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Rivola : Le MotoGP offre moins de place aux ingénieurs que la F1

Aujourd'hui à la tête du programme MotoGP d'Aprilia, Massimo Rivola est un transfuge de la Formule 1 et avoue que les courses moto ne lui apportent pas les mêmes sensations que lorsqu'il était chez Minardi.

Andrea Iannone, Aprilia Racing Team Gresini

Andrea Iannone, Aprilia Racing Team Gresini

Gold and Goose / Motorsport Images

Massimo Rivola a quitté le monde de la F1 pour celui des deux-roues fin 2018, et occupe depuis l'an dernier le poste de directeur d'Aprilia Racing. L'Italien était en charge de la Ferrari Driver Academy depuis 2016 après avoir été directeur sportif de la Scuderia. Auparavant, il avait occupé le même rôle chez Minardi et Toro Rosso, et il ne cache pas que le déroulement des courses ne lui laisse pas la même saveur en MotoGP qu'en F1, notamment parce que le pilote est davantage livré à lui-même en moto.

"Si je dois être sincère, ce qui me manque le plus c'est l'adrénaline sur le muret, surtout pendant les courses les moins ennuyeuses, par exemple celles où il pleut ou bien celles où il y a une grosse bagarre, et où notre travail peut contribuer à réaliser la performance", explique-t-il à Motorsport.com. "En MotoGP, on se ronge les ongles et on encourage. Il n'y a qu'en cas de pluie qu'il faut être prêt pour le changement de moto, mais tout est très différent de ce point de vue-là. Ce qui me manque, c'est cette tension, même si c'est quelque chose que je ne faisais plus depuis déjà quelques années, depuis que j'avais pris la direction de la Ferrari Driver Academy."

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Il n'a pas de regret face à ce choix de carrière et a trouvé d'autres intérêts au MotoGP, notamment son aspect plus humain entre l'équipe et les pilotes : "Cela fait aussi partie du changement de métier et le MotoGP me plaît beaucoup car c'est un très beau milieu. En tout cas, je ne renie rien de mes années en Formule 1, je suis content de l'expérience que j'ai eue chez Minardi et Toro Rosso. Je pense d'ailleurs qu'une équipe comme Minardi manque aujourd'hui à la F1. Par contre, permettez-moi de dire que le MotoGP est plus humain."

"Tant qu'il n'y aura pas la télémétrie en temps réel ou la technologie bidirectionnelle, qui a un petit peu été essayée en F1, cela restera plus humain", poursuit-il, englobant aussi les liens de la compétition avec les motos de route. "Si l'on regarde le produit, par exemple notre RSV4 1100, je ne dis pas qu'elle est proche d'une MotoGP, mais c'est pratiquement une Superbike d'il y a quelques années. Là où la F1 a fait un saut de qualité important, c'est précisément avec la télémétrie en temps réel, parce que cela a mené au fait que de nombreuses personnes, peut-être même trop, travaillent dans l'arrière-box."

Des ingénieurs F1 au service d'Aprilia

Sous la direction de Rivola, Aprilia n'a pas hésité à s'attacher les services d'ingénieurs issus de la F1, à l'image de Luca Marmorini, ancien directeur du département moteur de Ferrari, qui est aujourd'hui en charge de l'évolution du 4 cylindres présent sur la RS-GP. Marco de Luca, ancien aérodynamicien pour Mercedes en DTM, et ancien gestionnaire de projet chez McLaren et Lamborghini, a également rejoint le constructeur italien, marquant selon Rivola la volonté de rattraper son retard et d'innover en abordant le travail technique avec un angle différent.

"Oui, mais parce que la concurrence était déjà en avance", souligne-t-il. "Cela me fait très plaisir, parce qu'Aprilia a toujours été une marque très innovante, pas uniquement sur l'aérodynamique, même si nous avions déjà mis des ailerons en 2016. Si l'on regarde en arrière, je pense à la Cube de 2004 : c'était une moto impossible à conduire, mais la première qui avait les valves pneumatiques, le ride-by-wire et l'embrayage en carbone."

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"Aprilia a toujours été une marque très innovante, mais ces dernières années en MotoGP les équipes qui pouvaient se le permettre ont opéré une croissance importante en termes de personnel et de structure, dans le style de la Formule 1, même si l'on parle de chiffres complètement différents et dont je crains qu'ils soient destinés à s'abaisser à nouveau avec la situation [liée au COVID-19]. J'ai pris un sacré aérodynamicien, mais il y avait déjà à Noale des personnes très compétentes."

Propos recueillis par Franco Nugnes et Matteo Nugnes

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