Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse

Dans le rétro - Le Grand Prix d'Autriche 2016

Il y a un an, le MotoGP effectuait son retour sur le tracé autrichien du Red Bull Ring après près de deux décennies d'absence. Iannone allait s'imposer, pour permettre de souligner un autre retour : celui de Ducati au premier plan.

Le vainqueur Andrea Iannone, Ducati Team, le deuxième, Andrea Dovizioso, Ducati Team

Gold and Goose / Motorsport Images

Retour en Autriche, 19 ans après
Dixième manche du calendrier 2016, le Grand Prix d'Autriche fait l'événement puisqu'il effectue son retour au championnat après 19 ans d'absence. C'est donc une grande découverte pour les pilotes du MotoGP. Tous ? Non, puisque Valentino Rossi était déjà de la partie, en catégorie 125cc, en 1996 et 1997, terminant ces deux années-là sur le podium.
Márquez solide leader du championnat
L'Autriche marque également la reprise du championnat après un mois de trêve estivale. La première partie de saison a été dominée par Marc Márquez, qui présente une marge des plus confortables, avec 48 points d'avance sur son plus proche poursuivant, Jorge Lorenzo, et 59 unités sur Valentino Rossi.
Un tracé remanié avant le week-end
La préparation de l'épreuve n'a pas été sans remous. En effet, à la demande des pilotes, le virage 10, le dernier du tracé, très rapide et en dévers, voit sa largeur réduite de 13 à dix mètres pour prévenir les risques de choc avec le mur situé à l'extérieur.
Viñales prend les devants
La première séance d'essais libres se déroule dans des conditions loin d'être estivales, avec un mercure peinant à dépasser les 10°C dans l'air. Maverick Viñales réalise le premier temps de référence du week-end, à l'issue d'une session marquée par de nombreuses chutes, et notamment celles de Stefan Bradl, Eugene Laverty ou bien encore Dani Pedrosa.
Dovizioso prend le relais en haut de la feuille des temps
Passé ce premier galop d'essai en faveur de Suzuki, les choses rentrent dans l'ordre puisque ce sont les Ducati qui prennent la tête de la hiérarchie. Il est vrai que le tracé très rapide du Red Bull Ring, combiné à sa relative haute altitude (700 mètres au-dessus du niveau de la mer), fait la part belle aux moteurs les plus puissants. Et à ce petit jeu, les blocs des Desmosedici s'avèrent redoutables...
Aleix Espargaró, premier blessé du week-end
Cette deuxième séance d'essais libres est le témoin de la première blessure du week-end. Aleix Espargaró est victime d'une chute dans le virage 8, une courbe rapide à droite où les pilotes doivent changer d'angle. Le pilote espagnol, alors pensionnaire de Suzuki, perd l'avant dans l'enchaînement et se fracture le majeur de la main gauche. Il se verra néanmoins autorisé à poursuivre le week-end après une visite médicale le samedi matin.
Lourde chute pour Márquez lors des EL3
Le samedi, les pilotes se voient octroyer une dernière chance d'intégrer le top 10 pour passer directement en Q2 lors des qualifications. Márquez est alors dixième aux temps combinés, et il le sait, sa position est loin d'être confortable. Mais le numéro 93 est victime d'un accident lors des EL3 en voulant éviter Dani Pedrosa, auteur d'un passage hors-trajectoire. Si Márquez évite le contact avec son coéquipier, c'est au prix d'une lourde chute...
Un virage 3 déjà dans le collimateur des pilotes
Les craintes émises par Danilo Petrucci en amont de l'épreuve s'avèrent fondées : le virage 3 fait courir le risque d'un jeu de quilles entre les pilotes en cas de chute. Márquez, lui, est parvenu à esquiver son coéquipier, mais s'est luxé l'épaule gauche et se plaint de vertiges à l'issue de son accident.
Márquez autorisé à courir
La participation du pilote Honda à la course est menacée. Le numéro 93 doit en effet passer des examens complémentaires à l'hôpital, notamment pour déceler une éventuelle commotion cérébrale que font craindre les vertiges ressentis par l'Espagnol. Finalement, ce dernier se voit donner le feu vert et peut prendre part à la séance de qualifications qui a lieu dans l'après-midi.
Au tour de Iannone de mener la danse avant les qualifs
Les EL3 voient les Ducati officielles asseoir leur domination. Mais cette fois-ci, c'est Andrea Iannone qui se montre le plus rapide chez les Rouges, devant son coéquipier Dovizioso. Les Yamaha de Valentino Rossi et Jorge Lorenzo se qualifient également directement pour la Q2. Pour les Repsol Honda, c'est un petit miracle puisque Marc Márquez et Dani Pedrosa passent le couperet in extremis, en s'emparant des deux dernières places du top 10.
