, je vais finir dans le top 3 du championnat, OK, mais ensuite qu'est-ce que je fais ? Personne ne va me faire revenir en MotoGP compte tenu de mon passé. Je n'ai pas vraiment fait d'étincelles."

"Donc il faut peut-être que je regarde vers le Superbike. C'est difficile, parce que là aussi il faut une bonne moto", poursuit-il. "J'étais vraiment fixé pour le Moto2, mais plus j'y pense et plus je me freine. Si je pense à court terme, [le Moto2] est une bonne idée – y aller, essayer de gagner le titre, mais ensuite il faut que j'essaye de penser au-delà. Je n'ai pas beaucoup d'options pour faire quelque chose. Il faudrait que je pense au Superbike et que je voie quoi faire."

"Je suis en contact avec quelques équipes, mais c'est très difficile parce que tout le monde a signé", ajoute Redding, précisant par ailleurs ne pas souhaiter s'orienter vers les championnats nationaux pour l'instant, bien qu'il ait reçu une offre du BSB.

En se tournant vers le WSBK ou le Moto2, pense-t-il avoir désormais un peu plus de temps pour faire ses preuves par rapport à un championnat MotoGP dont le marché des transferts a démarré particulièrement tôt cette année ? "Pas vraiment", répond-il. "Le problème ici c'est qu'ils vous signent pour un an et qu'ils veulent déjà signer le prochain au bout de deux courses. Vous n'avez même pas la possibilité de faire vos preuves. Si vous avez un contrat d'un an et que vous trouvez vos marques dans la dernière partie de la saison – ce qui est normal quand on change de moto, parce que pendant la première partie vous vous adaptez et la seconde doit représenter un progrès… Mais on vous juge déjà sur ça. Vous êtes donc un peu handicapé avec ça et vous ne pouvez pas y faire grand-chose. C'est ce qui est dur. J'aimerais voir des progrès au cours de l'année me concernant. Ça ne changera pas mon avenir, mais je peux me comprendre et comprendre que je peux les aider à développer la moto."

Crédité de seulement cinq points après les six premières courses de la saison, Scott Redding a le sentiment d'être un peu trop vite sacrifié sur l'autel de la performance, de la part d'un constructeur dont le programme reste jeune.

"Ils ont besoin de quelque chose pour faire des résultats. Changer les pilotes peut peut-être aider, mais à mon avis ils ont besoin de progresser avec la moto. Ils peuvent mettre qui ils veulent dessus, peut-être que ça ira un peu dans ce sens-ci ou dans ce sens-là, mais ça ne va pas aller vers des victoires en course. S'ils mettent Márquez sur la moto, ils ne vont pas gagner la course", souligne-t-il, estimant qu'Aprilia aurait dû lui donner une année de plus pour tenter d'obtenir des résultats. "Je n'ai pas le temps et peut-être ont-ils eu de la pression d'ailleurs pour obtenir des résultats. C'set hors de mon contrôle et je ne peux rien y changer."

Avec Valentin Khorounzhiy

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