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Rins : "Je ne m'attendais pas à rater la Q2"

Álex Rins ne s'attendait pas à rater la Q2 du Grand Prix d'Aragón MotoGP, qu'il démarrera depuis la 12e place sur la grille de départ. Un pari manqué dans son choix de pneus lui a toutefois coûté cher.

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP

Gold and Goose / Motorsport Images

Álex Rins est retombé dans ses travers du début de saison en se qualifiant à la 13e position (finalement 12e suite à la blessure de Pol Espargaró) pour le Grand Prix d'Aragón de ce dimanche. Le pilote Suzuki figurait pourtant dans le top 2 de la Q1 après la première tentative de tous les pilotes, mais il n'a rien pu faire pour contrer les tentatives de Franco Morbidelli et Andrea Iannone, qui l'ont devancé à la fin de la séance.

L'Espagnol avait fait un choix à contre-courant lors de son deuxième run, puisqu'il s'était élancé avec une gomme dure à l'arrière de sa GSX-RR. Un choix dicté principalement par ses sensations sur ce pneu, mais qui a fini par se montrer contre-productif, Rins n'améliorant que d'un dixième son meilleur temps, bien insuffisant pour accéder à la Q2.

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"Je pense que nous n'avons pas utilisé la meilleure stratégie, car j'étais le seul pilote utilisant le hard à l'arrière en qualifications", constate-t-il. "Avant le début de la séance, je pensais que ça serait une bonne chose d'utiliser le hard car mes sensations étaient bonnes. Au final, c'était difficile de n'améliorer que d'un dixième. Après la Q1 j'étais un peu déçu. Je ne m'attendais pas à rater la Q2 car les EL3 et les EL4 étaient très bons."

Piero Taramasso, directeur de la branche deux-roues de Michelin Motorsport, a expliqué que le manufacturier français ne retenait pas le pneu hard comme étant un bon choix en qualifications. Mais ce que les ingénieurs Michelin disent aux pilotes et aux équipes ne sont dans ce cas-là que des suggestions, et ce sont donc bien les acteurs du MotoGP qui choisissent au final leur stratégie, avec les risques que cela comporte.

"Ils nous ont demandé, nous avons discuté, mais nous n'avons fait que donner une suggestion. Nous avons dit que pour nous, ça n'était pas la meilleure chose à faire. 'Oui, mais j'ai besoin de stabilité, je me sens mieux'… Parfois, ils se sentent mieux avec le pneu hard parce qu'il est plus stable et ils pensent que parce qu'ils ont de meilleures sensations et sont plus en confiance, ils peuvent pousser plus fort", explique l'ingénieur italien. "Ils peuvent donc faire un temps avec le pneu hard, mais si l'on regarde uniquement le potentiel pur, si avec le même pilote et la même moto vous donnez le même input avec le soft qu'avec le hard, vous êtes toujours plus rapide avec le soft parce que le potentiel est plus élevé. […] Au final, c'est le pilote qui fait le choix."

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Objectif podium malgré tout

Le numéro 42 reste toutefois positif et optimiste pour la course, dont le départ sera exceptionnellement donné à 13h ce dimanche. Son rythme lors des EL4 devrait en effet lui permettre de se battre avec l'avant du peloton, s'il parvient à remonter dans les premières boucles.

"Le positif est que nous avons un très bon rythme, donc il faut prendre un bon départ, gagner des places. Il y a une longue ligne droite ici, mais je pense que c'est mieux que sur d'autres circuits car on sort d'un virage lent. Je pense donc que nous sommes sur la bonne voie", explique-t-il avant de préciser son objectif au micro du site officiel du MotoGP : "Nous partons un peu loin des premières lignes, mais nous devrons nous donner à 100% pour dépasser les pilotes et essayer de nous battre pour le podium."

Même en partant plusieurs lignes derrière les meilleurs, Álex Rins a prouvé depuis le début du championnat pouvoir largement remonter en course, comme en attestent les huit places gagnées en moyenne par course en début de saison. Ses qualifications souvent lointaines étaient combinées à un rythme de course diabolique, permettant notamment au pilote Suzuki de terminer au pied du podium au Mugello, après être parti de cette même 12e place.

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Ce sont ces statistiques qui poussent Davide Brivio, le patron de l'écurie Suzuki Ecstar, à l'optimisme avant la course de ce dimanche. Le rythme affiché par Rins en EL4 devrait lui permettre de se battre aux avant-postes, et l'objectif sera de remonter un maximum.

"Je suis d'accord sur le fait qu'il a un super rythme, je pense qu'il a le potentiel pour monter sur le podium. C'est pour ça que c'est dommage de partir 12e. Il n'y a rien eu de spécial en qualifications, il n'a juste pas réussi à tout mettre ensemble et à améliorer son temps, il l'a juste fait un tout petit peu en EL2 le vendredi et un petit peu en Q1", a-t-il expliqué au site officiel du MotoGP.

"C'est la même position que celle qu'il avait au Mugello et il avait terminé quatrième, très près du vainqueur. Cette dernière partie sera peut-être une autre histoire aujourd'hui, mais je pense qu'il est possible de revenir. C'est important de prendre un bon départ et d'essayer d'être constant durant la course. Nous allons essayer de remonter autant que possible."

Avec Léna Buffa

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