Iannone s'empare de la pole en Styrie
Le numéro 29 maintient son avantage en qualifications et signe la deuxième pole position de sa carrière en MotoGP, après celle obtenue lors du Grand Prix d'Italie 2015. L'Italien redonne ainsi le sourire aux troupes de Bologne, après une première partie de saison des plus délicates.
Une première ligne 100% italienne
La première ligne présente un fort accent italien, puisque Valentino Rossi vient splitter les deux pensionnaires transalpins de chez Ducati sur la grille. Son coéquipier Jorge Lorenzo est quatrième, devant un Marc Márquez héroïque, qui s'est adjugé la cinquième position.
Blessure rédhibitoire pour Miller
Si Aleix Espargaró et Marc Márquez ont eu de la chance plus tôt dans le week-end au cours de leurs accidents, Jack Miller ne peut pas en dire autant. L'Australien, vainqueur moins de deux mois plus tôt à Assen, perd le contrôle de sa Honda lors du warm-up dans le virage 8. Le verdict est sans appel : avec une fêlure de la vertèbre T6 et du poignet, il n'est pas autorisé à prendre la course.
Un choix de gommes agressif pour Iannone
Parti en pole position, Andrea Iannone se résout à faire un pari tactique de dernière minute en chaussant les pneus les plus tendres fournis par Michelin, et notamment le medium à l'arrière. Il est le seul à avoir pris cette décision qui va se révéler payante en fin de course.
Bataille interne chez Ducati
Mais avant cela, il faut en découdre avec son coéquipier Andrea Dovizioso, qui célèbre au pied des Alpes son 250e départ en Grands Prix. Autant dire que le numéro 4 est motivé et se fait un malin plaisir à déposséder Iannone de la tête de course.
Podium en vue pour Lorenzo
Le transalpin n'est pas le seul à vouloir la peau de Iannone. Jorge Lorenzo s'illustre également en venant perturber la domination des Ducati, sans jamais cependant parvenir à établir un avantage définitif. Il finira à la troisième place, devant son coéquipier d'alors, Valentino Rossi. Un résultat plus que bienvenu pour le Majorquin, qui n'a totalisé que sept points lors de ses trois précédentes courses.
Márquez sort vainqueur de son duel face à Viñales
La cinquième place fait elle aussi l'objet d'une lutte homérique entre Marc Márquez et Maverick Viñales. Le pilote Honda aura le dernier mot sous le drapeau à damier, limitant les dégâts au championnat.
Cinq pilotes pénalisés pour faux départ
À noter que pas moins de cinq pilotes sont sanctionnés d'un ride-through lors de la course pour avoir anticipé le départ. Si Stefan Bradl, Álvaro Bautista, Cal Crutchlow et Yonny Hernández obtempèrent, ce n'est pas le cas d'Héctor Barberá. Ce dernier se verra logiquement adresser le drapeau noir.
Iannone met fin à six ans d'attente chez Ducati
Devant, c'est finalement Iannone qui remporte la course, et offre ainsi à Ducati sa première victoire depuis près de six ans. La dernière fois qu'une Desmosedici s'était imposée, c'était lors du Grand Prix d'Australie 2010, à Phillip Island, par le biais de Casey Stoner.
Le doublé pour Ducati
La joie et l'émotion sont palpables au pied du podium. Car non seulement Ducati vient de renouer avec la victoire, mais la marque italienne réalise par ailleurs un doublé avec Andrea Dovizioso en deuxième position. Elle fait ainsi la bonne opération au championnat teams, en prenant l'avantage sur Suzuki.
La bonne opération pour Márquez
Pendant ce temps, Márquez est un discret cinquième. Mais l'essentiel est assuré pour le leader du championnat, qui préserve 43 points d'avance sur Jorge Lorenzo au général, et peut surtout continuer de croire à un troisième titre malgré sa mésaventure lors des EL3.
On n'a jamais été aussi vite
La meilleure vitesse de pointe enregistrée pendant ce week-end (313 km/h) a beau être loin des records, le Red Bull Ring a toutefois établi une nouvelle référence en matière de vitesse moyenne du meilleur tour : avec les 186,9 km/h enregistrés, il devient le circuit le plus rapide du calendrier MotoGP !
22

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Le programme du Grand Prix d'Autriche
Article suivant Suzuki va utiliser un nouvel embrayage en Autriche

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse