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Règlement MotoGP - Ce qui change en 2016 (2/2)

Suite et fin de notre tour d'horizon des nouvelles règles qui vont régir le Championnat du Monde MotoGP à partir de la saison 2016.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Photo de: Repsol Media

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing, Marc Marquez, Repsol Honda Team, et Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Aprilia Racing team area
Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP, Jack Miller, Team LCR Honda et Loris Baz, Forward Racing Yamaha
Marc Marquez, Repsol Honda Team, Andrea Iannone, Ducati Team et Bradley Smith, Tech 3 Yamaha

Le règlement sportif, le code disciplinaire et le code médical subissent à leur tour nombre de modifications. Et l'on retiendra pour commencer celle que l'on appelle déjà la "règle Rossi", à savoir celle qui évitera aux instances dirigeantes de devoir gérer une situation très inconfortable si jamais la star du championnat devait écoper d'un point de pénalité entre Misano et Sepang…

Points de pénalité

En effet, les fameux points de pénalité qui ont concerné entre autres Valentino Rossi en 2015 sont légèrement retouchés. Le barème reste le même : 10 points de pénalité conduisent à une suspension, 7 points à un départ de la voie des stands et 4 points à un départ du fond de la grille sur la manche suivante. Ces points valent toujours un an, le compteur du pilote en étant libéré au bout de 365 jours.

La nouveauté, c'est qu'un pilote ne peut cumuler deux fois la même sanction tant qu'il n'a pas atteint la limite de 10 points de pénalité. En d'autres termes, Valentino Rossi ne pourra pas se voir infliger un nouveau départ du fond de la grille tant qu'il n'aura pas atteint le palier des 10 points de pénalité (il en a reçu 1 en septembre 2015 et 3 en octobre).

Cela signifie également que, lorsque le point qu'il a reçu à Misano sera caduc en septembre, Rossi n'en aura plus que 3 à son compteur. La première sanction pouvant lui être infligée étant un départ de la voie des stands (7 points), il faudra attendre qu'il écope de 4 points de pénalité avant d'en arriver là. Sans ce changement de règlement, un seul point supplémentaire après Misano aurait pu lui valoir de partir à nouveau du fond de la grille.

Equipement de sécurité

L'équipement de sécurité que doivent porter les pilotes est désormais beaucoup plus détaillé. Deux ensembles complets d'équipement non endommagé sont obligatoires par pilote, comprenant : casque, combinaison, gants, bottes, protections du dos et de la poitrine. C'est une nouveauté, sachant que la version précédente du règlement se contentait de mentionner que "l'utilisation d'un protège dos [était] hautement recommandée" tandis que la protection de poitrine n'était même pas citée.

Par ailleurs, le règlement détaille des normes précises pour les cuirs, les gants et les bottes, alors qu'elles n'étaient précisées que pour le casque jusqu'à présent.

Le Directeur Technique du championnat a désormais le droit d'inspecter à tout moment l'équipement d'un pilote, notamment après un accident. En cas de test négatif sur un produit, l'équipementier peut se voir retirer sa certification. Et en cas de dégâts avérés après une chute, le pilote ne sera pas autorisé à reprendre la piste sans remplacer l'équipement incriminé.

Et le règlement va plus loin : une base de données sera mise en place, afin de garder une trace des combinaisons utilisées par chaque pilote. Cette liste, réalisée par les équipementiers, sera consultable et modifiable par le Directeur Technique et les pilotes eux-mêmes.

Procédure rapide de nouveau départ

Le règlement s'enrichit d'un nouvel article définissant une "procédure rapide" en cas de nouveau départ après l'interruption de course.

Sans surprise, il est stipulé que les pilotes doivent retourner sur la pitlane, où réparations, réglages, ravitaillements et changement de moto sont autorisés. La pitlane rouvrira au minimum cinq minutes après que tous les pilotes soient rentrés et ne restera ouverte que 60 secondes.

Pour leur tour d'installation en grille, les pilotes seront suivis par le safety car, qui les dépassera s'ils sont trop lents : quiconque arrive sur la grille après le safety car devra démarrer le tour de chauffe depuis la voie des stands et s'élancera ensuite du fond de la grille. Même sanction pour tout pilote qui n'aurait pu quitter la pitlane dans les 60s imparties. Par ailleurs, un seul mécanicien sera autorisé en grille, sans matériel.

Code Médical

Le Code Médical a été mis à jour et se veut à présent beaucoup plus détaillé. Il affirme notamment la nécessité de passer un examen d'aptitude (physique et mentale) afin d'obtenir un certificat, valable un an. Le code fixe les conditions d'aptitude des pilotes selon différentes pathologies et rappelle bien entendu l'interdiction de consommer alcool ou produits prohibés.

Il est également précisé qu'un pilote ne sera pas autorisé à prendre la piste moins de 48h après toute anesthésie, même locale (ce qui avait concerné Karel Abraham en 2015). En cas de commotion cérébrale, un pilote ne pourra pas revenir en piste avant au moins le Grand Prix suivant.

Et aussi…

Le poids des motos sera limité à 157 kg au lieu des 158 autorités la saison passée.

Jusqu'à présent, chaque constructeur était limité à l'engagement de quatre pilotes dans la catégorie Factory, une règle qui disparaît en même temps que la classe Open. Désormais la seule règle imposée est d'aligner au maximum deux pilotes au sein d'une équipe officielle.

Le règlement sur les ailerons (aperçus sur les Ducati ou Yamaha) est légèrement retouché pour que leur bord ait un rayon de 2.5mm et, ainsi, soit arrondi et non tranchant.

Tout roulage sur des pistes du calendrier est autorisé, dans la mesure où il n'a pas lieu dans les 14 jours précédant le Grand Prix. En revanche, ceci ne pouvait se faire jusqu'à présent qu'avec des "motos de production standard de route homologuées" : désormais les pilotes peuvent également utiliser une moto de course, à condition qu'elle soit d'une cylindrée différente du championnat dans lequel ils courent.

La séance d'essais officielle organisée entre le dernier Grand Prix de la saison et le 30 novembre n'est plus obligatoirement de trois jours : elle peut être réduite à deux.

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