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Pour Rins et Suzuki, le vent a enfin tourné

Les Suzuki et en particulier Álex Rins ont affiché de solides progrès lors des derniers essais en Thaïlande. De quoi faire oublier une dernière campagne difficile.

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP avec le nouveau carénaage

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP avec le nouveau carénaage

Gold and Goose / Motorsport Images

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Álex Rins, Team Suzuki MotoGP
La moto d'Álex Rins, Team Suzuki MotoGP
Álex Rins, Team Suzuki MotoGP
La moto d'Álex Rins, Team Suzuki MotoGP

Álex Rins doit bien rire lorsqu'il entend parler du concept de "chance du débutant". Cette baraka, le jeune espagnol aurait bien voulu la connaître l'an passé pour ses grands débuts en MotoGP. Au lieu de cela, celui-ci avait eu droit à une blessure au dos dès ses premiers essais à Valence.

Avant de constater qu'il était au mauvais endroit au mauvais moment, comprenez au sein d'une équipe Suzuki qui se voyait pour la première fois privée des concessions sur le moteur qui lui avaient été faites depuis le retour de la marque nippone dans la catégorie reine.

Mais ça, c'était avant. Après le purgatoire qu'a constitué la saison 2017 pour les troupes d'Hamamatsu, Suzuki jouit de nouveau d'aménagements pour développer son bloc, tout en tentant de suivre de front la guerre aérodynamique que se livrent les équipes de pointe, un statut auquel aspire la structure menée par Davide Brivio.

Une nouvelle fourche, mais aussi et surtout un nouveau carénage ont donc fait partie du programme d'essais en Thaïlande, ce dernier muni d'un profil proche de celui qui avait été utilisé par Ducati l'an dernier, en forme de "tête de marteau". Avec une franche réussite, puisque Rins a conclu la dernière journée avec le cinquième temps – qui lui vaut d'ailleurs le même classement aux temps combinés.

De quoi avoir le sourire, d'autant plus que l'optimisme semble enfin être de retour dans le garage. "La vérité, c'est que nous travaillons très bien, nous sommes en train d'essayer beaucoup de choses, et heureusement tout fonctionne très bien, car nous travaillons dans le bon sens", se plaît ainsi à constater le numéro 42. "En Malaisie et ici, cela a été des journées positives. Nous ne nous concentrons pas uniquement sur un tour, nous essayons d'avoir un bon rythme de course, et bien sûr je ne suis pas le gars le plus rapide en rythme de course, mais je suis plus prêt."

Le Barcelonais a beau avoir chuté à deux reprises, il peut se féliciter d'avoir devancé Andrea Iannone sur chacun des trois jours d'essais à Buriram, avec en point d'orgue un sublime deuxième chrono le vendredi.

Pourtant, la GSX-RR utilisée en Thaïlande ne diffère guère de celle qui a roulé en Malaisie, hormis le nouveau carénage qui facilite définitivement la transmission de puissance au sol du nouveau bloc japonais, qui représente à lui seul une nette progression par rapport à 2017.

Une façon donc d'en tirer le maximum. "Le moteur et le châssis sont les mêmes [comparés à Sepang], seuls les ailerons ont changé", explique Rins. "Les choses que nous essayons ici, par exemple le carénage, je sens une différence d'une façon positive. Dans le domaine du wheelie, nous avons bien moins de wheelie, donc la moto accélère davantage."

Pour autant, aucune décision ferme n'a encore été prise concernant ce dispositif aérodynamique. La spécificité de Buriram, avec ses nombreuses phases de freinage et d'accélération, la plupart du temps en ligne droite, n'est en effet pas révélatrice de l'apport du carénage en question.

Deux types d'ailerons utilisés

Alors, dans le doute, on a étrenné deux spécifications d'ailerons, entre lesquelles Suzuki pourrait alterner selon les circuits en cours de saison. "Nous avons deux types d'ailerons", reprend l'Ibère. "Les uns sont plus longs que les autres, et pour ces pistes peut-être que les plus longs fonctionnent mieux, et pour les autres pistes nous ne savons pas. Nous avons besoin d'essayer, mais c'est vrai que l'ancien carénage fonctionne très bien sur toutes les pistes."

En attendant d'avoir plus de certitudes, Rins ne peut qu'être soulagé d'avoir enfin trouvé cette "chance de celui qui n'est plus tout à fait débutant". Plus que d'autres, il ne boude pas son plaisir et profite du petit nuage sur lequel semble s'être posée son équipe en ce début d'année.

"L'an dernier a été très difficile pour moi", se souvient-il. "J'ai beaucoup souffert, en raison des blessures et tout cela. Mais à présent je suis dans une bonne dynamique. Nous avons développé la moto par rapport à 2016, tout change, nous n'avons rien de similaire. Et avec mon expérience et l'expérience de mon chef-mécanicien et de tous les Japonais de Suzuki, nous allons essayer de progresser et d'améliorer les résultats, l'allure, et le rythme de course."

C'est en tout cas bien parti, et à ce rythme il faudra clairement compter avec Suzuki lors de la première manche de l'année, au Qatar.

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